MEUBELEN FAMILIE GOEDEREN: AVIS IMPORTANT. ADJUDICATION AVIS 3 ÉTAT-CIVIL DE LA VILLE D'ÏPRES QUI TROUVERA DES AMATEURS. Voulez vous apprendre battre mon naie? eh bien!, moyennant quelques pièces de dix florins des pays-bas, le Lion efféminé vous l'enseignera.... Adressez vous cet ouanderon de Monsieur le gouverneur sans aucune perte de temps, il cherche de quoi trouver en battre maintenant, pour opé rer le remboursement de certains droits que i>lr V. D. B. G. a avancés pour lui, il y a déjà deux ou trois ans!! VERKOOPING EFFECTEN YAN MENAGIE, OPENBAERE VERKOOPING Notaris C^STSLBIIT te Meenen, AU RABAIS. pensée de lui proposer de prendre quelque peu d'aliment pour réparer ses forces; Debois l'a ac cepté avec beaucoup de reconnaissance. Après celte petite réfection, on est venu annoncer que la voiture qui devait le transporter au chemin de fer attendait la porte. Le patient s'est levé, et après avoir remercié les gardiens de leurs soins, il est monté en voiture avec l'aumôuier quatre gen darmes faisaient escorte. Arrivé l'embarcadère, il a accepté un peu de liqueur qu'on lui a offert pour le restaurer. Pen dant tout le trajet il a été calme et résigné, s'eu- tretenant avec ceux qui l'entouraient sur les fu nestes circonstances qui l'avaient poussé au crime. Il manifestait le plus vif regret de la mort de sa victime, qu'il eût voulu, disait-il, pouvoir rendre la vie. Le convoi, parti de Nîmes 'a six heures, est arrivé six heures trois-quarts Beaucaire. Desbois a été déposé h l'Hôtel-de-Ville, où il devait subir les préparatifs de l'exécution pendant qu'on pro cédait a la fatale toilette, il a affirmé, en présence de M. le commissaire et de toutes les personnes qui l'entouraient, que le nommé Roland, qu'il avait autrefois inculpé d'être son complice, était parfai tement innocent, qu'il avait été poussé a le faire par la déposition de cet individu, qu'il trouvait trop chargée. Il déclare que ses vrais complices sont ceux qui lui ont suggéré de mauvais conseils et qui lui ont fourni les moyens de perpétrer son crime. Apercevant, parmi le groupe nombreux qui l'en vironnait, l'agent de police contre lequel il avait teuté de tirer deux coups de pistolet et qu'il aurait sans doute aussi tué, si la poudre dont ils étaient chargés n'avait pas été de mauvaise qualité, il se jette genoux pour lui demander pardon de cet attentat. L'heure suprême avait sonné; Desbois s'est mis en marche d'un pas ferme, refusant absolument les secours des exécuteurs qui voulaient le soutenir. Arrivé sur l'échafaud, le patient a demandé adresser quelques mots la foule compacte qui se pressait autour de l'instrument de son supplice, et qui était venue de toutes les localités voisines. S'approchant vers la rampe, il a prononcé, d'une voix forte et bien accentuée, les paroles qui sui vent Jeunes gens, j'ai été mal inspiré; ce sont de mauvais conseils qui m'ont conduit l'échafaud N'écoutez point ceux qui, sous prétexte de ré- publicanismese font les prédicateurs des doc- trines démagogiques, et n'ont d'autre but que de précipiter la société dans toutes sortes de inal- heurs soyez unis, mais pour le bien et pour le plus grand bien Après ces paroles qui, comme on le pense bien, ont profondément iinpressioné la foule, Des- boisa reçu les derniers adieux de son confesseur et un gage bien précieux de sa réconciliation avec Dieu. Il s'est remis aux mains des exécuteurs, une minute après, il avait expié son crime, la justice humaine était satisfaite, et les bons senliiueus avec lesquels il a subi son supplice font espérer qu'il trovera grâce au tribunal de Dieu. Voici de nouveaux détails sur la scène de Cbâ- lon-sur-Saôrie Une scène affreuse et sans exemple a jeté, le 9 de ce mois, la consternation dans la ville de Chalon- sur-Saône, où était détenu l'assassin Claude Mont- charmont, condamné a mort par la cour d'assises. Le matin, h six heures, le greffier de la prison vint lui apprendre que son pourvoi en cassation était rejeté, et l'apparition presque simultanée de l'au mônier, M. Mazoyer, apprit au condamné qu'il n'avait plus d'espérance eu ce monde. Alors il eutra dans un violent désespoir, et s'écria On m'a trahi on m'a trompé Je ne veux point mourir Qu'on me doune au moins deux heures pour me préparer Bientôt les deux exécuteurs vinrent pour pro céder a la fatale toilette. Montcharraout, au moyen d'un sabot, avait barricadé sa porte, et l'on dut employer la force pour entrer dans sa cellule. Doué d'une force herculéenne, il résista avec énergie; il fallut de longs effort pour le lever, l'habiller et le garrotter. On le hissa sur la charrette on le mena jusqu'au pied de l'échafaud. Lorsqu'on voulut le descendre et lui faire monter les degrés, il parvint a accrocher ses pieds aux marches en bois, et de ses larges et robustes épaules se retenir avec une vi gueur surhumaine. Alors commença une lutte hor rible les deux exécuteurs voulurent l'enlever, leurs efforts furent vains. Montcharmont, dont les forces étaient centuplées par le désespoir, résista toutes leurs tentatives, en appelant son secours, invoquant le nom de son père et de sa mère et em brassant convulsivement le Christ que le digne M. Mazoyer ne cessait de lui présenter en l'exhor tant la résignation. La foule était immense; mais aucune des spec tateurs n'intervint, tant est grande l'horreur de la peine capitale, même lorsqu'elle est justement ap pliquée. Au bout de cinquante-cinq minutes, les exécuteurs, épuisés de fatigue, furent forcés de renoncer 'a l'exécution, et de ramener Montchar mont en prison. M. le procureur de la République a immédia tement expédié un exprès au procureur-général de Dijon. En attendant une réponse, l'iustruinenl du supplice est resté debout sur la place publique. A 4 heures, Montcharmont vivait encore. Reintégré dans la maison d'arrêt, l'assassin Montcharmont a été gardé vue. Il n'a voulu pren dre aucune nourriture et n'a cessé de faire eotendre des cris lamentables. A 4 heures 1/2 l'exécuteur de Dijon est arrivé. Montcharmont a de nouveau été lié, mais cette fois de manière ne pouvoir faire aucun mouvement. Pendant ce temps, deux compagnies du 65* de I igné et la gendarmerie ont fait évacuer la place Ronde. La foule était très-nombreuse. A 5 heures, Montcharmont a été ramené sur la fatale charrette. Arrivé au pied de l'échafaud, il a déposé une suprême coufession dans le sein du prêtre qui l'accompagnait. Les exécuteurs se sont ensuite emparés de lui, et l'ont porté sur la plateforme. Là, se retournant vers la foule, il s'est écrié d'une voix forte et intel ligible Amis, priez Dieu de me faire grâce Il venait d'achever et de baiser le crucifix et sou con fesseur sa tête tombait sous le glaive de la loi. Telle a été la triste fin de cet assassin qui, pendant un mois, a tenu tout un arrondissement suus la terreur de son nom et de ses menaces. Montcharmont avait 39 ans. Du 11 liai au 19 Inclus. naissances. 7 Du sexe masculin. rr. n - ex Total, II. 4 Du sexe iémimn, Un mort-né du sexe féminin. mariages. 1. Devaux, Téophile, âgé de 23 aus, serrurier, et Procureur, Clémence-Fidèle, âgée de ut> ans, dentellière. 2. Michiel, Joseph-Jean, âgé de 24 aus, charpentier, et De- groote, Virginie-M a thilde, âgée de 23 aus, dentellière. 3. Baratto, Charles*Alphonseâgé de atj ans, ébéniste, et Dewniter, Mai ie-Louise-Coustauceâgée de 25 ans, den tellière. 4. Clarys, Ange-Albert-Bruno, âgé de 27 ans, cordonnier, et Vlaemynck, Barbe-Julie, âgée de 26 ans, domestique. décès. t. Decorte, Louis-Michelâgé de 75 ans, journalier, époux de Thérese-Victoire Vaiilitcke, rue de Menin. a. Dubameeuw, Colette-Françoise, âgée de 60 ans, dentel lière, célibataire, rue de Lille. 3. Wullems, Catherine-Cécile, âgée de 70 ans, dentellière, veuve de Théodore-Joseph Bonnette, rue des Chiens. 4- Brault, Julien, âgé de 88 ans, journalier, veuf de Rose-Claire Messely u, époux de Pélagie-Rusale Heveraedt, rue de Menin. enfants au-dessous de 7 ans. Masculin 1 T - Féminin. 4 van en DONDERDAG 22"n MEY i85t, om 2 uren namiddag, ten sterfhuize van Marie-Joanna Cambier, in de Dixmudstraet, N° 61, binnen Ypre. (1) door het ampt van den VA.Y DR VDLGEXDE Onder den 1" koop. Een schoon en gerie- velyk WOONHUYS met Stallingen, Scheur, ver- dere Gebouwen en zeven aren negentig centiaren, in Cour, Bolletraede en Graspleyn zynde eene aloud gekalante herberg genaemd het Kanon, staende en gelegen op Meenen bnyten d'Ypersche poort zeer na by de stad, gebruykt ddor de \ve- duwe Sieur J. BDelva tôt 1 october x 851 Onder den 2en en 3"° koop.Een WOON- HUIS met Logting en eenen MOESHOF beyde hondende aen den eersten koop, gebruykt te weten den 2'" koop, door Augu Libert rnits 7 frs te maende, en den 3" koop door de gezegde weduwe Delva. En onder den 4tn koop. Een TWEE WOONST met 8 aren 85 centiaren LAND op 't gemelde Meenen buyten langs den Hoogenweg naer Wervick, te samen verpagt i3 fr® te maende. INSTEL DYNSDAG 27 MEY OEERSLAG DYNSDAG 10 JUNY 1031 iu de bovengemelde herberg het Kanon ten vier uren namiddag precies. Instcl eu Hoogpennlngcn te vrluuen. De liefhebbers konnen 00k kennis neemen der veylings voorwaerden by den Notaris DELEFOR- TRIE te Gheluwe. (1) L'Office franco-belge, 17, Petite rue des Dominicains, Bruxelles, reprend les contrats des souscripteurs des compagnies françaises d'as surances sur la vie, qui n'ayant pas continué leurs versements sont frappés de déchéance, et leur rembourse les fonds qu'ils ont versés. (8) Le MARDI 20 MAI i85i, 10 heures du matin, dans la Salle des séances de I'Institution royale de Messines, sera procédé VADJUDI CATION, au rabais de la fourniture de 55,000 Briques, Chaux, Sable, Pierre de taille, Briquettes, Ardoises, Bois, Fer, Clous, Serrures, Zinc, Plomb, Verre a vitre, etc., et des travaux de Charpente, Menuiserie, Maçonnerie, Plafonage, Peinture, etc., pour la construction d'un Bâtiment usage de lieux d'aisance pour le dit Établissement, estimés par devis 4,o85 francs 11 centimes.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1851 | | pagina 3