et a englouti, dans sa chute, deux ouvriers
maçons qui travaillaient dans la cave. Aus
sitôt, des secours prompts et énergiques
ont été apportés par les sapeurs-pompiers,
sous la direction du commissaire de po
lice, accouru sur les lieux. Un de ces mal
heureux ouvriers a pu être retiré vivant;
l'autre, horriblement mutillé, a été trans
porté l'Hôtel-Dieu, où il a expiré.
Un accident déplorable, qui a failli
coûter la vie quatorze personnes, est ar
rivé pendant la nuit de lundi dernier dans
le quartier de la place Maubert, Paris.
En travaillant la construction d'un égoût
dans la rue des Anglais, les ouvriers ont
mis découvert et brisé dans la partie la
plus rapprochée de la rue Galandeungrand
tuyau servant la conduite du gaz; le trou
avait été bouché par un tampon, et un gar
dien y avait été placé pendant la nuit pré
cédente. Malheureusement, le lendemain,
cette dernière précaution a été négligée,
et, dans le courant de la nuit suivante, le
tampon a été lancé au dehors par la force
du gaz, qui s'est répandu ensuite en abon
dance dans la cave de la maison située
l'angle des rues Galande et des Anglais, et
n'a pas tardé pénétrer dans tous les ap
partenions de cette maison. La plupart des
locataires, surpris pendant leur sommeil,
ont été au même instant atteints par ces
émanations pernicieuses, qui ont exercé
rapidement leurs ravages et ont provoqué
chez eux une asphyxie presque complète.
Fort heureusement quelques-uns des loca
taires moins malades, et pouvant encore
agir, se sont empressés d'appeler un mé
decin qui est venu sur-le-champ, et a pro
digué avec succès des secours aux quatorze
personnes attaquées par le gaz, et dont
plusieurs se trouvaient dans une situation
qui faisait craindre pour leurs jours. Grâce
la promptitude des soins qui leur ont été
donnés, toutes ces personnes sont en ce
moment tout fait hors de danger, et la
plupart ont même déjà pu reprendre le
cours de leurs occupations. Le commissaire
de police de la section de la place Maubert,
M. Hubaut aîné, a procédé sur-le-champ
une enquête pour reconnaître la cause de
cet accident, et il a constaté qu'elle avait
été produite par les circonstances indi
quées plus haut.
Thomas Moore, est mort jeudi 26 fé
vrier, l'âge de soixante-douze ans.
Une lettre de Rome du 21 février
porte que la veille le cardinal Orioli, qui
était malade depuis cinq jours d'une flu
xion de poitrine, mais qui allait mieux
le malin, a rendu le dernier soupir. Dans
la matinée on le croyait sauvé, mais une
crise survenue dans la soirée a déterminé,
du moins ce que l'on croit, une attaque
d'apoplexie qui l'a enlevé subitement.
C'est une perte considérable. Préfet de
la congrégation des évêques et des régu
liers, le cardinal Orioli rendait d'immenses
services par son savoir et une application
infatigable. Le cardinal Orioli aimait beau
coup les Français et la France, où il avait
demeuré assez longtemps en qualitédecuré
de paroisse, lors du séjour qu'y fit sa Sain
teté Pie Vil, qu'il avait accompagné dans
son exil.
Depuis quelque temps, il circule des
bruits d'une fusion des deux branches de
lamaison de Bourbon. D'aprèslacorrespon-
dance parisienne d'une feuille allemande,
M. Thiers, qui est, comme on sait, le conseil
politique de la maison d'Orléans, voyant
que M. de Falloux et d'autres légitimistes
distingués se rapprochaient du gouverne
ment du Président de la République, aurait
enfin compris et fait comprendre ceux
qn'il conseillait, qu'il fallait renoncer
l'espoir d'établir une régence au profit du
comte de Paris; témoin d'ailleurs de la
réaction religieuse en France contre les
erreurs de l'époque, on aurait acquis la
conviction, qu'une telle régence, la du
chesse d'Orléans étant protestante, serait
absolument une impossibilité et qu'il valait
mieux se contenter de la position rappro
chée du trône que le règne du comte de
Chambord assurerait la branche d'Or
léans, position d'autant plus acceptable que
le comte de Chambord ne paraît pas de
voir jusqu'ici avoir d'héritier direct. La
fusion serait donc sinon réalisée, du moins
en voie de l'être prochainement. Le cor
respondant, prévoyant les résolutions que
le Président de la République pourrait
prendre en présence de ces tentatives, re
marque que, lorsque la fusion aurait pu
sauver la France, on n'en a pas voulu
aujourd'hui qu'on en veut, il pourrait bien
être trop tard, et M. Thiers en y travaillant
risque beaucoup de devenir Jqi cause de
nouveaux malheurs, après en avoir tant
causé par sa politique tortueuse.
Le ministre des finances a annoncé aux
Chambres que les gouvernements du Zoll-
verein ont pris la résolution de supprimer
jusqu'au 31 août tous les droits d'entrée
sur les grains, la farine et les fruits cosse.
(Dépêche télégraphique de Berlin.)
-giaoon-
D'après la Volkshalle, le futur décret du
Président concernant l'enseignement pu
blic en France peut se résumer dans les
deux pointssuivants: 1° Aucun établissement
d'instruction publique ne peut être ouvert par
des laïques, sans autorisation préalable du
gouvernement. Celui-ci peut retirer l'autori
sation quand il lui plait. Cette disposition
met fin au privilège de l'université. 2°
Les évêques peuvent autoriser les ecclésiasti
ques ouvrir des écoles et des établissements
d'instruction publique. Cette disposition ac
corde donc la liberté de l'enseignement
en faveur de l'Eglise.
FRANCE. Paris, le 1" mars.
ANGLETERRE. Londres, 2 mars.
On lit dans le Morning-Advertiser
Nous avons beaucoup de plaisir pou
voir annoncer que les libéraux ont résolu
d'adopter une méthode courte et facile
d'en agir avec lord Derby, dans le cas où
le noble lord, comme le supposent plu
sieurs personnes, voudrait conserver le
ministère sans dissoudre le parlement,
alors même qu'il serait battu sur une ques
tion importante. Afin d'obliger le noble
Lord dissoudre le parlement, qu'il le
veuille ou non, dans quelques mois au
plus tard, on a formé le projet de ne voter
les subsides que pour six mois au lieu de
douze, partir du 5 avril, commencement
de l'année financière. Cela nécessitera une
dissolution un ou deux mois après.
Un correspondant de la Deutsche
Volkshalle signale un fait qui a en Angle
terre une grave importance; M. l'arche
vêque de Westminster vient, dans son
mandement de carême de prendre le titre
de cardinal-prêtre de l'église romaine, ar
chevêque de Westminster.
Il termine son mandement en formant
le vœu que les évêques d'Angleterre se
réunissent cette année en concile.
âimitas.
MERKWEERDIGE
GHELUWE.
Donderdag 18" Maert 1852, ten 9 uren
's morgens juist te beginnen, zal men pu-
bliek verkoopen
Op langen tyd van betaling, mils borg
te stellen ter voldoening van den Notaris
CASTELEIN te Meenen. (i)
Si nous en croyons ce qu'on rapporte, les sténo-
graphes attachés h l'Assemblée pour le service du
Moniteur ont été congédiés pour cette fonction.
On s'occupe de leur trouver dans l'administration
un emploi équivalent. Le Moniteur ne publierait
donc, comme les autres journaux, qu'un simple
procès-verbal, très-succint, des travaux du corps
législatif. (Presse.)
On lit dans le Mémorial cÛAmiens
M. Guinard, détenu politique la citadelle de
Doullens, a été mis en liberté, le 27 de ce mois,
le prince-président lui ayant fait remise de la
peine de la déportation.
On lit dans une correspondance particulière
Quelques correspondances ont déjà mentionné
le mauvais effet qu'avait produit la présence de
miss Howard au bal des Tuileries, et les plaintes
qu'avait portées ce sujet lord Cowley qui, comme
tous les ambassadeurs, aurait dû être consulté sur
l'admission d'une personne de sa nation dans le
mondeofficiel de France. Ce qui n'a pas été raconté,
je crois, c'est la manière dont ce malentendu a été
expliqué.
Miss Howard, a-t-on dit, avait tout simplement
demandé et obtenu l'autorisation de voir le bal
d'une galerie. Etouffant de chaleur, elle avait
quitté son poste d'observation pour se retirer, lors
qu'elle fut rencontrée par un officier supérieur qui
lui fit traverser les salons où elle avait espéré que
sa rapide excursion ne serait pas signalée. Mais on
d'est pas belle et célèbre inpunémeDt, et la pré
sence de miss Howard fut aussitôt constatée. L'af
faire, du reste, ne comporte aucune suite, et n'en
aura pas.
On écrit de Paris, le a5, la Nouvelle
Gazette de Prusse
Aujourd'hui s'était répandu, dans certains
cercles, le bruit de l'arrivée d'nne note anglaise
déclaraut'au gouvernement français que l'Angle
terre ferait occuper Anvers dès qu'un soldat fran
çais franchirait la frontière de Belgique. D'après
les informations prises ce sujet, il n'est pas arrivé
de note, mais on a fait entendre notre gouver
nement que la Grande Bretagne, d'accord avec les
autres puissances, aurait recours cette occupation,
si le président fesait mine de violer les traités de
1815.
te
'iJW
i° In eene partye Bosch genaemd de Moe-
remaeynoord van de kerk, langs de Becelaer
straet, 62 koopen schoone Eiken waer ODder
eenen Pestel en vele Kuipersboomcn en 6 koopen
Beuken waer van eenen van 2 melers dik.
2° Op d'hofstede gebrnikt door Ignatius
Vanrobays, zuid-oost daer by, 12 koopen extra
zware Popeliers en schoone Abeelen.
5° En langs de landeu en meersch der hof-
Stede gebruikt door Petrus Decanler, digt van
noorden de plaets van Gheluwe, 76 hoogstammige
Abeelen, de schooDste van de omstreekwaer
onder vele van 2 en 2 1/2 meters dikte, geschikt
in 67 koopen.