âii©au HOFSTEDE ces exploits renferment souvent des indi cations, des sommations, des offres, des réponses données qu'on a intérêt invo quer devant d'autres juridictions ou pro pos d'autres contestations on voit par là que l'utilité est toujours du côté de la partie qui a requis l'exploit, et qui a d'ail leurs pour elle le droit sans réplique de propriété. L'installation de M. le chanoine Boone comme curé de S'-Jacques a eu lieu jeudi, au milieu d'unegrandeaffluencede monde. On remarquait la présence de notre véné rable Bourgmestre M. le baron Vandersti- chele, de M. l'échevin hveins-Fontaine, de la plupart des notabilités de la paroisse, et d'un grand nombre de personnes de distinction. M. le Doyen présidait la cé rémonie. Le nouveau curé paraît être âgé d'environ quaraute ans. 11 fut pendant plusieurs années professeur au séminaire de Bruges. Zaeilanden en Maeigras, COXIDE, WULPEN EN VEURNE, Mgr. l'évêqne vient de conférer la cure d'Ael- beke k M. De Myttenaere, vicaire Ostende, el celle de Meetkerke, M. De Rycke, vicaire Moorseele. Sa Grandeur a nommé vicaires Ostende, M. Pectoor, vicaire Hooglede; a Hooglede, M. Valcke, vicaire Moorseele; 'a Moorseele, M. Maes, vicaire a Aertrycke, et M. Schaubroeck, coadjuteur 'a S'-Michel'a Thonrout M. De Clercq, vicaire k Winkel-S'-ÉloiAertrycke, M. Ghillebaert, coadjuteur de celte paroisse; Winkel-S'-Éloi, M. Augillis, coadjuteur h Elverdinghe; a Reckem, M. Glorieux, vicaire k Sysseele. On lit dans le Mémorial de Courtrai Un funeste "événement est arrivé a Iseghem. Deux garçons, apprentis cordonniers, âgés l'un de 12 et l'autre de 14 ans, se disputaient près de la station du chemin de fer; ils s'adressaient les in jures usitées entre gamins, quand le plus jeune, irrité de l'épitbèle de voleur que lui appliquait son adversaire, saisit un tranchet qu'il portait sur lui et lui en porta un coup si violent dans le bas- ventre, que celui-ci chancela et s'affaissa sur lui- même. Peu d'instaus après il avait cessé de vivre. Le jeune meurtrier, qui ne cherchait pas k fuir, a été aussitôt arrêté et livré k la justice. Mons. La veuve Marguerite Overlau vient de mourir en cette ville,k l'âge de too ans. Liège. Lundi un accident affreux venait je ter le deuil et la désolation au sein d'une famille, qui voyait succomber un de ses enfants par suite d'une déplorable fatalité. Voici quelques détails sur ce triste événement Le plus jeune des enfants du sieur Canet de Montbéliard curieux comme on l'est k son âge, se trouvait dans la cour de la maison pour voir saigner un porc. Au moment où l'animal allait être abattu, il fît un effort et s'échappa des étreintes du boucher; l'enfant, saisi d'un sentiment de frayeur, prit sou élan pour se sauver, et par un de ces hasards mal heureux, alla heurter contre une fenêtre sur la quelle se trouvait un couteau placé telle manière que la lame, dirigée en avant, dépassait le socle de cette fenêtre; le malheureux enfant, ne l'apper- cevant pas, se précipita sur ce terrible instrument, qui perça ses vêtements et alla pénétrer dans son estomac. La blessure fut si terrible que le pauvre enfant eût k peine le temps de dire a son père qu'il s'était fait mal puis aussitôt après on le vit pâlir et s'af- faiser sur lui-même; il avait cessé de vivre. Le médecin accourut sur-le-cbamp et déclara que malheureusement il n'y avait plus d'espoir. On aunonce que des promotions dans l'ar mée auront lieu très-prochainement. Parmi les officiers supérieurs ou cite M. le colonel Ablay, du régiment des guides, qui serait nommé général- major. Voici un renseignement que plusieurs grands industriels ont transmis k l'autorité. Depuis les der niers événements et par suite de la disparition de la presse socialiste, on remarque une grande tranquil lité, et une grande régularité dans les ateliers. Les ouvriers travaillent davantage, leurs profils sont plus considérables et leur bien-être plus grand. [Journal de Lille.) actes du gouvernement. Des arrêtés royaux du 15 décembre approuvent L'état dressé par la députation permanente du conseil provincial de la Flandre occidentale et relatif aux demandes des conseils communaux de Oostcamp,Monscron, Moëres, Renynghe, Ouckeue et Zarrentendant k obtenir l'autorisation d'aug menter temporairement le maximum de la coti sation personnelle, pour couvrir des dépenses communales. L'état dressé le 22 novembre dernier, par la députation permanente du conseil provincial de la Flandre occidentale et relatif aux demandes des conseils communaux de Beernem, Meetkerke, Oe- ren et S' Ricquiers, tendant a obtenir l'autorisation d'augmenter le maximum de la cotisation person nelle permanente, pour être k même de faire face aux dépenses communales. FRANCE. Le Dailly News publie la lettre suivante adres sée par Jérôme-Napoléon Bonaparte, ex-roi de Westphalie, au président de la République. On lira avec intérêts le texte de cette lettre dont il a beaucoup été parlé Paris, 4 décembre i85i. 10 heures du soir. Mon cher neveu, Lesaug-frauçaiscouIe;arrêtons-le par un appel sérieux au peuple. Vos sentiments sont mal com pris. La seconde proclamation'où vous parlez de plébiscite est nul reçue par le peuple qui n'y voit pas le rétablissement de son droit de suffrage. La liberté est sans garantie si uue assemblée ne con court pask la constitution de la République. L'armée a le dessus; c'est le moment de com pléter une victoire matérielle par uue victoire mo rale. Ce que le pouvoir ue peut faire quand il est battu, il doit souvent le faire quand il est le plus fort. Après avoir frappé les anciens partis, relevez le peuple. Proclamez que le suffrage universel sincère, sans entraves, agissant avec la liberté la plus grande, nommera et le président el une assemblée consti tuante pour sauver et établir la république. C'est au uom de la mémoire de mou frère, par tageant sou horreur pour la guerre civile que je vous écris. Croy-en ma vieille expérience. Pensez que la Frauce, l'Europe et la postérité vous juge ront. Votre affectionné oncle, Jérôme-Napoléon Bonaparte. On lit dans VUnivers M. de Monlalembert adresse au Constitutionnel la lettre suivante Paris, 16 décembre 185 Monsieur le Rédacteur, Dans votre numéro d'hier, vous m'apprenez qu'un journal de province aurait déclaré, sur la foi d'une lettre écrite par moique M. de Fal- loux conseillait k tous les légitimistes de voter en Javeur de Louis-Napoléon. Je n'ai jamais rien écrit ni dit de semblable. Je me suis borné a répéter d'après le désir de M. de Falloux lui-même, que lui el ses amis les plus autorisés conseilleraient k leur parti de ue pas déposer un seul vote négatifdans le scrutin du 20 décembre. Je vous prie, monsieur, de vouloir bien in sérer le plus tôt possible cette rectification que la loyauté exige, el que l'absence de M. de Falloux rend d'autant plus obligatoire. Recevez, monsieur, l'assurance de ma consi dération la plus distinguée. Ch. de Montalrmbert. On lit dans le Constitutionnel Nous apprenons ce soir que M. le général Ca- vaignac a été mis en liberté aujourd'hui. Nous ajouterons que le journal de l'Oise, d'après lequel nous avions dit que M. Roger (du Nord) était retenu h Hamétait mal informé. M. Roger est rentré chez lui depuis quatre jours. Les affaires prennent une nouvelle activité dans les fabriques de Reims, de Chalons, de Vitry— le-Français. Des capitaux tenus en réserve depuis longtemps viennent d'être placés sur hypothèques. Les notaires de ces arrondissements non-seulement constatent ce fait nouveau, mais ils ajoutent qu'une amélioration notable se fait sentis dans les ventes immobilières. ALLEMAGNE. Francfort, 11 décembre. M. Thiers est arrivé hier ici par le chemin de fer de Strasbourg. Il a immédiatement fait porter ses bagages au débarcadère du chemin de fer du Tanns. A YHôtel de Bruxelles où il est des cendu, il s'est inscrit dans le registre des étrangers, sous le nom de Thiers, ex-représentant k l'assem blée nationale française. Ce matin il a continué son voyage. On annonce qu'il a l'intention de fixer sa résidence k Londres. La police avait pris des précautions pour empêcher toute espèce d'ova tion. M. Thiers a eu soin d'ailleurs de ne pas sortir de sa chambre et même de répandre le bruit qu'il était parti. genaemd de TORREELE, GBLEGEN IN Sectie Beoosterpoort, ta WOENSDAG 2±'n DECEMBER t85t, zal overgegaen vvorden lot den INSTF.L en den WOENSDAG 7e" JANUAR1US daer aen vol- gende tôt den EINDELIKEN TOESLAG, ivederzyds ten 2 uren ria ntiddag te beginnen, ter herberg, genaemd het SchippersHUIS, bewoont doôr de weduwe van sieur Engelbertus Tabarv, gestaen te Veurne, binuen de paelen, nevens de Nieuportbrug, van i° Eene SCHAEPHOFSTEDE genaemd de Torreele, groôt by titel 19 hectaren 86 aren 46 centiaren en by kadaster 19 hectaren â8 areu 22 centiaren, bestaende in Hofplaels, Hovenierhof, Weiden en Zaeilanden alsmede nog alverder een HU1SK.EN, gestaen en gelegen te Coxide, digt noordoost van de stad Veurne, langs den keyweg van het gezegde Veurne naer Nieuport, behalve eene Weide die gelegen is in Wulpen, by plak- brief verdéelt in vyf koopen, die 06k in Verza- ineling zullen geveild vvorden. 2* De hoeveelheid by titel van 3 hectaren 37 aren 97 centiaren en by kadaster 3 hectaren 17 aren 3o centiaren ZAE1LAND, gelegen in Wulpen, op éenen kleenen afstand van de ge- bouwen der voormelde hofstede. De vôorschreven Goederen te samen grôot by titel 26 hectaren 18 aren 45 centiaren zullen van gelyken in Verzameling geveild vvorden. Aile gebruikt dôor sieur Josephus Bernardus Cabooter, raede verkooper, tôt ieo October 1854, mils 1966 francs 56 centiinen, by jaere,inbegrepen 60 francs vôor het Huisken, boven de publieke lasten. 3° Een MAE1GRAS, groot by titel 97 aren 19 centiaren en by kadaster, sectie B, nr 260 A. 98 aren 20 centiaren gelegen in Wulpen, van

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1851 | | pagina 2