BOOM EN,
KOOPDAG VAN IIARIIOUT,
42 koopen
POPELIEREN EN LYNDE
LANGEMARCK.
TE YPEREN.
Zware Plantsoenen
GEMEENTE BOESINGHE.
GEMEENTE LANGEMARCK.
4 heures. Au moment où nous écrivons la
Reine Isabelle II est aussi bien que possible. L'em
pressement affectueux de sa famille et les hom
mages respectueux de tout ce qui l'entoure l'ont
rassurée et consolée, et tous ces témoignages d'af-
fectiou ont dissipé la pénible émotion que cet
événement fait naître en elle.
P. S. 4 heures 1/2. L'aspect de la capitale
est tranquille et la plupart des troupes rentrent
dans leurs quartiers. O11 dit que le régicide sera
exécuté demain. Une version généralement accré
ditée et que cet homme est un carliste fanatique.
On sait aujourd'hui que le régicide est uu an
cien moine défroqué, nommé Martin Merino, et
dont les opinions exaltées sout celles des déma
gogues les plus avancés. Chassé de l'Église, il ne
fait point paitie du clergé espagnol, ce qui est une
consolation au milieu des tristes impressions que
soulève l'événement, pour lésâmes pieuses et sur
tout pour les populations si fermement catholiques
de l'Espagne. Avant de se faire démagogue et as
sassin, Martin Meriuo s'était fait apostat, avait
renié sou Dieu c'est toujours ainsi que les grands
criminels commencent.
Ou assure également que, Iniu de se repentir de
son crime, le digne émule des Darmès et des Louvil
n'a témoigné que son profond regret d'avoir échoué
dans sou monstrueux desseince qui a soulevé uu
mouvement d'horreur dans toute la population
madrilène.
Une nouvelle dépêche télégraphique, envoyée
de Madrid le 5 février, continue rassurer les es-
prite sur la situation de la Reine. Elle est ainsi
conçue
La Reine a dormi avec tranquillité une grande
partie de la nuit, et son état est satisfaisant.
P. S. Les journaux et les correspondances de
France, nous apportent les détails suivants
L'assassin a été conduit au quartier du sergent
des ballebardiers; il feignit d'abord la plus grande
surprise, essaya de nier son crime et demanda pour
quoi on l'avait arrêté. Au milieu de la confusion,
et grâce k son caractère sacerdotal, peut-être lui
aurait-il été facile de faire croire son innocence;
mais ayant commencé le fouiller, on trouva la
gaîrie du poignard sous sa soutane, cousue au côté
gauche. Devant celte preuve irrécusable, il ne lui
fut plus possible de nier son crime, il l'avoua et dit
avec la plus grande tranquillité C'est bien c'est
moi!
L'adjudant des hallebardiers dressa le premier
interrogatoire. L'assassin déclara s.e nommer don
Martin Meriuo, né h Arnedo, dans la Rioja, ecclé
siastique, et âgé de 63 ans. Sur la demande qui lui
fut faite s'il était attaché k quelque paroisse il
répondit Non je suis saltimbanque et je vais de
l'une k l'autre.
h Entre autres choses, il déclara qu'en sortant le
matin de sa maison, il avait juré de n'y rentrer
qu'après avoir tué la Reine; qu'il avait acheté
depuis longtemps le poignard pour assassiner S. M.
la reine-mère et le duc de Valence qu'alors il n'y
avait aucun intérêt k tuer la Reine parce qu'elle
était trop jeuneet que bien qu'elle fût Reine en
vertu de la déclaration des cortès, cela était con
traire k la loi; que son but était rendre service a
l'humanité, et comme on insistait vivement pour
qu'il déclarât s'il avait des complices, il dit que non.
Le régicide est de haute stature, il est un brun
de visage, chauve et ayant quelque cheveux blancs.
Sa physionomie n'a rien de remarquable; il paraît
avoir 8kg ans de moins qu'il n'a. Entrant en pri
son, il s'assit avec une brutale indifférence près
d'un brasero. Il croyait que la Reine était morte,
ce qui rendait son calme encore plus repoussant.
Un grand nombre de personnes sont allées le voir,
entre autres I archevêque de Tolède, qu'il regarda
de haut en bas avec le plus profond dédain. L'abbé
de la Cranja, poussé par une juste indignation,
l'appela prêtre indigne il lui répondit par les plus
horribles insultes.
Il s'appelle don Martin Merinoest né k Ar
nedo, province de Logrono. Il a 63 ans, est grand,
colorié défiguré,a les cheveux entièrement blancs
et est de constitution robuste. Il était religieux
franciscain de la réforme de San Diego; mais ne
pouvant supporter une vie pauvre et la sujétion du
cloître, il demanda et obtint en 1821 la séculari
sation. On assure qu'k cette époque il donna des
preuves répétées de son fanatisme politique peu en
rapport avec son caractère sacerdotal, et l'on ajoute
même que dans une émeute il parut le poignard
d'une main et la Constitution de l'autre, menaçant
le roi Ferdinand.
Madrid, 7 février, 1 heures »/2 du soir.
Cet après midi k une heure un quart, le criminel
qui a attenté k la vie de la Reine a été exécuté.
Madrid, 8 février, i heure du soir.
La Reine est entrée en couvalescence.
FRANCE. Pauis, 7 février.
Napoléon Bonaparte, cousin du président de la
République, est arrivé k Calais dant la nuit du 4
au 5, venant de Paris. Il s'est embarqué une heure
après pour l'Angleterre, sur le paquebot le Gar-
Land, destiné pour Douvres.
Uu triste accident a eu lien, lundi, dans la
commune de Mauves, au village du ffaul-Cobert
(Loire-Inférieure). Uu assez grand nombre de per
sonnes se trouvaient réunies dans la maison du
sieur Pageau pour assister une vente mobilière;
la poutre principale qui soutenait le plancher de
chambre où avait lieu la vente a cédé sous le poids,
et le plancher s'est écroulé.
Vingt-cinq personnes ont été plus ou moins
grièvement blessées, et une femme a été tuée.
Le 6 de ce mois, deux heures, la nouvelle
église située k Paris, cité d'Aulin, a été inaugurée
en présence d'uue afïluence nombreuse. M. l'abbé
Caron, ancien vicaire de Sain l Sulpice, a été installé
comme desservant par M. Bautain, vicaire-général
du diocèse de Paris. On remarquait parmi les assis-
tans plusieurs membres du chapitre métropolitain.
Une nouvelle église va, dit-on, également être
établie dans l'un des quartiers le plus populeux de
Paris, le faubourg Saint Denis. Elle servirait de
troisième succursale k l'église paroissiale de Saiut-
Laurent. Le territoire de la uouvelle succursale
serait formé de parcelles distraites de celui des
églises de Saint-Vincent-de-Paul et de Notre-
Dame-de-Boune-Nouvelleet il comprendrait la
partie du boulevart k gauche, depuis la rue du
Faubourg-Montmartre jusqu'à celle du Faubourg-
Saint-Denis, la rue du Faubourg-Saiut-Denis,
celle des Petites-Écuries et Richer, enfin la rne du
Faubourg-Montmartre jusqu'au boulevart, tou
jours k gauche.
Cette église serait placée sous l'invocation de
Saint-Denis, premier évêque de Paris, et de ses
compagnons martyrs.
Le Breton, de Nantes, du 5 février, raconte
le fait suivant, qu'on ne lira pas sans émotion:
Une courageuse femme expirait hier, au milieu
des horribles souffrances de la rage, dans uu cabinet
de l'Hôtel-Dieu. M™0 Bondu, uue vieille gouver
nante de la famille de R..., qui habile la coramuue
de Rezé, allait, il y a trois semaines, promeuer au
bois un tout jeune enfant de ses maîtres, lorsqu'elle
sentit toutk coup un énorme_ chien qui lui mordait
les épaules en s'y tenant cramponné; elle réussit k
le faire tomber, mais le furieux animal lui met les
jambes en sang; justement effrayée, la dame Bondu
ne pense qu'au précieux dépôt qui lui a été confié
elle prend l'enfant, le jette k terre, puis se jette
courageusement au-devant du chien, avec lequel
elle engage une lutte horrible qui n'a pas duré
moins d'un quart d'heure. Pendant ce combat,
cette courageuse femme a eu les deux mains litté
ralement déchirées, elles n'étaient que lambeaux;
un instant elle a failli succomber a sa frayenr; le
cruel animal venait d'échapper k ses étreintes et
courait sur l'enfant elle lève les yeux au ciel. Dieu
entend sa prière, le chien flaire l'enfant sans lui
faire aucun mal, puis revient, l'œil étincelant, k sa
victime, qui engage avec lui un nouveau combat.
Dans ce moment, ses cris de détressé furent en
tendus par un fermier qui se rendait k son travail;
on arrive enfin, et ces deux pauvres êtres sout ar
rachés aux dents de cette terrible bête.
On ne saurait se faire une idée de la joie de
Mme Bondu en revoyant son cher enfant, et en le
rendant k sa famille sans aucune blessure; elle
s'occupait k peine de ses plaies d'où ruisselait le
sang. Par un bonheur providentiel, elle n'avait ce
jour-la qu'un seul enfant d'ordinaire elle en con
duisait trois on quatre. Un médecin, immédiate
ment appelé, lui administra les remèdes les plus
urgens; puis Mm* Bondu, par les soins de la fa
mille de R..., fut conduite dans un cabinet de
l'Hôtel-Dieu, où elle expirait ce matin, au milieu
d'accès de rage qui épouvantaient tous les assis
tants.
Y l RKOOI»I \G
vax
op het kerkhof van den H. PETRUS
DONDERDAG 26'" FEBRUARY 1802, ten
een uren naermiddag, op het Kerkhof van den
H. Petrus, binnen Yperen, zal'er venditie ge-
houden worden van 42 koopen zwaere Popelieren
en Lynde Boomen dieustig voor timmerlieden
klompkappers en andere en een deel voor brand-
hout.
De verkooping zal gedaen worden met ge-
woonen tyd van betaling mils bekende mede-
koopers te stellen en aen de conditien te voldoen.
(1) Elk zegge het voorls.
EN SCHOONE
te
Woensdag Aschdag25,B Februarius
i852, ten 2 1/2 uren namiddag, ter herberg ge-
naetnd den Haegbosch, bewoond door Franciscus
Bur.quoye, te Langemarck, langstde Pilckem strate,
zal 'er gehouden worden Koopdag vau HAKHOUT,
y5g zware en in de schors geteekeode PLANT
SOENEN alsook EYKEN BOOMEN, staende in de
hiernaergemelde bosschen, te weten
i*Het Hakbout met 100 zware Plantsoenen
staende in den Knegteboschgroot x hectare, 25
aren, 83 centiaren, gelegen te Boesinghe, houdende
aen 't land sieur Cappelle,'t hofstedeken gebruikt
door Franciscus Descamps, den bosch famillie
Becquaert en andere.
2° Idem met 4i Plantsoenen in eene partie
bosch groot 5i aren of daerontrent te gezegde Boe
singhe, by 't hofstedeken Pieter Cnockaert en de
brykenbakkerie van M* Liebaert.
In dezen laetslen bosch zyn 00k geteekend n"
1-1 Eyke en n° 2 - 1 Eyke.
3"87 Plantsoenen met het Hakhout in den
bosch genaemd Moucheron, groot 73 aren, 5o
centiaren, gelegen in de Pilckem bosschen te Lan
gemarck weinig noord van de straet van den
Haegbosch naer Pilckem en lot aldaer vryen door-
togt hebbende.
4° De Taillieen x3o Plantsoenen staende in
eene partie bosch genaemd den Groolen Kron-
kelaerhoudende aen de Elf Geraeten,den bosch
M* Merghelynck en den volgenden nummer, ver-
deeld in 2 beslekken het eerste naest den oosten
gemerkt 2 en 3 met 70 Plantsoenen eu het tweede
geraerkt 3 en 4 met 60 Plantsoenen.