BRANDHOUT.
AVIS IMPORTANT.
5,000 A 6,000
HARDE SLUITEN.
VILLE P'YPRES,
AENBESTEDING EN LE VERIN G
Dernièrement au tribunal de un jeune
garçon est traduit pour vol Qui a pu vous
portera cette extre'mité lui demande le prési
dent. La misère. Cependant, vous avez au
doigt un anneau d'or. Il vient de ma mère, que
je n'ai jamais connue, et j'espère qu'il me la fera
retrouver un jour. Mais le ministère public in
siste, comme c'est son devoir, pour la condamna
tion. Au même instant une femme s'approche de la
barre, et s'écrie C'est mon fils, messieurs,
rendez-le moi. J'étais jeune et j'étais pauvre; un
riche bourgeois m'a séduite; M, le procureur de la
République ne me démentira pas, car c'était lui, et
c'est son fils qu'il vient de condamner.
On lit dans la Liberté d'Arras
Un malheur épouvantable a failli donner a
notre gare d'Arras une.célébrité comparable celle
des points devenus trop justement fameux sur les
diverses lignes de chemins de fer. Hâtons-nons
d'ajouter que le zèle éclairé des agents, chefs et
subordonnés de l'administration de la ligne du
Nord, a porté un prompt remède au danger qui se
manifestait.
Il y a quelques jours, les cantonniers ou pio-
chenrs de service remarquèrent sur un point pres
que imperceptible; entre la barrière de Rouville et
celle de Saint-Sauveur, une légère brèche au bal—
lastage de la rive droite, l'extrémité des traverses
sur lesquelles sont posées les rails.
On s'empressa de rechercher la cause de cette
singularité, et on reconnut avec effroi une espèce
de trouée ouverte au-dessous des traverses. On
sonda cette trouée et plusieurs ouvriers occupés
cette opération s'enfoncèrent tout-à-coup, dans le
sol et furent engloutis dans une profonde exca
vation.
Aussitôt toutes les précautions furent prises
pour empêcher l'arrivée des trains grande vi
tesse, qui eussent pu rencontrer là une catastrophe
inévitable. Tous les ouvriers disponibles sur la
ligne furent appelés et travaillèrent de concert
combler l'abîme qui venait de s'ouvrir.
Ce qui paraît certainc'est qu'en dessous de
cette partie de la ligne, il existait jadis des carrières
depuis longtemps abandonnées. D'autres disent que
les cavernes découvertes étaient jadis des souter
rains où l'on se réfugiait pendant les guerres des
siècles passés; d'autres fout remonter plus haut
encore l'origine de ces catacombes, dont personne
ne soupçonnait plus l'existence.
<1 Ce qu'il y a de certainc'est qu'il est indis
pensable, avant d'établir une ligne de chemin de
fer, que l'État ou les administrations qui les repré
sentent, fassent faire des sondages du terrain plus
scrupuleusement qu'on ne les a fait faire, ce qu'il
paraît avant d'établir la voie du chemin de fer du
Nord. Ne serait-ce pas le cas de faire exécuter un
travail sérieux d'exploration du sol sur toute la
ligue depuis Paris jusqu'à Calais, Boulogne, Dun-
kerque, Valenciennes et St-Quentin. Un tel travail
quoique gigantesque en apparence, peut se faire
presque sans frais, et il y va de la vie de tous les
voyageurs qui circulent sur ces chemins de fer.
Nous appelons là dessus l'attention des ingénieurs
du gouvernement aussi bien que des administra
teurs des compagnies concessionnaires.
ANGLETERRE. Londres, 16 avril.
On lit dans le Morning-Post
Les forces de cavalerie dans le voisinage de
Londres vont être augmentées. Le 4° dragons lé
gers de la reine et le 17 lanciers vont s'embarquer
pour l'Angleterre. Le premier régiment tiendra
garnisou Wolwich et le deuxième Windsor.
L'artillerie cheval se rapprochera de Londres
pendant l'exposition. On ne sait pas encore où elle
stationnera. On pense d'autres dispositions.
Le Morning-Adverliser annonce que des
appartenons ont été loués, Londres, pour un cer
tain nombre d'agens de la police française, qui sé
journeront pendant l'Exposition. Il ajoute, comme
ses confrères, que la métropole anglaise sera en
tourée d'un corps nombreux de troupes, et que
des lanciers, de l'artillerie et des tirailleurs arrive
ront le 29, Londres ou dans les environs. L'jEx
press dit, de son côté, que les 1", 4", 8" 16° et 17e
dragons vont également prendre des cantonnemens
autour de Londres.
On lit dans le Morning-Herald:
Miss Talbot, dont il est question si souvent
depuis quelque temps, est sur le point d'épouser
lord Edward Fitzalalau Howard, membre du par
lement pour Horsham, second fils du duc de Nor
folk, comte riiaréchal héréditaire et premier pair
d'Angleterre. Lord Edward, qui est âgé'de trente-
quatre ans, est vice-chambellan de la reine, et
héritera d'un domaine dans le Devonshire d'un
revenu de 25,000 liv. (625,000 francs.) Il n'est
pas besoin d'ajouter que sa seigneurie est catho
lique.
PRUSSE.
On écrit de Berlin Notre capitale sera aussi
dotée d'une seconde église catholique, qui va être
élevée dans le quartier dit du Champ de Koepnick.
Pour en couvrir les frais, une souscription a été
ouverte, elle a déjà produit 27,000 lhalers(i02,6oo
fr.), dont 10,000 (38,ooo fr.) ont été donnés par
S. M. le Roi.
Cette église sera bâtie sur le modèle de la
magnifique basilique de S'-Antoine de Padoue, et
elle sera dédiée saint Michel.
ITALIE.
On lit dans la Gazette des Tribunaux de Paris
La police pontificale vient de mettre la main
sur un fabricant de faux billets de la République
romaine.
Depuis longtemps en voyait circuler de faux
billets de cette espèce pour la somme de 5o écus
chacun, réduits, comme on sait, 35 (environ 190
fr.). On soupçonnait quelques-uns de nos déma
gogues qui entretiennent une correspondance sui
vie avec les frères et amis réfugiés en Piémont^
Enfin, la police eut lieu de soupçonner un négociant
en châles dans la Via Fraltina, près du Cours un
brigadier de gendarmerie se transporta chez cet
individu, nommé L. Cardinali, qui habitait avec
sa femme et sa fille, et qui avait chez lui demeure
un capitaine de l'armée d'occupation.
Dès que le brigadier eut décliné ses noms et
qualités, eu exhibant en même temps son mandat,
Mu° Cardinali courut dans une chambre voisine, et
elle prenait ud détour pour emporter un paquet
scellé au cachet de son frère, lorsque le brigadier
qui ne la perdait pas de vue, se mit sur son chemin
et lui prit des mains le paquet. Sur ces entrefaites,
le capitaine rentra, et la demoiselle implora un se
cours qu'une femme ne demande jamais en vain
un officier français. Mais ce dernier demeura altéré
quand le brigadier de la gendarmerie romaine lui
eut dit Capitaine, il ne s'agit pas ici d'une affaire
politique, mais d'une fabrication de faux billets.
Effectivement, le paquet, ouvert la police
en présence d'un juge et de deux témoins mandés
cet effet, se trouva contenir une masse considé
rable de billets encore humides et auxquels il ne
manquait que les signatures. On envoya de rechef
la police cbez Cardinali, et ou trouva entre les
presses qui avaient servi imprimer les billets une
correspondance assez volumineuse avec un certain
prélat nommé Mgr. Gazzola, bien connu ici, colla
borateur de Sterbini dans le Contemporaneoet
qui réside Gênes en ce moment.
GRÈCE.
On lit dans le Courrier d'Athènes, du 6 avril
Le brigandage est aux portes de la capitale
une bande inconnue s^est précipitée sur la poste de
Tatoï, une distance de trois heures d'Athènes, et
a tué un gendarme; les autres ont eu peine le
temps de prendre la fuite. En apprenant cette
triste nouvelle, l'autorité a de suite expédié une
compagnie de gendarmes dans la commune de Ma
rathon mais les brigands s'étaient déjà transportés
ailleurs.
Le même journal donne la liste suivante des
bandes des brigands qui infectent en ce moment la
Grèce orientale
A. Calamata, ayant sous ses ordres 25 hom
mes Tasso Vlacho, 20 J. Zellanéo, 20 Arvaniti,
i5; Kyriako, i5; Lycostrati, 10j Evaogeli Cat-
zoula, i5; Kelepouri, 12; Slameloyanni10;
Corloyeorghéï, i5; Segdetza, i5; Gheladovoro,
i5; Coutzolelénia 7; Panago Moraïti, 12; Cara-
panayotaki10; Charalambo Ftero, 10.
INDOUSTAN.
Une conspiration a été découverte dans le Né-
pauldans le but d'assassiner le général Jung
Bahadour, arrivé récemment d'Angleterre. Les
conspirateurs étaient le propre père et le frère
du général.
V1IV
De Administratie der Burgerlyke Gods-
huizen binnen Ypre, maekt bekent dat zy in
haere gewoone Vergaedering-zael in het Belle
Godshuis in de Rysselstraete, zal overgaen den
VRYDAG 25en APR1L i85i, ten twee uren na
middag tôt de openbaere Aenbesteding der leve-
ring van
Welke levering zal moeten gedaen worden in
de Gestichten door de Administratie aen te wyzen
en in al zulk getal als dat zy zal in raede vinden,
binnen de maenden Mey, Juny, July en Augustus
i85i, volgensde voorwaerden berustende ter Se-
cretarie van gemelde Godshuizen, alwaer de lief—
hebbers mogen en kunnen lezing nemen.
(1) Dat elh het voorl zegge.
L'Office franco-belge, 17, Petite rue des
Dominicains, Bruxelles, reprend les contrats des
souscripteurs des compagnies françaises d'as
surances sur la vie, qui n'ayant pas continué
leurs versements sont frappés de déchéance, et
leur rembourse les fonds qu'ils ont versés. (4)
Le Collège des Bourgmestre et Êchevins
porte la connaissance des habitants, qu'aux
termes de l'article 8 de la loi du 3 Mars i83j,
de l'article i4 de celle du 3o Mars 1836 et de
L'article 5 de celle du 1" Avril i843, les listes
des électeurs pour les Chambres, la Province et
la Commune, Jormées sur les râles des contri
butions payés en cette ville, se trouveront affi
chées sous le péristyle de la Halle Nieuwwerk
dater du Dimanche 20 du courant.
Toute personne qui croirait avoir des récla
mations former, soit contre sa non inscription,
soit contre une inscription indue, est invitée
s'adresser dans le délai de quinze jours
l'autorité locale.
Il y a lieu de rappeler ici aux intéressés
qu'il ne peut être tenu compte l'électeur que
de la quotité des contributions versées au profit
de l'Etat et qu'en outre, pour avoir droit
l'inscription sur la liste des électeurs pour les
Chambres et la Province, il est tenu de justifier
du payement pendant une année avant celle de
l'élection, si c'est en contribution foncière, et
pendant deux années, s'il paie en impôts directs
de toute nature.
Fait l'Hôtel de Ville Ypresle 18 Avril
i85i.
les bourgmestre et êchevins,
B. VANDERSTICHELE.
par ordonnance
Le Secrétaire,
J. DE CQDT.
ïpres, laipitnerie-Librairie, de Oéairé Lambin-Mortier,
éditeur-propriétaire, rue de Lille, 10 près la Graud'Place.