VETTE GRAS,
ZAEI-EN DARINK LAND,
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Genaemd de SMISKENS,
OPENBAERLYK TE KOOPEN
BINNEN DE STAD YPEREN.
rjuents pour qu'on puisse se dispenser de les ana
lyser.
Le Précurseur dit que la stagnation sera la
conse'quence de la mesure prise par le gouver
nement. Le Journal du Commerce annonce que
plusieurs raffineiies congédieront samedi prochain
un grand nombre de leurs ouvriers.
On lit dans Y Univers
Lord John Russe! a réussi éloigner du par
lement un membre catholique dévoué sa foi (le
comte d'Arundel et Snrrey); niais nous lui appren
drons que, malgré ce succès, il n'en a pas fiui avec
les empiétements de l'Église.
Nous recevons de Rome deux nouvelles dont
nous nous empressons de faire part au noble lord.
S. E. le cardiual-préfet de la propagande a con-
sacrcré, le 6 juillet, Mgr l'évêqne de Sonthwark,
qui va partager avec l'archevêque de Westminster
le gouvernement spirituel de l'ancien vicariat
apostolique de Londres. La métropole de l'empire
britannique possédera doue bientôt dans son sein
un archevêque et un évêqne, car Msr Grant devait
quitter Rome aussitôt après sa consécration, pour
aller prendre possession de son siège.
«Nous ajouterons que le Souverain-Pontife,
non content d'avoir approuvé les décrets du Con
cile de Thurles, qui frappent de mort les Facultés
de la Reine, a désiré que la Sacrée-Congrégation
de la Propagande souscrivît pour une somme im
portante en laveur de l'Uuniversité catholique
d'Irlande. Le désir de Pie IX n'a pas tardé b se
réaliser, et le vénérable archevêque d'Armagh a
reçu les fonds destinés par le Souverain-Pontife
l'établissement de l'Université irlandaise. Com
ment lord Clarendon va-t-il accueillir ce cadeau
LISTE DES JURÉS. - 3"" trimestre. -
aerie.
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F. Tavernier, receveur communal Pilthem.
Ch. Janssens, brasseur Oudeuburg.
A. David, brasseur Fumes.
L. Van der Meerschdocteur Moorslede.
1. Van der Gracht d'Eeghem, propriétaire Eeghem.
D. Callens, secrétaire communal Zwevezeele.
L. Dcbscluzesecrétaire communal Mouscron.
L. De Coninck, secrétaire comuiuual Waereghera.
J. De Serretpropriétaire Sl-Michel.
J. Van Aliemeersch, éckevin Zwevezeele.
C. Vau ^jieuwenhuyze, fabricant Harlebeke.
C. Bouchery, saunier Ostende.
L. De Jaegherartiste vétérinaire Nieuport.
D. Van Ackere, secrétaire communal Zweveghem.
J. De Potter, bourgmestre Schoore.
L. Hemeryck, bourgmestre Meulebeke.
C. Van der Heyden, propriétaire Ostende.
A. Verscheure, blanchisseur Courtrai.
E. Gheerbrandt, propriétaire Wacken.
H. Nolf-Vercruyssenégociant Courtrai.
C. De Roye, secrétaire communal Ruddervourde.
E. Ghekiere, avocat Courtrai.
J. Vervischpropriétaire Bruges.
G. De Negriconseiller communal Oostcamp*
«neaux s'était rendue au village; les plus fous applaudissaient,
les modérés se taisaient, les honnêtes gens s'attrislaient une
bande d'enfans jetaient des feuilles de roses sous les pas des
porteurs <le la divinité du jour.
Étiennette était calme, immobile; son beau front ne se
courbait ni sous la honte, ni sous la peur; mais son sein se
déchirait, et son âme priait le Seigneur, le seul Dieu qu'elle
reconnût, qu'elle adorât, le Dieu des chrétiens, le père du
Christ et des hommes.
Pendant cette longue marche triomphale, Étiennette eut
constamment les yeux tournés veis le ciel, tant sa douleur
avait besoiu de consolation suprême, tant ses adorateurs lui
faisaient pitié, tant elle craiguait de rencontrer, parmi ces
regards avides de curiosité, le regard de Marcel épouvanté.
Madame Guiraud feintait partout la foule, se trouvait au
•oiu de tous tel carrefours; elle ne voulait pas perdre de vue
un seul instant sa fille, car elle s'attendait la voir défaillir,
«t voulait qu'elle ne tombât que dans ses bras. Apiès deux
heures de promenades, de statious et de simagrées ridicules,
le oortége se rendit au temple payenet la déesse fut placée
sur l'autel.
Lorsqu'Étiennette se vit assise sur cette table sacrée elle
porta la main son front, qui lui sembla prêt éclater.
C'était dans cette vieille église vouée Saiut-Nicolas, que la
jeune fille avait accompli ses plus précieuses dévotions; c'était
aux pjeds de cet autel vénéré, redouté, qu'elle avait fait sa
première communioureçu le pain qui avait nourri son âme,
et juré uue fidélité chrétienne au rédempteur du monde.
Étiennette poussa un grand cri et chancela sur son trépied;,
ses jeues s'animèrent, sou rcgxrd lança des flammes, et elle
a5. Ameye-De Gheus, échevin Isehem.
26. Ryckaert-Delacroix, propriétaire Ostende.
27. H. De Schepper, avoué Bruges.
28. Verhaeghe-Vau Elslande, négociant Weryicq.
29. F. Van Cailiie, notaire Ostende.
30. J. Staesseus, marchand de vin Ostende.
JURÉS SUPPLÉMENTAIRES.
1. P. De Clercq, ingénieur Bruges.
2. De Caluwe-De Madridcommissaire de polioe Bruges.
3. H. Soetaert, pensionné de l'État Biuges.
4* A. De Nys-D'Hooghe, cabaretier Bruges.
■«--t.
L'Organe des Flandres annonce qne le con
seil communal de Gand vient d'êlre convoqué
d'urgence et que l'ordre du jour porte:
Proposition du collège de nommer une com-
mission spéciale chargée de veiller h ce qne les
intérêts de la ville de Gand soient sauvegardés,
en ce qui concerne les travaux publics projetés
par le gouvernement.
Lundi a été posée en présence des notabi
lités ries environs et de M. le sénateur Descliieter,
la première pierre d'une nouvelle église b Ghysel-
brechleghem.
Dimanche, vers 11 heures du soir, un meur
tre a été commis, b la suite d'une rixe, dans un
cabaret b Rertaix, sur un ouvrier nommé Édouard
Verhenne, âgé de 57 ans. Il a été frappé b la poi
trine avec une lime ét n'a pas survécu b ses bles
sures. Quatre individus, impliqués dans cette rixe,
ont été arrêtés.
Dimanche matin, b la station du pays de
Waes, une étincelle s'échappaul d'une locomotive,
a mis le feu b un magasin. La perte est d'environ
10,000 francs.
Une pétition, couverte déjà d'un grand nom
bre de signatures, circule b Liège, pour demander
l'abolitiou du droit d'octroi.
On écrit de Londres Pendant le court sé
jour qu'il a fait eu Angleterre, le Roi des Belges
a fait de nombreux achats b l'exposition de l'in
dustrie.
Le Roi de Prusse s'est engagé b contribuer b
la construction de l'église catholique de Saint-
Miche), b Berlin, pour une somme de 70,000 thalers.
ÉTA.T-CIV1L DE LA VILLE D'YPRES
Ou II tu 19 juillet Inelua.
naissances.
Du sexe masculini
Du «exe féminina a
Un mort-né du sexe masculin.
mariages.
1. Lebair, Pierre-Josephâgé de 35 ans, domestique, et
Ligneelâgée de aj «us, domestique.
décès.
i. Depuydt, Reine-Constance, âgée de 78 an», cullirtlrioe
épouse de Jean Ssryugedauw, S' Nicolas let Ypres.
a' Flamant, Julien-François, âgé de a3 ans, serrurier, céli-
bataire, rue de Menin,
déchira tout coup ses vêtements. Les patriotes présens cette
scène terrible, crurent au scandale et murmurèrent. On voulut
se rendre maître de la jeune fille; ou voulut la contenir, la
sermonner... soi us peidus!
La déesse de la Baison était folle! La voix seule de sa mère
pouvait la calmer.
Vf.
Trois jours après la fête de du 3o floréalÉtiennette, tou
jours en déineuce, se mourait la ferme des Moulins. Autour
de sou lit, la fermière Guiraud et la comtesse fondaient en
larmes.
La porte de la chambre s'ouvrit, et le maire de Saint-Pierre
se présenta sur le seuil.
A cette vue, madame Guiraud s'élança comme une hyène
en furie, et, s'armant d'un couteau, elle s'écria
Uu pas de plus, et tu es mort... Regarde, et va-t-en!
J'amène Marcel, répondit le fermierje veux que mon
enfant me pardonne.
Ton enfant' malheureux! tu n'as jamais mérité d'en
avoir... Mais tu souffres, n'est-ce pas? Le remords commence
te mordre le cœur... Eh bien! arrive donc... va voir ta fiile
et que ton châtiment commence
Guiraud se retourna, fit un signe Maicel qui se jeta dans
les bras de la fermière en pleurant, et la quitta pour venir
s'agenouiller auprès d Étiennette.
La jeune fille regarda autour d'elle aveo indifférence; puis
ses yeux, déjà voilés, ayant rencontré le visage de Marcel, elle
sembla sortir d'un long rêve, balbutia quelques mots, s'effoiça
de tendre la main son fiancé, qui se précipita sur cette main
3. Byrne, Marie-Placide, âgée de 75 ans, réiigieuse au couvent
des dames irlandaises, rue S* Jacques.
4. De Grave, Gustave-Pierre-Albert, âgé de 24 *ns» avocat,
célibataire, Graud'place.
5. Veikamer, Marie-Jeannette, âgée de 86 ans, dentellière,
veuve de Joseph Lebonrne de l'Hôpital S1 Jean.
6. Van Caloeo, Anne-Thérèse, âgée de 73 ans, rentière,
veuve de Joseph-Léopold Taelman, rue de la Bouche.
7. Pil, Sophie-Cornélieâgée de 27 ans, dentellière, céli
bataire, Quartier de Cavalerie.
8. Wyseur, Sophie, âgée de 63 ans, journalier, veuve de
Pierre-Léonard Leplae, S1 Jean lez Ypres.
enfants au-dessous de 7 ans.
Masculin
Féminin.
Total... 1.
âii§iCTi,
Etude du Notaire t^1t330zs,
a Ypres.
ADJUDICATION DÉFINITIVE le 23 Juillet
1851au cabaiêt I'Ouderdom b Reniugheljt a 4
heures de relevée, d'un MOULIN, Maison, Sta
bles, Grange et 5 hectares 12 ares 53 centiares de
TERRE A LABOUR b Reninghelst, occupé par
le sieur François Vandenbusse.lie au prii de
1000 francs par an par dessus les contributions.
Mise prix seulement 14,000 fr'.
Le même Notaire vendra de gré b gré en sod
étude une des plus belles FERMES de l'arrondis
sement d'Ypres, de la contenance de 21 hectares
4S ares 09 centiares.
VERSCHE1DE PARTIES
ALLERSCHOONSTE EN BESTE
LICGEXDE
D NI L A M PU Et KO 0§@I
WEST TEGEN DE KERKE,
EN EENE GOEDE PARTIE
NOORD-OOST VAN DE PLAETS,
-isgoeonm.
Koop. Eene overgoede partie VETTE
GRAS, gelegen in Lampernisse, west aen de
kerk, op het kadastrael plan, sekt.ie C. numéro
207 gekend met de grootte van 3 hektaren i4
aren 3o cenliaren, palende oost de Zadel-straet
en de Iser-beekzuid de zelfde beek, west Pieter
chérie pour la couvrir de larmes et de baisers. Puis, souriant
autour d'elle avec une grâce qui lui venait d'eu haut, l'ado
rable enfaut rendit sou âme aux angts avec un faible soupir.
▼II.
Le citoyen Giraud donna sa démission de maire, et fut
arrêté comme suspect peu de temps après. 11 était en route
pour Lyon, où l'attendait l'écliafaud, lorsque le 9 thermidor
lui sauva la vie. Mais, dévoré de remords et de chagrins, il ne
fit que traîner une misérable existence, et mourut, en se mau
dissant, dès l'aunée 1796.
Marcel s'était réfugié Chambéry, arec madame Guiraud
L'honuête et brave jeune homme ne tenait conserver ses
jours que pour veiller sur ceux de madame Guiraud. Tous
deux, rentrèrent en France avec le décret de l'amnistie; tous
deux revinrent la ferme des Moulins, près de la tombe d'È-
tienuelte. Marcel se fil paysan ce fut grâce sou zèle, sa
probité, son intelligence, que le comte et la comtesse de Pavy
durent de conserver leurs terres du Dauphiné; jamais il ne
voulut abandonner l'humble maison de sa fiancée; jamais il ne
se mêla aux hommes, si ce n'est pour partager ou pour guider
leurs plus rudes travaux jamais il ne mit les pieds au village,
si ce u'est pour assister aux offices du dimanche, et il employa
ses premières épargnes l'achat d'une concession perpétuelle
près du tombeau de sa fianoée.
C'est là que repose, depuis longtemps déjà, la dépouille du
meilleur des hommes, aux pieds d'Étiennette et de madame
Guiraud.
A. DE GOKDRECOIRT.
