VILLE D'YPAES.
kossuth et les catholiques d'amérique.
FRANCE. Paris, le 25 février.
ANGLETERRE. Londres, 26 février.
Openbaere erkooping
IN EENE ZITTING ZONDER UYTSTEL,
van
un des plus beaux carosses du palais, traîné par
huit chevaux et escorté par un piquet de liai le—
bardiers, dans lequel se trouvaient la camérière
major et le grand majordome de la Reine tenant
dans leurs bras une grande corbeille couverte d'un
riche drap sur lequel était brodé l'écusson des
armes royales. Le clergé alla processionuellement
recevoir les envoyés de S. M., et les accompagna
jusqu'à l'autel de la Vierge, aux pieds duquel était
la comtesse de Salvalierra, camérière de l'image
sacrée.
Le comte de Pino Hertnoso lui dit alors qu'il
se présentait au nom de S. M. la Reine, pour dé
poser aux pieds.de la Reine des cieux l'hommage
des vêlements et des bijoux que S. M. avait portés
ce jour, au moment où elle lui avait présenté so
lennellement sa fille chérie, comme témoignage'
visible de sa dévotion filiale et de sa reconnaissance
éternelle pour les bontés que le Ciel lui avait pro
diguées par sa puissante intervention. On plaça
alors la corbeille sur l'autel et l'on enleva le drap.
L'offrande pieuse de S. M. consistait dans le somp
tueux costume complet que S. M. avait mis le i3,
et le même qu'elle portait le 2, au momentoù elle
reçut le coup de poignard.
Le manteau a conservé les traces de la bles
sure, et l'on voit même les taches du sang précieux
de S. M. sur l'hermine qui le garnit. Daus la ,co
beille se trouvaient également les hij-oux qui or
naient la tête et le sein de S. M. c'est une grande
rivière en brillants, si élégante et si étincelantc
qu'on dirait uue seule pierre. Le grand majordome
s'approcha et déclara que la couronne de S. M.
n'était pas dans la corbeille, parce qu'il faillail y
faire quelques changements (sans doute pour l'ac
commoder la tête de la sainte image), mais qu'on
l'apporterait aussitôt que le travail serait terminé.»
Nous apprenons avec plaisir que les catholiques
d'Amérique se tiennent partout l'écart des mani
festations populaires qui accueillent l'exilé hoogrois
dans sou voyage travers les Etats-Unis. Déjà,
avant l'arrivée de Kossuth, l'archevêque de New-
York avait prémuni ses ouailles contre l'enthou
siasme, en leur montrant que la cause de la Hon
grie devenait en Europe celle du socialisme et de
la démagogie. Le prélat avait fait une lecture sur
ce sujet dans un meeting nombreux de catholiques,
et l'on a remarqué que, lors de l'entrée de Kossuth
New-York, les ouvriers irlandais seuls ne quit
tèrent pas leurs travaux. Le réfugié de Kutayah,
qui veut tirer de l'argent de toutes les bourses, est
très-déconcerté de cette froideur d'une portion si
considérable de la population américaine, et dans
maints discours il a cherché flatter les catholiques;
mais ceux-ci n'ont pas oublié son premier discours
de Southampton.
Dans les journaux américains qu'apporte Y Ame
rica, nous trouvons une longue lettre de Mgr,
O'Connorévêque de Pitlsburgh, en réponse aux
avances répétées de Kossuth, et cette épitre est
destinée éclairer les catholiques de l'ouest, comme
le discours de Mgr. Hughes a déterminé la conduite
de ceux du littoral de l'Atlantique.
Voici comment la Patrie rapporte l'incident
de la place de la Bastille, le 24 février
Hier, mardi, jour anniversaire de la révolution
du 24 février, un certain nombre d'individus s'é
taient rendus la colonne de la Bastille, sous le
prétexte d'y déposer des couronnes. Comme ils
amassaient la foule sur la place, déjà encombrée
par les masques et par les promeneurs, les agents
de l'autorité les invitèrent se retirer. Au lieu
d'obtempérer cette injonction, ils persistèrent
rester. On dut alors faire avancer la force armée
qui déblaya, saus difficulté, la place; dans la lutte,
trente de ces individus, les plus récalcitrants, ont
été arrêtés. Aujourd'hui la plus grande tranquil
lité n'a cessé de régner en cet endroit.
Le Courrier du Havre annonce qu'un déta
chement de gendarmerie mobile, composé de qua
rante-quatre hommes, quatre brigadiers et deux
3
maréchaux-de-logis, est arrivé de Paris au Havre
par le chemin de fer. Ce détachement, commandé
par le lieutenant Cipollina, doit partir demain pour
Morlaix. Ces geodarmes seront dirigés sur Brest et
de là sur Cayenne où ils vont tenir garnison.
Toys les hommes qui font partie de ce détache
ment ont été choisis avec un soin tout particulier,.
Oh écrit de Chaumont, le 21 février
Encore une tentative d'évasion dans la maison
d'arrêt de Chaumont. Dans la nuit du i y au 18 de
ce mois, dix-sept condamnés, renfermés dans une
salle, ont fait dans un gros mur, 2 mètres 3o
centimètres au-dessus du lit de campun trou de
6o centimètres carrés et de près de 5 -mètres de
profondeur. Si l'éveil n'avait pas été donné par la
sentinelledu poste de nuit établi dans cette prison
depuis l'évasion de l'année dernière, il est plus
que probable que flelie-jci aurait eg le même suc
cès. Pour pratiquer ce Uow, les détenus out fait
usage d'un manche balai et d'une anse de seau.
On écrit de Pyrénées
Les travaux décantation du Lac-Bleu avaient
été repris la semaine dernière, malgré la neige et le
froid si rigoureux dans ces hautes régions. Uu des
conducteurs des ponts et chaussées, quatorze ou
vriers et une femme s'y trouvaient le mardi 10
février. Le lendemain, eu se réveillant, ils se trou
vèrent littéralement engloutis sous la neige, tant
était considérable la quantité tombée pendant la
nuit la porte de la cabane était obstruée, il était
presque impossible de l'ouvrir. Les vivres inan-
quaieut ou allaient manquer, car peu soucieux de
l'avenir et comptant d'ailleurs sur le temps si beau
jusqu'alors, les ouvriers ne faisaient porter, de
Bagnères, des vivres que pour uu jour ou deux.
Uu pain de quiuze livres et quelque peu de farine
était tout ce qui leur restait. Que faire dans cette
malheuse position? Resterc'était la mort, car il
ne faillait pas penser des secours le trajet de
Lesponne au lac était impossible. Savait on d'ail
leurs dans la vallée combien était horrible la po
sition de ces malheureux
Le conducteur exposa nettement ses com
pagnons d'iufortune la situation où ils se trou
vaient, et leur dit que quelque dangereuse que fût
la descente, il fallait la tenter, le lendemain peut-
être serait-il trop tard; les viyres manqueraient;
la neige augmenterait peut-être. On se décide se
mettre en route; deux vigoureux montagnards ou
vrent la marche, on creuse le sentier, et après une
longue journée de fatigues, de peines et de dangers,
après quelques accideus heureusement sans gravité,
tous ces malheureux arrivèrent sains et saufs
Lesponue, où des secours de toute espèce leur fu
rent prodigués.
On écrit d'Athènes, le 8
Il y a quelques jours, le feu a éclaté dans le
palais royal la reine fut la première qui s'en aper
çut. Toutes les mesures pour se rendre maître de
l'incendie furent prises sur-le-chauip.
Deux manifestations considérables en faveur de
la réforme, ont eu lieu lundi soir Londres la
première, de la part d'un grand nombre d'habitants
du district de Finsbury, et l'autre, de la part d'élec
teurs et autres habitants du district de Marylebone.
Dans les deux meetings, on a adopté diverses réso
lutions pour demander l'extension du droit de suf
frage tous les contribuables, le vote secret, les
parlements triennaux, etc.
Des motifs de haute convenance ont déter
miné lord Dudley Stuart et les membres du comité
de secours pour les Hongrois exilés, dissoudre
cette réunion de bienfaisance. Ils ne croyent plus
devoir nourrir des espérances devenues chimé
riques. En conséquence, lord Dudley Stuart a, par
une lettre, annoncé"àu comte Paul Ésterhazyex
primant la vive et profonde reconnaissance des
exilés hongrois pour l'assistance si cordiale qu'ils
ont reçne, et leur juste appréciation des motifs qui
avaient dû décider le comité se dissoudre.
M. G.-F. Young qui a été offerte la vice-
présidence du Board oj tradea refusé pour des
motifs de santé. Toutefois,il entrera plus tard dans
le cabinet, si son étal le lui permet.
On écrit de Dublin, le a5 février: Mgr.
Murray, l'archevêque catholique d'Irlande, a été
subitement frappé de paralysie, hier matin, pen
dant qu'il se préparait célébrer la messe. Le vé
nérable ecclésiastique, qui, par ses vertus privées
et une vie sans reproche, s'est acquis les sympa
thies et l'estime de toutes les classes, est dans un
état des plus alarmants. Jusqu'à uoe heure très-
avancée hier au soir, il n'avait pu reconnaître aucun
de ses amis même les plus intimes, et les médecins
qui lui donnent les secours 4e la scieupe n'ont pas
d'espoir de le sauver,
Mgr. Muray est âgé de 85 ans.
Le comte de Shrewsbury yient de faire do*
de 10,000 livres sterling pour l'érection d'une
église catholique Cbester. On assure qu'il a l'in
tention de consacrer une somme de même impor
tance l'érection d'une cathédrale Shrewsbury.
A propos de la rentrée des tories aux affaires,
l'Union fait les re'flextions suivantes:
Une politique nouvelle va commencer. La
quelle? les tories aiment se donner le uora de
parti agricole; c'est un peu vague. Leurs adver
saires les qualifient de protectionnistes; c'est trop
absolu. Comme tous les autr.es partis, les tories se
sont modifiés. Ils n'ont plus les opinions et les pré
tentions qu'ils défendaient sous le dernier minis
tère de sir Robert Peel. Leur politique sera, selon
nous, dans son sens le plus large, une politique de
résistance. Ils s'efforcerout de contrarier, d'arrêter
le mouvement démocratique qui emporte la vieille
Angleterre. Aussi bien, depuis longtemps, ils ne
font plgs autre chose. Ils résistaient dans l'oppo
sition; ils résisteront dans l'exercice du pouvoir.
C'est tout le changement qui se remarquera en eux,
changement de situation, non de politique. Et
la résistance s'étendra aux affaires de l'extérieur
comme de l'intérieur. Elle entrera dans les rapports
diplomatiques, dans les alliances., dans les traités
peut-être. C'est là surtout que la révolution mi
nistérielle anglaise se recommande l'attention la
plus sérieuse de l'Europe
Le Collège des Bourgmestre et Échevins prévient
ses administrés, que le délai fixé pour le dépôt des
rôles formés pour le payement de la taxe provin
ciale et communale sur les chiens, est la veille
d'expirer.
Les contribuables qui se croiraient lésés, sont
invités se présenter saus retard au Bureau du
.Secrétariat .et adresser ensuite leurs observations
ou réclamations s'il y a lieu, par écrit au conseil
communal.
Fait l'Hôtel de Ville, le 26 Février i852.
Ces bourgmestre et (Êrjjemns,
B. VANDERSTICHELE.
PAR ORDONNANCE:
Le Secrétaire,
J. DE CODT. (1)
Woensdag 7" April i 852, 3 ueren namiddag,
in d'herberg de Parisschael, Dunkerkstraet, bin-
uen de stad Veurne
i° Eenen wel bekalanten KOORN WIND-
MOLEN, WOONHUYS, Schueren, Peerde, Kney,
Zwyustallen, Halle Putten met voordere afhang-
lykheden en medegaende ERF, groot volgens
çadaster 67 a,ren 82 cenliaren, staende ende ge-
leggp le Veurne, auy.d neveu s (de stad, gebruykl
t