Art. 4". Il sera perçu d'après les bases, et sauf les exceptions établies par la pré sente loi, un droit de mutation charge des héritiers, autres que les enfants adop- tifs qui succèdent dans la ligne ascendante et descendante un habitant du royaume et charge de l'époux survivant dans les cas prévues dans les n°' 2 et 5 de la loi du 27 décembre 4817. Art. 3. L'impôt sera exclusivement perçu sur la valeur des immeubles, situés dans le royaume, et des rentes et créances hypothéquées sur les immeubles sis en Belgique, déduction faite des dettesgrevant les biens soumis l'impôt. Art. 3. Le droit est fixé comme suit 4 p. c. sur ce qui est recueilli en ligne directe. 4 p. c. sur ce qui est recueilli par l'époux survivant. Le droit sera de moitié pour ce qui est recueilli ou acquis en usufruit seulement. Cet amendement a été renvoyé la com mission chargée de l'examen du projet de loi sur les droits de succession. L'ordre du jour étant épuisé, la séance levée trois heures et demie. Demain séance publique une heure. On lit dans le Journal de Charleroi: L'Indépendance contenait hier une nouvelle lettre de Charleroi. Dans cette lettre on revient sur certains faits que nous avons avancés, relatifs a la pétition ministérielle demandant au Séoat le vote de la loi sur les successions, et on les nie. Nous en sommes désespérés pour le corres pondant de VJndépendance et pour ce journal, mais nous affirmons sur l'honnenr, que nous n'a vons rien avancé dont nous ne fussions pertinem ment sûrs. Cette pétition, œuvre maladroite et malen contreuse, comme la qualifie si bien un industriel qui se connaît aux intérêts de notre arrondissement, émane bien réellement d'une notabilité, qui ne les connaît pas encore, parmi nos fonctionnaires pu blics. C'est le secret de Polichinelle a Charleroi. Sur cette pétition se trouve la signature de plusieurs dames de notre connaissance, enlr'aulres de deux demoiselles, et, pas plus loin qu'hier en core, nous avons acquis de nouveau la preuve que cette pétition a été signée de complaisance et par des personnes ne se doutant pas du tout de la gra vité de l'acte qu'elles posaient si légèrement. Nous maintenons ces divers faits pour l'hon- ueur de la vérité. Ne pouvant compter sur l'impartialité de poussière et de sueur elle remit un paquet au gé néral, qui, après l'avoir déplié, s'écria d'une voix altérée Votre congé, Victor!... Mon Dieu! que faire?... la discipline exige que nous sévissions... vous étiez soldat. Pardon, excuse, mon général, fit Ray mond en s'avauçant, serait-ce un effet de votre bonté de me dire la date du congé. Le i5, midi. Nous sommes au 16, tnon général, con tinua Raymond avec joie cette nuit Victor n'ap partenait plus h l'armée. Il a raison, s'écrièrent la fois tous les juges; grâce, grâce, général Le chef ne se fit pas prier après une courte dé libération, on prononça l'acquittement de Victor. Celui-ci, pendant ce qui venait de se passer, était resté immobile et sans force; les émotions de la nuit l'avaient épuisé. Il ne revint lui que ra nimé par les brusques embrassades du sergent Ray mond. Le jour parut bientôt; ce ne fut pas pour éclairer l'Indépendance, nous prions nos confrères indé pendants de vouloir bien reproduire les ligues qui précèdent. l La section centrale chargée de l'examen de la loi sur les loteries s'est réunie avant-hier sous la présidence de M. Delahaye. Elle a terminé son travail et nommé M. Bruneau rapporteur. M. Bastiaeudernièrement curé Winkel-S'- Êloi, est nommé cuié Middelkeike. M. Vermeulen, doyen de Ghistelles, est décédé l'avant dernière nuit, a l'âge de 77 ans. Par arrêté ministériel du 18 novembre, sont nommés aspirants-instituteurs, les élèves de l'école normale de Thourout dont les noms suivent, savoir J. Lacoutera, d'OostroosebekeH. Van den Weghs, de Wynkel-Saint-ÉloiF. de Haene, de Bruges; H. Bonve, d'Ecke, département du Nord (France.) Les diplômes des quatre aspirants pré nommés porteront la mention Avec le plus grand fruit. J. Poupaert, de Bruges Ch. Deleye, de Roulers; C. Wille, d'Oostroosebeke; L. De Koninck, de Thielt; Ch. Verslraete, d'ingelmunster; B. Aç- kerman,de Hariugbe Rousbrugge; J,-B. De Waele, d'isenberghe P. De Sloop, de VoormezeeleJ. De Bal, de Saint-Pierre-Cappelle; A. Van Heude, de Caueghem. Les diplômes des dix aspirants prénommés porteront la mention Avec grand fruit. A. Van de Walle, de Bovekerke. Le diplôme de cet aspirant'portera la mention Avec fruit. On lit dans la nouvelle Gazette de Prusse M. Nothomb, envoyé de Belgique Berlin qui avait rompu il y a quelque temps les négociations au sujet du traité de commerce entre le Zolleverein et la Belgique, les a reprises, et a fait des pro positions dans le courant de la semaine dernière, 11 n'y a plus lieu le compter sur un traité qui of-, frirait la Belgique des anaulages particuliers aux frais du Zollverein, parce qu'il est de fait que la Belgique a conclu aussi, avec l'Angleterre, un traité de commerce contenant la disposition qu'il ne ssra pas publié avant que celui entre la Belgique et le Zollverein ne soit ou prolongé ou conclu de nouveau. Il y a lieu de s'attendre que notre gou vernement ne consentira pas 'a des négociations ultérieures, avant d'avoir obtenu connaissance de ce traité, conclu entre la Belgique et l'Angleterre, une bataille, comme tout le faisait présumer; l'en nemi s'était retiré pendant la nuit. Le lendemain, Victor, heureux et libre, partit, non sans avoir bien des fois embrassé le vieux soldat auquel il devait la vie. Adieu, mon garçon, dit le brave homme en essuyant une larme qui était venu s'arrêter dans sa monstache, te voilà heureux, tu va revoir ta mère... Quand tu seras là-bas, pense quelquefois au sergeul Raymond. Un mois plus tard, le fils était dans les bras de sa mère, de sa mère laquelle le bonheur faillit être fatal. Sa joie fut graude, qu'on craignit en core une fois pour sa raison. Elle couvrait son en- fant de baisers, laissait échapper des mots sans suite, riait, pleurait, chantait; puis elle écoutait Victor, auquel elle fil répéter bien des fois le récit des dangers qu'il avait courus. Quelle journée pleine, que celle du retour!... Mais soyons discrets laissons la mère et le fils savourer en paix leur bonheur. Qu'il vous suffise de savoir que, le sur lendemain, tout avait repris son train accoutumé chez Mm° Derville. et de s'être assuré les mêmes avantages qui peuveut y être accordés la Grande-Bretagne. Un hangar appartenant la veuve et enfants Delfortrie, Becelaere, est devenu le 17 de ce mois la proie des flammes. On évalue le dommage 5oo fr. Il a fait un temps affreux sur nos côtes pen dant plusieurs jours. La mer a rejeté hier sur la plage une quantité de débris qui semblent provenir de navires qui au ront péri pendant la tempêie. Flmaritime.) Samedi, la foire aux chevaux de Bruges a été bien approvisionnée, surtout en jeunes chevaux du Nord; mais, malgré les bas prix et le grand nombre de marchands, il n'y a eu que très peu de transactions. Un jeune homme de i5 ans, nommé War- denier, a reçu un coup de pied de cheval la foire de Bruges; il en est mort le leudemain. Un jeune homme avait demandé en mariage une jeune personne d'un village près de Saint- Symphorien-d'Ozon. Sa demande n'avait pas été agréée, et la jeune personne devait se marier pro chainement avec un autre jeune homme. Elle se rendit avant-hier avec une de ses amies la foire de St-Symphorien. Le jeune homme éconduit en fut informé; il alla se poster sur le chemin des jeunes filles, lira un coup de pistolet celle qui avait refusé d'agréer sa demande, la tua et blessa eu même temps l'autre jeune fille; la blessure de celle-ci n'offre aucune gravité. On dit que la mère et la sœur de la tuée sont devennes folles de douleur. Quant au meurtrier, il a été arrêté le jour où il a commis son crime, six heures du soir. {Émane.) Le 15 de ce mois vers six heures du soir, lç nommé J.-Bapt. Stevens, boutiquier Ledeberg a été assassiné dans sa demeure située le long de la chaussée de Gand Meirlebeke. Cet assassinat a été suivi de vol. La police immédiatement avertie s'est rendue sur le lieu du crime. Le lendemain matin, de bonne heure, M. le procureur du Roi et le juge d'instruc tion se sont également transportés Ledeberg. Les timbres-postes qui serviront l'affran chissement des lettres dans le royaume des Pays- Bas, b dater de i852, viennent d'être imprimés l'hotel des monnaies Utrecht. Ces timbres por tent, comme ceux des autres pays, le portrait du chef de l'État, et la désignation du prix, qui, pour la Hollande, est de 5,10 et i5 cents. La malle aux lettres de Bristol sur Londres a été enlevée mercredi dernier Bristol, de la sta tion du chemin de fer, où elle attendait le convoi. Deux ans après ce qui vient de se passer, un militaire, qui revenait de Prusse, traversa Besancon. Il vint b la mairie chercher un billet de logement. Sans lever la tête, la personne laquelle il s'a dressa lui demanda son nom. Raymond, sergent,» répondit le militaire. A ce nom, l'employé sauta sur sa chaise, et se précipitant dans les bras de Raymond Un logement! s'écria-t-ilUn loge ment! vous n'en aurez pas d'autre que celui de ma mère... Je veux qu'elle embrasse le sauveur de son fils Je vous laisse b penser si Raymond fut bien reçu. Il y eut fête chez Mm° Derville; le vieux soldat fut choyé, ses moindres désirs furent pré venus, et il n'obtint la permission de partir qu'à condition qu'il reviendrait un jour. En effet, quel que temps après la restauration, Raymond, qui n'avait pas de famille, vint se fixer Besançon, avec sa retraite de lieutenant; et là il vécut heu reux, entre le fils et la tnère, qui ne passèrent pas un jour sans lui témoigner leur reconnaissance.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1851 | | pagina 2