Slaet op 5,400 francs.
Slaet op 3,000 francs.
Slaet op 3,060 francs.
Staet op 4,600 francs.
TE HEUREN
DEN DOLFYN,
la famille est employée dans la dorriesticité du pa
lais avait contract une fièvre pernicieusecausée
par la perle de son père, mort il y a peu de temps,
et aussi par l'influence de la saison, qui a multiplié
a Rome les maladies de ce caractère et y a fait dans
ces derniers mois un grand nombre de victimes.
Malgré les soins éclairés du médecin de la
famille pontificale et de ses parents, la jeune
malade fut bientôt toute extrémité. Le vice-curé
du palais, qui est de fondation, comme on sait, un
religieux de l'ordre des Auguslios (Mgr. le sacriste,
du même ordre, est le curé titulaire), lui avait ad
ministré le sacrement de l'extrême-onction, et avait
récité la prière de la recommadation de l'âme. On
n'attendait plus que son dernier soupir.
Il faut, pour se rendre compte du prodige qui
va se produire, faire connaître nos lecteurs que
pendant le cours de la maladie le vice-curé avait
plusieurs fois engagé la pieuse malade invoquer
un vénérable serviteur de Dieu de l'ordre des Au-
gustins, dont on poursuit le procès de béantifica-
tion, et qu'il avait même fait mêler aux potions de
la malade quelques petits fragments des habits du
vénérable. D'un autre côté, suivaut l'usage des
familles religieuses, on avait porté dans la chambre
de la moraute le Santo-Bambino de l'Ara-Cceli,
demandant ces dernières ressources de la foi une
guérison que la science humaine ne pouvait plus
douner.
Retournons maintenant auprès du lit de la
mourante, et nous la trouverons plongée dans un
sommeil profond, dont elle se réveillera bientôt le
sourire sur les lèvres, pour raconter qu'elle a vu le
saiut Enfant-Jésus, ayant ses côtés un vénérable
serviteur de Dieu revêtu de l'habit des religieux de
Saint-Augustin. Elle ajoute qu'elle se sent guérie,
mais que sa faiblesse est très-grande, et elle de
mande un bouillon pour la fortifier. On satisfait ce
désir, qu'on croit inspiré par les dernières agitations
de l'agonie; mais la malade, qui a senti l'action de
la grâce et qui sait bieo qu'elle est guérie, se lève,
se débarrasse de tous les sinapismes, de tous les
vésicatoires dont son corps était couvert, et qui n'y
ont laissé aucune trace, et dès le lendemain matin
elle se rend l'église de l'Ar^-Cœli, distante de
plus d'une demi-lieue, pour y remercier le Santo-
Bambino et le serviteur de Dieu qui l'ont rendue
la vie et la santé.
On comprend la sensation qu'un fait de cette
nature a dû produire sur une population pleine de
foi, surtout la veille de la cérémonie du 21, qui
mettra solennellement sur les autels, en le plaçant
au rang des bienheureux, le véuérable père Clavcr,
de la société de Jésus, et la suite du triduo qui a
été célébré Saint-André-della-Valle, en répa
ration de l'outrage sacrilège fait la madone du
Yicolo dell' Abate Luigi. Nos lecteurs nous sauront
gré de leur dire quelques mots de cette cérémonie
et du fait qui y a donné occasion.
On se souvient que l'année dernière le colonel
Nardoni, assailli par deux sicaires, échappa provi
dentiellement a la mort. Il se trouva que le théâtre
de cet événement était précisément au-dessous de
la Madone placé au coin du Vicolo dell' Abate
Luigi. Le colonel attribua son salut'a la protection
de la sainte Vierge, et pour lui témoigner sa re
connaissance il fit soigneqsement restaurer l'image
qui l'avait protégé, et que l'isolement du lieu où
elle était placée avait fort négligé.
La démagogie, b ce qu'il paraîtgardait ran
cune a la Reine des Cieux d'avoir couvert de sa
protection un homme dont la mort eût été si pré
cieuse a la cause républicaine, et elle s'en est ven
gée sur l'image que le colonel avait réparée et
embellie. Une main sacrilège et démocratique
profitant de la faveur des ténèbres et de la sollitude
du lieu, brisa, il y a quelques jours, b coups de
pierre, le cristal qui garantissait la sainte image,
et mutila ses traits béuis. Cet outrage brutal remplit
d'horreur et d'indignation toute la ville, et S. Em.
le Cardinal-Vicaire reçut aussitôt de très-nom
breuses et très-instantes prières pour qu'il daignât
ordonner une cérémonie expiatoire. Ces supplica
tions, qui étaient celles de tout le peuple romaiu,
car la République, qui a fait tant de mal n'a pu
entamer le culte traditionnel et si cher de la Ma
done, furent écoutées favorablement, et un triduo
solennel a eu lieu les 14, 15 et 16 de ce mois.
L'image outragée gar la démagogie a été pla
cée sur le grand autel de l'église voisine de Sainl-
André-della-Valle, au milieu d'une infinité de
cierges qui lui faisaient comme un diadème de feu,
et pendant trois jours elle a reçu les hommages, les
invocations, les pleurs et les réparations d'un peu
ple fidèle b son culte. Le soir du troisième jour,
une foule immense remplissait l'église et ses alen
tours, et au milieu des chants, des cris de Viva
Maria b la lueur d'une illumination qui repro
duisait les emblèmes de Marie, la sainte image a
été portée processionnellement et replacée dans le
lieu qu'elle occupait, et toute multitude s'est retirée
en chantant ce couplet si cher au peuple de Rome,
et dont la douce et aulique mélodie rend si bien ses
sentiments affectueux pour celle qu'il appelle sa
mère Ewiva Maria Maria ewivae chi la
cre o
C'est ainsi que la sauvage impiété des déma
gogues a préparé pour la très-sainte Vierge un
vrai triomphe, et pour leur cause un échec dont la
portée échappera peut-être b leur aveuglement,
mais qui n'en est pas inoins réel. Grâce b Dieu,
Rome n'est pas encore venue b ce point d'être in
sensible aux outrages faits aux objets les plus cbers
de son culte et de son affection. Elle se souviendra
de l'insulte faite b Marie, et elle maudira de plus
en plus la main sacrilège qui ne craint pas de pro
voquer la vengeance céleste par des attentats ra
rement impunis.
Pendant que cette cérémonie d'expiation
s'accompli b Saint-André-della-Valle, la famille
Mengacci et les autres personnes si heureusement
préservées de l'explosion de la machine infernale
de la place Navoue, firent célébrer dans l'église de
l'Ara-Cœii un tridio d'actions de grâce auquel as
sistèrent tous leurs parents, tous leurs amis et un
grand nombre de fidèles.
On dit, du reste, que les auteurs de cet hor
rible attentat sont sous la main de la justice. Il est
certain du moins que la police a arrêté cinq b six
mauvais sujets, au nombre desquels sont un tour
neur et un chapelier, sur lesquels planent les soup
çons les plus graves.
Son Em. le cardinal Vannicelli, archevêque de
Ferrare, est allé b Vérone porter les compliments
et les félicitations de Sa Sainteté b S. M. l'Empereur
d'Autriche, qui est arrivé dans celte ville le 16 de
ce mois. Son Em. le cardinal Altieri n'a point quitté
les États pontificaux, et se trouve présentement a
Ferrare.
Notre correspondant nous marque dans un
posl-scriptum que, dans la nuit du 19 au 20 la
madone du Vicolo Dei mercanti, auprès de la place
Trajane, a été indignement outragée par la fureur
impie et iconoclaste de la démagogie, et pour em
ployer le terme expressif par lequel le peuple de
Rome caractérise cette attentat, cette sainte immage
a été assassinée et jetée ensuite au milieu des im
mondices du quartier. On croit généralement que
la main de l'hérésie est venue, en cette circonstrnce,
en aide b la main de la démagogie. La ville est pé
nétrée d'horreur. De semblables crimes ne peuvent
porter bonheur au parti qui les provoque et les
soudoie. Ou verra si la madone ne défendra pas
sou honneur outragé. Notre correspondant termine
ainsi sa lettre
Hier nous avons eu un orage qui a duré plus
de douze heures. Pluie, tonnerre et éclairs, rien n'y
manquait. J'ai vu des vieillards de quatre-vingts
ans m'assurer qu'ils n'avaient jamais rien vu de
pareil. A onze heures du matin j'ai allumé ma
lampe pour écrire la lettre que je vous envoie.
Kantoor van den Notaris VAN EECKE
te Yper.
INSTELop4en October x 851 en OVER-
SLAG op i8'a October i85i, t'elkeos ten 2
ueren namiddag fixter herberg SLaurens te
Yper van de naerschreven Goederen
A. Een hectare 53 aren 10 centiareu ZAEY-
LAND, gebruykt door de weduwe Karel Ver-
meulen le Elverdingbe.
B. Een HOFSTEDEKEN le Reninghe by
de Pypegaele, groot 4 heclaren 35 aren 89 cen
tiareu, gebruykt door Joannes Slorme tôt ion
October 1862, mits 54o francs 's jaers boven de
lasten.
C. De beste VETTE WEYDE van Re
ninghe, by de Peereboom, groot 3 heclaren 52
aren 07 centiaren, gebruikt door de weduwe
Patricius Huyghe te Woumen tôt i"Oct. 1853.
D. Te Yper by 't Hoexken, een goed HO-
VENIER HOF, groot 3 heclaren 49 aren 70
centiaren, gebruykt door Joannes Hollebeke tôt
ien October 1853, ten kleine pryse van 4oo francs
s'jaers boven de lasten.
E. Yper by de Dry Zotten, een HOVE-
NIER HOF, groot 2 heclaren 34 aren 02 cen
tiaren, gebruykt door Sr Gruwier ten geringen
pryse van 295 francs s'jaers boven de lasten.
F. Yper by de Potyse, een schoon HUYS
en eene VETTE WEYDE, groot 1 hectare 4i
aren 68 centiarengebruykt door Jacobus Narsluu
Charles Degroote en andere ten pryze van 448
francs'jaers boven de lasten.
(1) lnstel pennlnek te wlnnen.
OVERSLAG op 4*n October i85i om 4
uren namiddag ter estaminet den Arend op de
Groote Markt te Yper van
BINNEN YPER.
t® Een HUYS en ERVE aen de noordkant
van de Tbourout straet N° 7gebruykt door
Bruno Debouck
2" Een HUYS en ERVE in de Thourout
straet N° 9, gebruykt door sieur Mylle.
3° Een HUYS en ERVE in de zelve straet
N° 5, gebruykt door Dionisius Declerck.
4° Twee HUYSEN en ERVE in de Luyk
straet N°s i4 en 16, gebruykt door Joseph Le-
ducq en de doglers Van Zuyt.
Voor de nadere beschryvinge de affichen nate-
zien en de voorwaerden berustende teu kantoore
van voornoemden Notaris.
(1) Elh zegge het voorls.
Etude du Notaire RENTY, a Ypres.
Le dit Notaire procédera MERCREDI 8
OCTOBRE i85i, 9 heures du matin sur
la ferme et terres occupées par Pierre et Marie
D'Hondt Dickebusch, la vente d'un beau
Mobilier, Ustensiles aratoires, Bestiaux et
Fruits pendants par racines.
Le même jour 8 OCTOBRE i85i, 5
heures de relevée on vendra la ferme oc
cupée par Joseph Logie, Dickebusch, un Mo
bilier, Ustensiles et Bestiaux.
(1) Qu'on se le dise.
Om aenstonds in gebruyk te kcmen eene oud
bekende HERBERG met Boltra en Cour, ge-
naemd
gestaen op de Oude Houtmarkt l'Yperèn.
Zicli te adresseren by den eygenaer Thour-
hout straet n' 36. (1)
Ypres, Imprimerie*Librairie, de Désiré tambln-Mortlrr,
éditeur-propriétaire, rue de Lille, 10, près la Graud'Place.