TRÈS-BONNES TERRES DOMAINES. FRANCE. Paris, le 10 août. COMMUNE DE BAS-WARNETON 11 HECTARES 66 ARES 39 CENTIARES EN Pâture et Labour A VENDRE BAS-WARNÉTON. Mis prix 2,525 francs. Mis prix 1,050 francs. Mis prix 3,800 francs. Mis prix 7,500 francs. Mis prix 4,050 francs. Mis prix 3,550 francs. Mis prix 4,650 francs. Mis prix 1,450 francs. Le 1er, 3e, 4e, 6e et 8e article en Masse mis prix 12,500 francs. qu'il adorait. Son désespoir fut des plus violens, et, comme il était dans la nécessité de se remarier, k cause de son commerce, il crut, dès que son deuil fut passé, tromper sa douleur en épotisaDt la sœur de sa femme, dont les traits offraient une grande ressemblance avec ceux de la défunte. Mais, soit qu'il ne trouvât pas dans sa nouvelle épouse l'hu meur et les qualités de l'ancienne, soit qu'il entrât dans les dispositions de son propre caractère de rester inconsolable, cette union ne lui rendit ni le calme ni le bonheur. La dame b... avait été enterré dans un caveau de famille, situé au cimetière Montmartre. Son mari venait souvent se renfermer dans ce lieu funèbre et y passait des heures entières. Il s'obstinait ainsi nourrir son chagrin, et on remarquait depuis quelque temps une altération sensible dans ses facultés intellectuelles. M. b... avait fait fabriquer dernièrement par un habile ouvrier une espèce de châsse ou reliquaire d'une assez grande dimension. Avant-hier, il em porta avec lui cet objet au cimetière. Lorsqu'il revint k la tombée de la nuit, il le tenait encore entre ses bras, et alla le serrer dans une chambre, dont il retira la clef, afin que personne n'y pé nétrât. Vers minuit, M. b,.. se renferma dans cette pièce; sa femme vint, a plusieurs reprises, frapper h la porte et l'inviter k rentrer dans sa chambre; mais il ne voulait rien entendre et s'obstinait rester. M"" b!.. prit alors le parti de se coucher, et après deux ou trois heures d'insomnie, elle com mençait s'endormir, lorsque, tout coup, une formidable détonation vint la réveiller en sursaut. M"1' b... fut bientôt sur pied et appela ses com mis, qui logent l'étage supérieur, et qui venaient aussi de se lever. S'étant tous dirigés vers l'endroit où se trouvait M. b..., ils sentirent une odeur de poudre. La porte céda bientôt aux efforts qu'on fit pour l'enfoncer, et l'on vit, spectacle horrible! M. b... accoudé sur une table, et tenant embrassée une tête humaine passée l'état de squelette, et laquelle adhéraient quelques lambeaux de chair pourrie. Il s'était fait sauter le crâne a l'aide d'un pistolet, qu'il tenait encore dans sa main droite; son sang inondait la tête de mort sur laquelle ses lèvres étaient appuyées, comme s'il lui eût fait un suprême adieu. Celte tête était celle de la première femme de M. b..., qu'il avait exhumée avec une peine infinie, qu'il avait séparée du tronc, et rapportée dans la châsse dont nous avons parlé. Cette tête était celle de la première femme de M. b..., qu'il avait exhumée avec une peine infinie, qu'il avait séparée du tronc, et rapportée dans la châsse dont nous avons parlé. M. b... avait passé la nuit écrire diverses dis positions testamentaires; il demaudait, dans l'une d'elles, qu'on l'enterrât avec la tête de sa femme, qu'il ne voulait plus quitter. {Droit.) On lit dans le Btillelin de Paris Un ami de M. Thiers, M. Roger du Nord, qui revient d'Écosse, avait annoncé que le prince de Joinville acceptait la double candidature que ses amis lui offraient k Paris et a la présidence de la République. Mais voilk que d'autres personnes affirment avoir lu uue lettre adressée par le prince k son aide-de-camp, le contre-amiral Hernoux, dans laquelle il déclare se refuser formellement a servir d'instrument passif la coterie des impatients. Cette dernière nouvelle nous paraît la plus vraisemblable, car elle est plus conforme aux vé ritables intérêts de la famille d'Orléans. Le bruit est répandu a Rome qu'il sera pro cédé k la béatification de R, Père Claver, de la Compagnie de Jésus, le deuxième dimanche de septembre. D'après une correspondance les prépa ratifs pour cette importante cérémonie seraient déjà faits dans l'église de Saint-Pierre. [BELGIQUE.) de Occupés par les sieurs Augustin Jean D'hondt D'hondt Delevoye, Augustin Dujardin et Fleu- rice Camerlynck Avec gain d'enchères en totalité ou par parties. Le JEUDI 21 AOUT 1851, a trois heures après midi, a Warnèton, en I'hôtel des messageries, chez le sieur Camerlinck, il sera ADJUGÉ DÉ FINITIVEMENT par M* ROMMENS, Notaire k Warnèton, les Biens immeubles énoncés au texte, dont la désignation suit Article premier. La moitié k prendre au couchant, de 2 hectares 12 ares 65 centiares de Labour, plantés de Saules et d'Aunelles, situés a Bas-Warnèton tenant la totalité, de levant aux terres du sieur Van Eslande, occupés par le sieur Charles Blick, de couchant au même, occupation d'Augustin D'hondt de midi au chemin conduisant au Moulin-de-Buffle, de nord k M. Van Elslande et k demoiselle Moucheron, courant d'eau entre deux. Cette moitié est occupée par le sieur Augustin- Jean D'hondt, par bail expirant le premier Oc tobre i854. Article deuxième. 1 hectares 24 ares 4 cen tiares de Labour, compris une petite portion de Pré au nord, avec une Maison divisée en trois de meures tenant de levant et midi la propriété du sieur Becquart, occupée par Augustin D'hondt de couchant k un chemin conduisant k celui de Bas- Warnêlon, de nord k l'occupation de la dame veuve Lausmonier. Cet article est planté d'Ormes et de Bois-Blancs. Article troisième. 17 ares 72 centiares de Labour, tenant de levant au chemin conduisant de Bas-Warnêton a Houlhem, de couchant k l'ar ticle suivant, de inidi k l'occupation de François Six, de nord k celle de la veuve Lausmonier. Article quatrième. 55 ares 44 centiares de Labour, plantés de Saules; tenant de levant k l'article précédent et k la veuve Lausmonier, de nord k cette dernière et k Louis Lepée, de midi k M. Vandermeersch, de couchant k l'occupation de la veuve Lausmonier. Article cinquième. 70 ares 88 centiares, plantés de Saules, en Labour; tenant de levant k l'occupation de Pierre Paret, de couchant k celle de la veuve Demulier, de midi aux terres de M. Dekeyser occupation de Pierre-Antoine Claies, de nord au chemin conduisant au Moulin-de-Buffle. Article sixième. La moitié k prendre, du côté du levant de ladite pièce, de 2 hectares 12 ares 65 centiares de Labour, dont l'autre moitié, désignée plus haut, est occupée par le sieur Au gustin-Jean D'hondt. Les cinq derniers articles, contenant ensemble 5 hectares 54 ares 4o centiares, sont occupés par le sieur D'hont- Delevoye, par bail expirant le premier Octobre i854. Article septième. 35 ares 28 centiares de r^ABOUR, tenant de levant k la propriété et occu pation du sieur Dujardin, de couchant k l'occupa tion du sieur Corman, de midi au manoir de l'occupeur,de nord k l'occupation dusieurLeconte. Cette partie est occupée par le sieur Augustin- Joseph Dujardin, par bail expirant le premier Octobre i854. Article huitième. 1 hectare i4 ares 66 cen tiares planté de Saules, en Labour; tenant de levant et nord aux terres de M. Debrigode, occu pées par la dame Lausmonier; de midi k l'occu pation d'Augustin D'hondt, de couchant a M. Galle et k la veuve de Jean-Baptiste Jacques, de Warnèton. Article neuvième. 2 hectares 20 ares 5o centiares de Labour, tenant de levant et raidi aux terres de M. Debrigode, occupation de la veuve Lausmonier; de couchant k la partie sui vante, de nord au grand chemin de Comines k Messines. Article dixième. 79 ares 38 centiares de Pâture, en"face du cabaret de la Garde de Dieu, entourés de haies; tenant de levant k l'article pré cédent, de couchant k l'occupation d'Olivier Du jardin, de midi k celle du sieur Six-Bonte, de nord au grand chemin de Comines a Messines. Cette partie est plantée d'Onnes et Bois-Blancs et d'un Peuplier. Article onzième. 79 ares 38 centiares de Labour, plantés de Saules; tenant de levant aux terres de Xavier Matelin, de couchant au sieur Baelde, de midi a M. Debeauval, de nord au che min du Buffle. Article douzième. 1 hectare 4i ares 12 centiares de Labour, tenant de levant k la pro priété de M. Debrigode, de couchant k l'occupa tion d'Augustin D'hondt, de midi k la partie suivante, de nord k l'occupation du sieur Becquart. Article treizième. 55 ares 28 centiares de Pré, planté de Saules; tenant de levant k M. Debrigode, de couchant k la propriété de M. Bec quart, de Comines, occupée par le sieur Coisne, de midi k l'occupation de Charles Becquart, de nord k l'article précédent. Ces six derniers articles, comprenant ensemble 6 hectares 70 ares 38 centiares, sont occupés par le sieur Fleurice Camerlynckpar bail expirant le premier Octobre 1854. Ledit M" ROMMENS et M" BRICE, Notaire k Radinghera, sont chargés de cette vente. 1 des Il sera vendu publiquement au plus offrant sur la Grande Place k Ypres, SAMEDI 16 AOUT i85i, k 11 1/2 heures précises, une JUMENT de 8 ans, provenant du Régiment de Chasseurs et une autre JUMENT de u ans, provenant du Régiment de Lanciers, (îj

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Le Propagateur (1818-1871) | 1851 | | pagina 3