HOFSTEDE, HOFSTEDE Gelegen te Langhemarck Ingesteld in masse 61,900 francs. Zaeilanden en Maeigras, 9 de membres, tous émus des scènes dont ils venaient d'être témoins, les ont mis en état d'arrestation. Ils allaient être conduits en prison, quand est sur venu un houorable général de division, membre du Cercle, qui s'est porté leur caution, et a empêché qu'ils ne fussent retenus. Sur les boulevards Montmartre et Bonne-Nou velle, des coups de feu ont été également tirés sur les soldats du 72° de ligne, de plusieurs maisons, et en particulier d'une maison faisant face au Cer cle de l'Union, et du Cercle des Étrangers, de la maison Tolbecque, de l'hôtel Lannes, où sont les magasins de tapis de M. Sallandrouze, et de deux autres maisons voisines. Le colonel et le lieutenant-colonel de ce régi ment ont été dangereusement blessés, et un capi taine-adjudant a été tué; quelques soldats ont été blessés. Un feu de tirailleurs, appuyé d'un obusier,a été instantanément dirigé contre les maisons d'où était parti le feu. Les fenêtres et façades ont été en par tie détruites. Des détachements sont entrés dans l'intérieur et ont passé par les armes les insurgés qui s'y trouvaient cachés. Six d'entr'eux qu'on a découverts derrière des tapis qu'ils avaient amoncelés côté des fenêtres pour éviter les balles de la troupe, ont péri dans cette attaque. 290 individus arrêtés aux barricades ont été conduits, ce soir, sous bonne escorte, dans la prison Mazas. Les arrestations continuent. Plusieurs individus arrêtés dans la soirée hier, et ont été renfermés provisoirement dans les caves des Tuileries. Us seront déférés au conseils de guerre. Par ordre du commandant en chef, l'instruc tion est commencée. Dans l'après-midi, quelques individus, dont la plupart étaient habillés en gardes ualionaux, ont tenté de faire une barricade dans le quartier des Invalides. Ils ont été arrêtés et mis en fuite par une compagnie d'infanterie. L'ex-représentant montagnard Baudin, tué h la barricade de la rue Sainte-Marguerite, a été in humé vers midi au cimetière Montmartre. Son con voi se composait de quelques représentants, ses amis, et d'une trentaine de personnes. Aucun cri n'a été proféré ni aucun discours n'a été prononcé. M. le préfet de police avait prescrit les mesures que les circonstances réclamaient. Aux boulevards extérieurs, des barricades s'é taient élevées presque toutes les barrières, prin cipalement h celle de La Chapelle, où il n'y avait que quelques énergumènes armés qui les construi saient malgré la grande masse des honnêtes ouvriers qui, désarmés, ne pouvaient opposer aucune résis tance. Cette barricade, après nne assez vive défense et un feu assez soutenu, a été enlevée par la troupe de ligne. De onze heures a deux heures, quelques barri cades ont été élevées dans les rues désertes qui se trouvent du côté des anciens terrains de Tivoli. L'autorité n'a pas jugé nécessaire de faire attaquer ces derniers remparts de l'anarchie vâincne. Après deux heures d'attente, les émeutiers, désappointés de ne pas se voir attaqués, ont abandonné leurs barricades. Les habitants des environs ont immé diatement débarrassé les rues des amas de pavés et de matériaux qui les encombraient. Un capitaine d'état-major, envoyé en ordon nance, a été tué hier, d'un coup de fusil tiré par un jeune homme de seize h dix-sept ans, rue de Pa radis-Poissonnière, au coin de la rue Martel. Le 5, les représentants dont les noms suivent étaient encore au Mont-Valérien MM. le général Oudinoi, le général Lauriston, Thuriot de la Ro- zière, Piscatory, Pascal Duprat, Latrade, Bessé, Émile Péan, Eugène Sue, Rigal, Lagarde, Renaud et Fayolle. Étaient encore a Vincennes: MM. Creton, Da- hirel, Léo de Laborde, Dufougerais,Sauvaire Bar thélémy, Favreau, l'abbé Frechon, Treilhard. Ou cite parmi ceux qui sont a Mazas: MM. de Rémusat, Alfred Nettement. PARIS, I décembre. On lit dans la Patrie Le Président de la République ayant appris que M. Thiers était malade a Mazas, et qu'il ne pouvait y recevoir des soins, a donné l'ordre qu'on le ramenât chez lui pour y être mis sous la surveil lance de la police. M. Thiers a été remis en liberté. Il est entré dès ce soir son hôtel. M. Roger (du Nord) a été également mis en liberté. On Jit dans le même journal M. Dussoubs, ex-représentant de la Montagne (Haute-Vienne) a été tué h la barricade de la rue Neuve-S'-Eustache. On l'avait vu dès le matin, recrutant dans les rues Saint-Deuis et Saint-Martin des adhérents. Il portait un drapeau rouge. Lorsque la troupe arriva la barricade qu'il défendaitil alla au-devant de l'officier du 46° de ligne, voulut prolester contre la violation de la Constitution et se mit a proférer le cri de Fïve la République L'offi cier, tenant compte de l'exaltation de ce jeune homme lui dit Retirez-vous.Mais je suis représentant répliqua le citoyen en brandis- saut son drapeau rouge et en criant de tous ses poumons: Fivc la république démocratique! A bas les tyrans! et en même temps il courut se placer h la tête de la barricadetenant eu l'air son drapeau. a Les insurgés blessés, pris aux barricades, sont la plupart soigués dans les hôpitaux. Les ex-représentants de la Montagne Malhé (Allier) et Hueguenin (Haute-Saône), ont été ar rêtés aujourd'hui par l'officier de paix Tasnon en exécution de mandats de justice. Plusieurs saisies d'armes importantes ont été opérés aujourd'hui par les ordres de M. le préfet de police, dont l'énergie et l'activité augmentent en raison des circonstances. Ce sont presque tous fusils, sabres et gibernes de la garde nationale. La Haute-Cour s'est réuni deux fois le 2 dé cembre elle a consigué sur ses registres une pro testation contre la violence, puis elle a publié un arrêt dont voici le texte arrêt de la haute-cour de justice. En vertu de l'article 60 de la Constitution, la Haute-Cour de justice déclare Louis-Napoléon Bonaparte prévenu du crime de haute trahison; Convoque le haute jury national pour pro céder sans délai au jugement Et charge M. le conseiller Renouard des fonc tions du minisière public près la Haute-Cour. Fait a Paris, le 2 décembre 1851 Signé hardouin, président; delapalmb, moreau (de la Seine), fataille, cauchy, juges. ÂlliliSi. ou uit gemeenzaemheid te scheiden. SCHOONE PATRIMONIEÉLE OPENBAERLYK TE KOOPEM BIMUIEM YPRE. Krachtens octrooi, verleend door de rechtbank van eersten aenleg zilting houdende te Ypre, zal den Notaris Vandermeersch, tôt het zelfde Ypre residerende, ten overstaen van den bevoegden heer vrederegter, openbaerlyk verkoopen Eene zeer goede en wel bebauwen HOFSTEDE, gelegen ter gemeente Langhemark, weinig zuid van de plaetse, langst de Lekkerboter-calcbiede, groot by tytels 22 hectaren 5o aren 57 ceutiaren en volgens cadastre 21 hectaren 96 aren 32 ceu tiaren gebruikt door de medeverkoopers sieuv ludovicus pieters en zuster tôt 1" Octobre i852, aen den prys van i,65o francs 's jaers, boveu de belasliogen. Den ABSOLVTEN OVERSLAG zal ge- beuren binnen de stad Y'pre, in dé estaminet deD Olifant, in de Dixmudstraetzaturdag 20" december 1851om 3 ureu na middag, ingevolge de voorwaerden berustende ten kantoore van voor- noemden Notaris VANDERMEERSCH. (1) genaemd de TORREELE, gelegen in COXIDE, WULPEN EN VEURNE, Sectie Beoosterpoort, ta ^aai&DDtair* WOENSDAG 24" DECEMBER 1851, zal overgegaen worden tôt den INSTEL en den WOENSDAG 7" JANUARIUS daer aen vol- gende tôt den EINDELIKEN TOESLAG wederzyds ten 2 uren na middag te beginnen; ter herberg, genaemd het schippershuis, bewoont door de weduwe van sieur Engelbertus Tabary, gestaen te Veurne, binnen de paelen, nevens de Nieuporlbrug, van i° Eene SCHAEPHOFSTEDE genaemd de Torreele, groôt by litel 19 hectaren 86 aren 46 centiaren en by kadasler 19 hectaren 58 aren 22 centiaren, bestaende in Hofplaets, Hovenierhof, Weiden en Zaeilanden alsraede nog alverder een HU1SREN, gestaen en gelegen te Coxîde, digt noordoost van de stad Veurne, langs den keyweg van het gezegde Veurne naer Nieuport, behalve eene Weide die gelegen is in Wulpen, by plak- brief verdéelt in vyf koopen, die 00k in Verza- meling zullen geveild worden. 2*De hoeveelheid by titel van 3 hectareu 37 aren 97 centiaren en by kadaster 3 hectaren 17 aren 3o centiaren ZAEILAND, gelegen in Wulpen, op éenen kleenen afsland van de ge- bouwen der voormelde hofstede. De vôorschreven Goederen te samen groot by titel 23 hectaren 18 aren 45 centiaren zullen van gelyken in Verzameling geveild worden. Aile gebruikt door sieur Josephus Bernardus Cabooter, mede verkooper, tôt 1" October i854, mils 1966 francs 56 centirnen,by jaere, inbegrepen 60 francs vôor het Huisken, boven de publieke lasten. 3°Een MAEIGRAS, groot by titel 97 aren 19 centiaren en by kadaster, sectie B, n' 23o A. 98 aren 20 centiaren gelegen in Wulpen, van oosten aen de Oudezeedyk-straet, by de Allaers- huisen, gebruikt door den vôornoemden sieur Jo- sephus-Bernardus Cabooter. Oin door den kôoper aènslag te nemen met de betaeling van zynen kôopprys. 4° En, een perceel ZAEILAND, groot by titel 78 aren 78 centiaren en by kadaster, sectie C n" 434 en 435, 79 aren 20 centiaren en Iwee perceelen aen anderen, gelegen in Veurne, sectie Beoosterpoort, van zuiden aen de Oudezeedyk- straet, in pagt gehouden tôt den isUn. October 1856, doôr sieur Henricus Kessels, mils 90 francs by jaere boven de publieke lasten. Deéze Verkôoping zal gedaen worden ten over staen van den heer Vrederegter van het kanton van Veurne dôor het arabt van den Notaris CUVELIER, tôt hetzelve Veurne, ten welkers kantôor de veilings voorwaerden, eigendomsbe- wyzen en schetskaerten zyn berustende; ter inzage van de gegadigde. (1)

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1851 | | pagina 3