HOFSTEDE
conséquence directe elle se prête plus que
toute autre langue servir d'organe aux
membres de la famille humaine, doués de
ce génie propre et d'une puissance de sen
timents et d'idées toute particulière. Dès
lors, négliger la langue ou la vouloir dé
raciner; c'est compromettre l'avenir de la
littérature nationale. Ah! ne désespérons
pas pour elle, malgré l'état d'abaissement
où elle végète; ne désespérons pas de l'a
venir; Vers le milieu du I8"ine siècle, alors
que les langues italienne, française, es
pagnole, anglaise avaient déjà produit tant
de chefs-d'œuvre, l'allemand, si l'on ex
cepte quelques antiques productions du
moyen âge, ne comptait aucune œuvre
littéraire de mérite, et le beau monde de
cette vaste contrée rougissant de sa langue
maternelle affectait de parler français.
Trois quart de siècle sont peine écoulés
que déjà une myriade de poètes et d'écri
vains en tout genre assurent la littéra
ture allemande une place incontestable
au premier rang des littératures modernes.
Aussi le sceptre des belles-lettres a-t-il
passé travers les siècles d'une nation
une autre: de l'Italie l'Espagne, de l'Es
pagne l'Angleterre, de l'Angleterre la
France, de la France l'Allemagne. Pour
quoi la langue flamanden'aurait-elle jamais
son tour?
Tribunal correctionnel de Marche.
FRANCE. Paris, 7 juillet.
ITALIE. Florence, 30 juin.
Studie van M" VANDERMEERSCH,
Notaris, te Ypre.
wrats W1UD1B,
HOVENIERHOF, ZAEILAND
RENTEN EN OBLIGATIEN,
TE KOOPEN BINNEN YPRE.
Ingesteld 30,000 francs.
Ingesteld 5,600 francs.
Ingesteld 1,750 francs.
Ingesteld in masse 21,500 francs.
Ingesteld in masse 18,650 francs.
Une correspondance particulière de l'Angleterre
nous apprend que quatre nouveaux évêques vien
nent d'être nommés par le Pape dans ce pays; ce
sont
Le D* Turner, de Manchester, pour l'évêché de
Solford.
Le Dr Errington, de Manchester, pour l'évêché
de Plymouth.
Le D1 Grant, résidant actuellement a Rome,
pour Southraard.
Le Dr Purgess, de Clifton.
L'évèque de ce dernier diocèse, M. Henderen,
est transféré au nouveau diocèse de Nottingham.
S. M. le Roi, les princes et la princesse Charlotte
sont arrivées au château de Laeken.
Le Roi des belges était accompagné, en quittant
Londres jeudi matin pour le continent, par le
prince Auguste de Saxe-Cobourg et le prince de
Linange.
Au moment où le convoi royal approchait, un
grand nombre de personnes qui se promenaient a
l'Allée-Verte, sont accourues la coupure du che
min de fer, et il y avait bien trois ou quatre cents
spectateurs quand le Roi et les princes sont des
cendus de voiture.
En ce moment une jeune fille de 16 ou 17 ans,
a traversé la foule et s'est précipitée aux pieds du
Roi et lui présentant une pétition. Le Roi l'a re
levée, lui a adressé quelque paroles bienveillantes
en lui donnant l'assurance qu'il examinerait sa
pétition avec la plus vive sollicitude.
Contrairement a ce qu'ont annoncé des jour
naux d'Anverset de Bruxelles,nous apprenons que
la recette sur les sucres a éprouvé au 3o juin der
nier un nouveau déficit que l'on évalue de 5oo,ooo
a 35o,ooo francs. Ce fait, conforme a nos prévi
sions, aura par conséquence de faire élever le ren
dement a l'exportation a environ 80 p. c.
La journée de samedi a été marquée Anvers
par plusieurs accidents malheureux. On y a con
staté huit morts subites, six hommes et deux fem
mes; le soir, un domestique, portant un enfant sur
le bras, est tombée, elle s'est relevée sans le moin
dre mal, mais l'enfant était mort.
Le célèbre chimiste Guillet de Chamberi a
fait dernièrement une découverte importante. Il
a trouvé dans un bois un acide qui pourrait rem
placer dans la teinture tous les procédés connus
jusqu'ici. [Foce nel Deserto.)
La petite république de Saint-Marin était
depuis longtemps le point de réunion d'une foule
de révolutionnaires qui exerçaient un tel lerro-
2
risme, que le gouvernement leur était entièrement
soumis. Les gouvernements de la Toscane et de
l'Etat du Pape n'avaient pu mettre un terme cet
état de choses jusqu'à ce qu'enfin des troupes au
trichiennes sont entrées dans la ville de Saint-
Marin, ont arrêté une quarantaine de ces héros de
révolutions, qui ont été munis de passeports forcés
et envoyés soit en Angleterre, soit en Amérique.
La femme Collignon a se défendre d'une ac
cusation grave. Elle est prévenue de rébellion en
vers un officier ministériel dans l'exercice de ses
fonctions, d'avoir outragé ledit officier ministériel
et même de lui avoir causé des blessures avec
effusion du sang.
L'huissier S.., principal témoin, est appelé et
raconte sa piteuse odyssée.
Il s'était au domicile de la prévenue pour pro
céder aune éjection de personnes et de meubles...
terme technique aussi barbare que la chose elle-
même. Avertie par une sommation préalable, la
femme Collignon avait fait ses aprovisionnements
de siège, et depuis plusieurs jours elle tenait son
habitation soigneusement barricadée.
Mais profitant d'un instant de négligence, l'huis
sier était parvenu dans le corps de la place, accom
pagné de deux gendarmes. Sans se déconcerter la
prévenue avait longtemps et courageusement dé
fendu ses pénates unguibus et roslromais enfin
elle avait dû céder la force. Cependant ses moyens
de résistance n'étaient pas épuisés. Saisissant le
moment où l'huissier se disposait célébrer son
triomphe, sous forme de procès verbal, elle s'ap
proche de son glorieux vainqueur et le coiffe d'un
vase rempli d'une eau quelconque.
La femme Collignon sourit au récit des atrocités
qui lui sont imputées. Le ministère public cherche
en vain la rappeler la gravité de la situation;
la prévenue reste manifestement sous l'impression
du souvenir de la singulière figure que faisait l'huis
sier coiffé du vase ruisselant.
Une légère discussion s'élève sur la nature du
liquide, la défense le présentant comme n'étant
autre chose que de l'urine propre. Le tribunal, eu
égard aux circonstances atténuantes, condamne la
femme Collignon trois mois de prison.
Elle se retire en souriant. L'huissier S. la suit
satisfait et bénissant les circonstances atténuantes
qui, dans son opinion consistent, paraît-il, en ce
que la femme n'a pas eu l'idée de lui faire avaler
le contenu du malencontreux vase.
actes du gouvernement.
Par arrêté royal du 6 juillet 1851le lieutenant-
général en disponibilité baron P. Chazal est placé
dans la disposition d'activité.
Des lettres de Lyon annoncent que les débats
de l'affaire dite Complot de Lyon commenceront
enfin du iâ au 20 de ce mois.
M. Fransoni, archevêque exilé de Turin, est
Paris depuis quelques jours.
M. Pelletan, médecin en chef de Bicêtre, qui
avait publié dernièrement dans un journal une
lettre où il signilait la réapparition du choléra dans
cet hospice, et qui depuis a publié une lettre at-
ténuative de la première, vient d'être suspendu
pendant un mois de ses fonctions, par le conseil
supérieur des hospices, pour avoir publié un docu
ment de nature inquiéter le public.
Le fait est qu'il n'y a pas eu Bicêtre de cas de
choléra proprement dit.
Le chef-lieu de la commue du Gost, canton
de Saint-Sever (Calvados), a disparu tout entier,
le mardi 1" juillet, midi, dans les flammes d'un
incendie dont on ignore la cause, et qui a consumé
de fond en comble vingt-et-une maisons. Une
femme infirme a péri; c'est la seule mort constatée
dans ce sinistre.
On écrit de Bagnères, le 2 juillet
Un affreux malheur vient d'empresssionner
péniblement les habitants de la vallée de Bons-
traou, dans les Pyrénées. Le 1" juillet, une société
venue de Bagnères entreprit l'ascension des roches
du Tarpan. Au nombre des touristes se trouvait
un jeune écrivain, M. Angelo de Sorr, auteur de
plusieurs romans justement remarqués, qui, arrivé
aux précipices s'écarta par un passage détourné.
Un instant après, on l'aperçut au-dessus sur une
anfructuosité surplombant le vide. A peine les
guides eurent-ils le temps de lui faire signe du
danger, que, saisi sans doute par le vertige, il se
détacha du roc et disparut dans l'abîme. M. de
Sorr avait vingt-cinq ans.
Le gouvernement Toscan a reçu en consignation
du gouvernement papal un certain nombre de
réfugiés expulsés de la république de S'-Marin
pour les expulser Livonrue pour l'étranger.
On écrit de Rome: L'assassin de Marco
Evangelisti a dit-on été arrêté. Dans diverses pro
vinces il a paru sur les murs des écrits qui mena
cent de mort les officiers autrichiens s'ils infligent
la peine du bâton des délinquants politiques. A
Rieti l'on fait des préparatifs pour l'arrivée de
3ooo autrichiens. L'armée française va être portée
i4,ooo hommes. On a accordé pour les loger la
partie du Quirinal où étaient autrefois les Suisses.
On lit dans Y Observateur romain, du 28
juin
C'est avec plaisir que nous annonçons que
M11* Edmonds, Anglaise, a abjuré le 16 le protes
tantisme, entre les mains de Mgr Talbol, et que le
sacrement de la confirmation lui a été administré
dans l'église de Saint-Jean-et-Paulpar S. E. le
cardinal Cagiano de Azevedo.
SCIIOONE PATRIMONIEELE
[HltUJfl© EM EMU,
MITSGADERS
ONROERENDE GOEDEREN.
i° Eene HOFSTEDE te Kemmel, groot 18
hectaren o5 centiaren; gebruikt met 1 h. 54 a.
20 C. Land, behoorende aen de Burgerlyke Gods-
huizen te Ypre, door Auguste Corneille, tezamen
mits i,i36 fr. 32 c. by de jare, boven de belas-
tingen.
2° Eenen HOVENIERHOF, groot 1 h.
5o a. 52 C. te pre buiten, wyk Siut Nicolais;
gebruikt door Angélus Kinooaen 182 francs
's jaers, boven de lasteu.
3° 1 h. 5t A. 10 c. ZAEILAND, te Wyt-
schaete; gebruikt door Barder en Barbez, raits
60 francs 's jaers, boven de lasten.
4° Eene VETTE WEIDEgenaemd de
Tweedam-weidete Lampernisse, groot 3 h.
o3 a. 23 c., en eene VETTE WEIDE, te Per-
vyse, groot 2 h. 16 a. 18 C., te zamen gebruikt
door sieur Joannes VanHoutte, aen 700 francs
's jaers, boven de lasten.
5° Twee VETTE WEIDENgelegen te
Nieucappelle, de eene groot 1 h. 4g a. 14 c. en
de andere groot 2 h. 75 a. 5o c. beide gebruikt
door sieur Louis Fan Kemmelbekeaen 600
francs 's jaers, boven de lasten.