BOOMEN.
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Eenige koopen Plantsoenen,
qu'elles sont plus fidèles leurs croyances reli
gieuses. Le retour prochain de Mgr. Marilley
Fribouig est assez sûr pour qué'M. le cure' de Ge
nève ait cru pouvoir douuer, en chaire, cette bonne
notivelle ses paroissiens.
Le Heraldo donne les détails suivans sur les
derniers inomens de Merino et sur le sang-froid
dont il a constamment fait preuve, même en pré
sence de l'échafaud
a Quelques minutes avant de sortir de chapelle
on lut ôta les fers, opérations longues et difficile; il
dirigeait lui-même ceux qui l'exécutaient. L'opé
ration terminée, il prit les fers et les examina, et
déclara que c'était une pièce magnifique. Quand
on lui apporta la robe jaune avec des manches
rouges dont on devait le revêtir, il l'examina et
dit: Elle est laide, mais pas autant que je le
croyais; cependant je ne la changerais pas pour
le manteau des Césars. Un des respectables
ecclésiastiques qui l'assistaient lui ayant reproché
avec douceur ces paroles, il se lut et se revetit
avec soin de la terrible robe. Quant an bonnet, il
déclara qu'il était trop large, et pria deux des as
sistais de le lui*placer sur la tête, parce qu'il ne
pouvait le mettre seul.
Le bourreau, suivant l'usage, l'embrassa et lui
demanda pardon de la mort qu'il allait lui donner.
Vous n'avez pas de pardon me demander,
lui répondit-il avec calme; vous accomplissez
un devoir, ce qu'ordonne la loi, et vous allez
exécuter une sentence juste; la seule chose'que
je vous demande, c'est que quand arrivera le
moment de remplir votre office, vous l'exécutiez
le plus promptement possible.» On lui mit en
suite les menottes et il sortit de chapelle. Il arrêta
dans la pièce d'entrée, devant l'image de la Vierge,
s'agenouilla, et d'une voix claire et nette récita le
salut en latin puis s'étant relevé, il se tourna vers
les assistans, les salua et se remit en marche.
Il était alors midi et demie, et il commença h
descendre les degrés de la prison, qui sont très
larges, sans vouloir accepter l'appui qu'on lui
offrait, parce que, dit-il, il n'en avait pas besoin.
Il se plaignit que les menottes étaient trop étroites,
et quand il fut arrivé devaut l'âne qui devait le
porter, il déclara qu'il ne pourrait le monter sans
aide. Le bourreau et son aide le prirent alors par
les bras pour le monter sur la bête, et ce fut la
seule fois où il montra de l'irritation appelant le
valet du bourreau barbare, parce qu'il lui avait
fait mal au bras par sa maladresse. Une fois en
selle, il dit avec un air de satisfaction Main-
tenant, je suis commodément; mais pourquoi
n'a-t-on pas mis d'étriers pour monter. Il fit
l'éloge de la beauté de l'animal, qui était en effet
très grand, et regardant le bourreau et sou aide
d'un air calme, il leur dit Une paire d'éperons,
et en avant! Tout cela, sans forfanterie, sans
ostentation, comme la chose la plus naturelle et
comme s'il allait faire une promenade au lieu de
marcher au supplice.
Le lugubre cortège se mit en mouvement un
escadron du régiment du roi ouvrait la marche;
puis deux rangs de soldats du même corps, au mi
lieu desquels se tenait la confrérie de la Paix et de
la Charité. Uu des frères portait une grande croix
avec l'image de Notre Seigneur. Immédiatement
après venait le régicide entouré de prêtres, puis le
gouverneur de la province de Madrid, cheval, en
uuiforme, portant le grand cordon d'Isabelle-la—
Catholique, avec différées officiers, les membres du
tribunal et autres officiers de justice. Un escadron
et un fort piquet de garde civile fermait la marche.
Merino teuaii la main une image de la Sainte
Vierge. Jamais nous u'oublierons la sensation pro
fonde que nous a produite son aspect. Son visage
était un peu pâle; sa barbe blanche, n'avait pas été
faite depuis le jour de son arrestation. De temps eu
temps, il portail la vue sur l'image de la Sainte
Vierge, et remuait les lèvres comme s'il récitait
une prière, puis il regardait de côté et d'autre la
foule immense qui se pressait sur son passage dans
son regard, il n'y avait ni haine, ni terreur, ni for
fanterie; mais la plus complète indifférence pour
tout ce qui lui passait devaut les yeux.
Il se plaignit que le cortège n'allait pas assez
vite, et s'adressanl au valet qui conduisait l'âne, il
lui dit: Tu es si sauvage que tu ne sais même pas
conduire un âne, si tu étais ma portée, je te
donnerais un grand coup de pied qui te ferait le
rappeler de moi. El comme un des ecclésias
tiques qui l'entouraient lui dit Don Martin, ce
n'est pas le moment d'exprimer de pareils sen-
timeus, Merino reprit Ne voyez-vous pas
que c'est une plaisanterie; il serait près de moi
que je ne lui ferais pas le moiudremal.
Arrivé au lieu du supplice, il monta l'échelle
sans aide. Placé sur l'échafaud, il parut vouloir
parler, et le peuple, qui comprit sa pensée, fit
entendre avec enthousiasme le cri de Vive la
reine! Alors Merino dit d'une voix claire: Je
ne voulais rien dire contre la reine; j'ai voulu
seulement répéter que, dans le crime que j'ai
commis, je n'avais pas de complices. Après ces
paroles, il se livra l'exécuteur, en lui recomman
dant de faire vite. Un instant après, justice était
faite. Le corps du supplicié est resté exposé sur
l'échafaud jusqu'à cinq heures du soir.
On a, dit la correspondance, brisé le poignard
qui a servi l'attentat, la gaîue, ainsi que le pis
tolet et les balles trouvés au domicile de Merino.
On a brûlé ses livres et papiers, hors ceux qui ont
un intérêt de famille. Quant aux notes politiques,
elles ont été mises sous scellés et transmises au
ministre de la justice.
Le corps de Merino a été, après l'exécution, con
duit au cimetière, pour y être brûlé, en vertu de
l'ordre suivant, adressé par le ministre de la justice
au gouverneur de Madrid
Considérant que quelques mesures efficaces
qu'adoptât le gouvernement, on ne pourrait pas
éviter la soustraction, en tout ou en partie, du
corps de Martin Merino, soit dans un intérêt de
spéculation, soit sous le prétexte d'étudier ses dis
positions organiques, qu'il importe d'empêcher la
première de ces choses cpmnte houleuse et immo
rale, et qu'il ne résulterait de la deuxième aucun
avantage pour l'humanité et afin qu'il ne reste
motif de souvenir du crime horrible contre la
royale personne de Sa Majesté, de coucert avec
l'autorité supérieur ecclésiastique du très révérend
cardinal-archevêque de Tolède, et conformément
aux ordres du conseil des ministres, je vous donne
avis qu'en votre présence, celle de votre secrétaire,
de l'ecclésiastique ce commis par le cardinalet
des juge et greffier qui ont figuré dans la cause, on
ait brûler le cadavre de Merino dans le cimetière
même, l'heure que vous désignerez, et répandre
ensuite ses cendres dans la fosse commune. Procès-
verbal de tout ce que dessus devra m'être adressé;
M. le gouverneur de la proviuce.
Voici le procès-verbal de l'opération qui a suivi
En la ville de Madrid et eu son cimetière ex Ira
muros de la porte de Bilbao, cinq heures moins
un quart de l'après raidi, aujourd'hui 7 février
1802, présens le gouverneur de la province son
secrétaire, Antonio Guerola; M. Antonio-Tiburcio
Acevedo, aumônier de Son Exc. le cardinal-arche
vêque de Tolède, délégué par Son Éminence; M.
Pedro Nolasco Auriolesjuge de la causeet moi
soussigné, greffier le cadavre de Martin Merino a
été brûlé; le bois et les ustensiles nécessaires avaient
été préparés cette fin, et daus le terrain gauche,
l'entrée dudit cimetière, près la fosse commune,
il a été procédé cette opération. Le cadavre dudit
Martin Merino a été placé sur les flammes, après
l'avoir retiré du manteau qui le couvrait; et lors
qu'il a été réduit en cendres, ou a répandu ces
cendres dans ladite fosse.
A sept heures vingt minutes tout était fini.
Était également présent le chapelain du cime
tière, M. José Losada, et toutes les personnes pré
sentes signent le présent procès-verbalce que je
certifie.
Signé Melchor Ordonez, Pedro N. Aurioles,
Antonio Guerola, Antonio-Tuburcio
Acevedo, José Losada.
Devant moi
Signé Jose-Perez Martinez,
greffier.
Ces documens sont insérés dans la Gazelle du 8.
Le Journal de Peruwelz a reçude l'un
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des représentants de l'arrondissement de Tournai,
de M. Visarl en réponse une assertion erronée
de VIndépendanceune lettre rectificative, dans
laquelle l'honorable représentant prouve ses com
mettants, par un exemple, qu'il peut mettre leur
service un talent de fine épigramrae. Voici le prin
cipal passage de celte lettre
L'Indépendancepropos de l'appui que
j'avais cru devoir donner la réclamation d'un
corps légalement constitué (la chambre de com
merce de Tournai^, insinue que j'aurais attaqué,
dans une de ses meilleures clauses, le traité avec
la Hollande il n'en fut rien, ni cette séance ni a
celles qui l'ont précédée. Je n'ai point parlé ni voté
contre le traité nies motifs d'abstention indiquent
ce que j'ai approuvé et ce que j'ai blâmé, et té
moignent, au Moniteur, de ce que j'avance.
Que me veut ce libre journal,
En cette modeste o ctirrtice?
C-la me vient d'un sort fatal,
Car sou motif «le malveillance
S'explique vnnm- ni aussi mal
Que sou titre... I'Independance.
J'ai l'honnenr d'être, etc.
F. Visart, représentant.
Bury, le 2 février i8Ô2.
VERKOOPING VAN 52 KOOPEN
1WAERE
diknstig voor schipwerkers,
molenmakers, kuipers en timmerlieden
en van
te
GHELUVELT ES BECELAERE,
NEVENSDEN STEEN WEG EN DEN KEYWEGJ
Dus zeer voordeelivoor den tiansport
U»V%—
MANDAG i" MAERTE i852, ten twalf uren
's middags, just, in de bosschen toebehoorende aen
de Jonffronwen Keingiaert, gelegen te Ghelu-
velt en te Becelaere, zal er Venditie gehouden
worden van de volgende
Kampers stuk agter déherberge de Fortuine
op Gheluvelt. 9 Eyken in 8 koopen.
Bosch hy d'herberg den Reutel op Becelaere.
4o Eyken in 20 koopen.
Bosch lxet Staenyzer op Gheluvelt. 42
Eyken in 20 koopen.
Bosch de Proosdy. 5 Eyken in 4 koopen.
Ten zelven dage en in de zelve bosschen zullen
nog verscheyde koopen schoone Plantsoenen ver-
kogt worden.
De verzameling, in dejierberge de Fortuine by
de plaetse le Gheluvelt.
De liefhebbers die zouden begeeren de Boomen
te voren te bezigligen, zyn verzogt hun te begeven
by Pieter Deleu, boschwagter, wonende langst
den keyweg van Gheluvelt na Becelaere.
De verkooping zal geburen met gewoonen tyd
van belalinge mits door de koopers bekende mede-
Jtoopers te stellen en aen de conditien te voldoeu.
(1) Elk zegge het voorls.
van
Dynsdag 24e" February 1852, ten 12 uren
's middags, zal er openbaerlyk verkogt
worden,tebeginnen opd'hofstede gebruikt
door EngelSerryn te Zillebeke, weinigzuid
van de kalchiede van Yper naer l'Hooge,
63 koopen BOOMEN besiaende in Abeelen,
Iepen en Eiken (waer onder verscheide
van 2 tôt 3 meters dikie.) (2)