MEUBELEN
BOIS TAILLIS, PLAMS
BOSCHTAILLIE,
EFFECTEN VAN MENAGIE,
ARBRES SUR PIED,
VERKOOPING
van
TI KIlilLo
TENTE PUBLIQUE
E m ©fl Y 11 n
Plantsoenen en 35 Abeelen
TE ZILLEBEKE.
trouvai sur le tambour de la roue de bâbord; de l'a
je gagnai l'arrière.
La mer e'tait très grosse, le vent violent et
coutraire. Je vis alors le capitaine et quelques offi
ciers tous la barre, et réunissant leurs efforts pour
amener le navire veut arrière, afin, s'il était pos
sible, de préserver de l'incendie pendant quelques
heures la partie où nous nous trouvions. Mais il
était trop tard. La vapeur n'agissait plus, et le bâ
timent refusa d'obéir au gouvernail. Les flammes
nous gagnaient avec une rapidité effrayante. Tout
l'avant jusqu'au grand mât et le grand mât lui-
même étaient déjà leur proie. Le capitaine Symons,
avec un courage et une abnégation dignes d'un
meilleur sort, voyant l'imminence du danger, criait
Boats for ladies boals for passengers Les
bateaux pour les dames! les bateaux pour les pas
sagers! Il tenait une arme la main, un pistolet,
je crois. Je le vis encore remonter bord a- un offi
cier qui descendait dans un des bateaux. Ce fut
dans ce moment que, dans la précipitation d'un
sauve qui peut général, deux embarcations chavi
rèrent, et toutes les personnes qui s'y étaient jetées
furent englouties. Cependant l'un de ces bateaux
restait suspendu au navire. Des matelots s'occu
pèrent de le mettre a flot pour s'y embarquer. Je
restai a attendre le moment opportun, et lorsque
j'entendis ces hommes dire AU right (tout est
prêt), je me coulai le long de la rampe de l'escalier
extérieur, et je me laissai glisser dans ce bateau, où
je tombai meurtri et brûlé. Quelques instants avant
de quitter le bord, j'avais parlé un de mes com
patriotes qui, enveloppé dans son manteau, se
tenait près du capitaine. A ma demande sur ce
qu'il pensait faire, il me répondit Mourir pour
mourir, je préfère rester ici. C'était le délégué du
gouvernement français envoyé San-Francisco
pour y recevoir les personnes qu'avec le produit de
la loterie des lingots d'or ou a dirigées sur ce point
et pourvoir 'a leurs besoins. Avant d'accepter cet
emploi M. de B.... avait sous le pseudomine de
Gabriel Ferry, été le collaborateur de la Revue
des Deux-Mondes, pour laquelle il avait écrit les
Scènes delà pie mexicaine. Il avait aussi publié
dans le journal YOrdre, le Courrier de Bois,
peintures exactes des mœurs de ces contrées qu'il
avait parcourues.
Il pouvait être uue heure et demie du matin
lorsque notre embarcation, chargée d'une dame
anglaise avec un enfant de quatorze mois, d'un
Anglais, de treize hommes de l'équipage et de moi,
s'éloigna des débris de VAmazone, qui disparut
peu de temps après. Le vent était de la partie
ouest et fort, les lames très profondes. Guidés dans
celte nuit par la lune, et au point du jour par le
soleil naissant, nous nous dirigions vers le côté où
nous pensions être la terre que nous avions bien
peu d'espoir d'atteindre. On songea alors pré
parer une voile. La dame qui était avec nous et qui
avait montré une si grande énergie pour sauver son
enfant, était évanouie depuis notre départ dans un
coin du bateau. On prit son unique vêtement, que
l'on disposa au bout d'un aviron pour servir de
voile et en même temps pour tâcher de nous faire
apercevoir par quelque navire.
Sur sept embarcations que nous avions bord,
deux étaient déjà la mer, montés par le midship-
111 a ri et les hommes de quart au moment où l'on
découvrit le feu où l'on donna l'alarme.
Notre position était affreuse nous étions
presque sans vêtements, et il pleuvait. Je commen
çais souffrir des brûlures et des meurtrissures que
j'avais éprouvées bord de VAmazone. Nous
n'avious aucun instrument de marine, pas la moin
dre provision et pour augmenter nos souffrances
morales, le passager anglais me dit qu'il avait en
tendu un matelot demandera un de ses compagnons
s'il avait un couteau, et que celui-ci lui avait ré-
poudu qu'il en avait un fort bon. Malgré tna con
fiance dans la providence, j'avais bien peu d'espoir
et j'étais bien résolu, si la prochaine nuit venait
sans que nous ayons été sauvés, en finir avec
l'existence. Quand le jour commença 'a baisser,
nous voyions l'horizon le haut d'un mât l'espé
rance rentre dans nos cœurs et l'on rame avec
vigueur de son côté; enfin le mât grandit, nous
distinguons la voilure. Nous avons été aperçus.
Avant cinq heures, nous étions bord de la
Gertruida, nous étions sauvés. Le capitaine Tru-
teler, qui commandait ce petit navire, une galiotle
hollandaise de 5o tonneaux était avec son fils et
deux hommes d'équipage. Il nous reçut de son
mieux, nous fit donner chacuu une tasse de thé
et la moitié d'un biscuit. Nous ne pouvions nous
tenir dans la chambre; on y plaça la dame et l'en
fant, et nous nous blottîmes sur le pont. Le capi
taine Truteler calcula que ses provisions ne seraient
pas suffisantes pour nourir autant de monde jusqu'à
Bayonue, sa destination. Il chance doue de route
et se dirige sur Brest. Nous en étions 70 milles
environ. On aperçut encore le lendemain matin
un bateau, débris de VAmazone, et le capitaine
Truteler eut encore la joie de sauver sept personnes
d'une mort imminente. Lundi soir, cinq heures,
nous étions dans la rade de Brest. Le docteur de
l'intendance sanitaire me couvrit de son manteau
et me conduisit terre dans son canot. J'avais es
péré qu'une fois sur le sol de mon pays, je trou
verais une fin une aussi longue souffrance. J'ai
le regret, monsieur, d'avoir dire qu'il n'en a pas
été ainsi, et que tandis que tnes compagnons d'in
fortune, tous Anglais, étaieut recueillis par leur
consul qui eri prenait les plus grands soins, moi,
seul Français parmi les naufragés, je n'ai trouvé
que fort peu d'assistance. J'étais pieds nus, la che
mise mouillée sur le dos. On me conduisit l'hô
pital, où la sœur m'offrit un lit parmi les malades.
Je demandai une chemise de laine, et il me
fut répondu que l'on ne pouvait m'en donner une,
que l'on me prêterait d'autres vêtements pendant
que les miens sécheraient. Attristé et étonné de
trouver dans notre premier port militaire un accueil
aussi froid, je m'informai s'il n'y avait point en
ville un Bordelais, un compatriote. Le docteur me
conduisit chez M. Belhamy notaire, qui me reçut
cordialement, me prodigua tous les soins dont
j'avais le plus grand besoin. Qu'il en reçoive ici
mes remercîments les pins sincères.
Le lendemain, quelques habitants m'offrirent
d'ouvrir une souscription en ma faveur. Je suis
bien reconnaissaut aux personnes qui ont eu celte
charitable pensée. Je les en remerciai. J'acceptai
seulement de M. Belhamy l'avance du nécessaire
pour me rendre Pajis, où j'ai quelques amis.
Comment peut-il se faire, Monsieur, que Brest,
notre principal port de guerre le plus avancé dans
l'Océan, soit privé d'un de ces établissements se-
conrabfes où les naufragés de toute nation sont
reçus si charitablement?
Barincou.
Négociant-exportateur
San-Francisco.
en
ivaergelaeten
Door den eerweërden lieer Ducorney,
overleden Pastor
DYNSDAG 5"n FEBRUARY i852, en vol-
genden dag, noodig zynde, telkens ten negen
uren voor middag, in de Pastory te Kemmel,
zal'er overgegaen wotJen tôt de openbare ver-
kooping van aile de Meubelen en Effecten van
menagienaergelaeten door den eerweerdeu heer
Ducorney, Pastor, aldaer overleden, bestaende
nainelyk in
Stoelen, Zetels, Tafels, twee Kassen, Spiegels,
Koper,- Tin,- Yzer,- Porseleyn,- Cristael,- Gleys
en AerdewerkVenstergordynen Tafellinnen,
schoone Stove, Kuypen, zes Bedbakken met be-
hangsels, zeveu Matrassen, vier Pluymen Bedden,
Hoofdeyndeu en Oorkusseus, Bedlakens, Sargen;
Ribliotheek 700 flesschen rooden en witten Wyn
3o flesschen onden Rynschen Wyn ydele Fles
schen, Brandhout en ineer ander voorwerpen.
Met lyd van betaling voor de koopen van zes
franken en daer boven, mils stellende solvabel
borgen.
Nota. De Wynen en de Boeken zullen den
eersteu dag, in den namiddag verkogt worden.
Den Notaris VANEECKE, te Nieuwkerke, is
met dees verkooping belast.
(1) EU: zegge het voort.
de
et
th PL(S)E©iTE!EI^T
i-o-i ri—
Le Notaire NEVEJAN résidant Messines, pro
cédera le Lundi 26 Janvier 1852 sur les lieux
ci-après indiqués aux Ventes publiques suivantes:
1° A 10 heures du matin, sur une pâture
connuesous l'ancienne dénomination de Leeuwerk,
située Ploegsleert proximité de l'habitation
d'Éloi Denudt, de beaux Arbres, consistant en
Frênes, Ormes, Chênes et Bois Blancs divisés en
marchés au gré des amateurs.
Et 2° A une heure de relevée dans un bois
situé le long du grand chemin de Messines Ar-
mentières dit chemin du Crampon proximité du
cabaret In Hutte.
A. Du Tailli croissant sur le dit bois ayant une
contenance suivant le mesurage cadastral de 1
hectare, 2q ares, 80 centiares divisé en 4 marchés.
B. De 55g Plançons en plusieurs marchés.
C. De 28 très beaux Chênes et Bois Blancs re
partis en 18 marchés.
Parmi les Arbres ci-dessus plusieurs sont pro
pres aux charrons, charpentiers, tonneliers et pour
ouvrages de moulin.
Le garde bois Brunon Lemenu demeurant
proximité du bois n° 2 donnera aux amateurs toutes
les indications nécessaires.
Immédiatement après la vente ci-dessus on ex
posera encore en veute publique les Souches du
Taillis sous la lettre^ charge de les deroder con
venablement.
Ces ventes se ferout avec terme de crédit moyen
nant d'établir des co-acheteurs solidaires l'apai
sement du Notaire chargé de la vente.
2) Qu'on se le dise.
van extra
-rOOC 7
Op MAENDAG 26"- JANUARY i852,om 2
uren namiddag le beginnen 1er herberg het Mo-
lenlje le Zillebeke by de Verbranden Molen, zal
den Notaris VAN EECK.E te Ypre, openbaeriyk
Verkoopen op gewoone voorwaerden en langen
lyd van betalinge, de TAILLI E oud 8 jaeren
en zwaere in de schors geteekende PLANT
SOENEN en ABEELEN staende in den bosch
genaemd den Crine-Bosch gelegen le Zillebeke
west by de Verbranden Molengroot circa 6
hectaren verdeeld in 9 Loten, le weten
j5t« lot groot omirent 88 aren en 70 Plantsoenen.
2d° Lot
idem
88 id. en 52
idem.
5d° Lot
idem
88 id. en 45
idem.
4d* Lot
idem
63 id. en 58
idem.
5d' Lot
idem
88 id. en 66
idem.
6d" Lot
idem
88 id. en 5o
idem.
7d* Lot
idem
88 id. en 66
idem.
8ste Lot
idem
88 id. en 82
idem.
qd° Lot En
35 Abeelen in eenen koop
dienslig
voor limmer en brandhout.