TRES BEAUX ARBRES, MKUtf 3)1 HKDMsrara m «minuta a a au 120 CHÊNES M" DOUVERE, TROUPE SUÉDOISE. GAUTIER-DIDIER, GHELUWE. NEUVE-ÉGLISE, CORSETS, Dans un Bois près du cabaret la Demi- Lune cinq minutes du pavé de Neuve- Eglise Ypres. Breveté des Cours de Suède, de Norvège et de Danemarck, EXERCICES DÉQUITATION, Scènes Comiques par les Clowns CHEVAUX DRESSÉS 9 Op langen tyd van belaling, mits borg te stellen ter voldoening van den Notaris CASTELEIN te Meenen. (2) MESSAGERIES L.=t3J.=©. 8©(nl@®®(yJYINIy A POPERINGHE. Endroit du Westiiof et Breemeerschen, près la ferme occupée par Martin Comyn, dix minutes de la roule de Lille Dunkerque minute en miuuie et meuaçait de s'ouvrir. Il n'y avait plus qu'à s'occuper d'abord du salut des per sonnes et puis du sauvetage des i,5oo,ooo fr. du gouvernement. Le commandant ne fut pas nu instant trahi par son désespoir qui était sans bornes. 11 fut sublime de calme, de résolution, d'intelli gence et de courage, et il fut admirablement se condé par son état-major et son équipage, dont il avait su mériter tout le dévoûment. Leur coufianr.e en lui, loin de s'affaiblir, était devenue plus pro fonde plus aveugle. Il y avait près de 4oo personnes sauver. Ce n'était pas facile. Le navire était serré de près par une ceinture de brisans, et la mer était en démence. De là la côte, il y avait 800 mètres franchir, et sur ces 800 mètres, i5o ou 200 où il y avait huit et dix pieds d'eau; le reste, jusqu'au rivage, était un lit de cayes que, dans l'état de la mer, il était très dangereux de traverser pied. Après trente- quatre heures consécutives de fatigues excessives, d'efforts surnaturels de la part du commandant, qui, ayant les reins moitié brisés par deux chutes, s'était fait attacher sur le pont de la part des offi ciers et des matelots, tous les passagers (près de 3oo) étaient terre, malgré les dangers les plus grands et de tous genres, malgré la perte des em barcations, qui avaient été brisées dès le début. Le tour de l'équipage vint. 11 fut décidé l'nanimité par les officiers que, sous peine d'une mort certaine et imminente, il fallait abandonner le navire. L'eau pénétrait de tous côtés, et les chocs sur les rochers étaient tels que, d'un instant l'autre, il pouvait s'engloutir. Tous furent aussi sauvés. Il ne restait plus, avec le capitaine, que deux hommes bord, le lieutenant et le maître d'équipage. Le capitaine leur ordonna de des cendre: ils comprirent qu'il voulait mourir son bord. S'ils avaient obéi, il y aurait eu impossibilité pour leur chef de se sauver; il n'aurait pas pu seul hâler le radeau dont on se servait pour le sauve tage. Ils lui déclarèrent que, s'il ne voulait pas les accompagner de bon gré, ils l'y contraindraient. Il se décida alors descendre. Quand le radeau arriva l'endroit où le reste de l'équipage, ayant de l'eau jusqu'aux aisselles, l'attendait eu le hà- lant, le commandant reçut de ses officiers et de ses matelots les témoignages de la plus vive sympa thie. II fut porté sur le rivage, qui était encore 600 mètres de là. Pendant le sauvetage, le commandant s'était aussi occupé de faire porter les barils d'argent sur le pont et de les amarrer sur les pitons de la mu raille. Il avait aussi fait monter sur le pont les sacs des marins et des militaires. Le lendemain, le commandant entreprit de sauver l'argent et les sacs. Il n'y eut que cinq hom mes qui, doués d'une force de poignet prodigieuse et d'un courage héroïque, purent, après avoir abordé le navire, malgré la violence de la mer, parvenir y pénétrer. Ils jetèrent tons les sacs la mer, et la laine les apporta sur le rescif, où l'équipage se tenait pour les recevoir. Quelques malles de passagers, placées sur le pont dans l'imminence du naufrage, ont été en levées par la mer et jetées la côte, défoncées et vides. Beaucoup d'autres effets ont été recueillis flottant entre la Goyave et la Pointe-à-Pitre. Le commandant a été admirable pendant tout le sauvetage. Son éloge était dans toutes les bou ches, de ses officiers, de ses matelots, de ses pas sagers, et de lous ceux qui l'ont vu l'œuvre. M. le gouverneur de la Guadeloupe, daus une lettre du 4 février, témoigue de toute la satisfaction que lui ont fait éprouver le zèle, le dévouement coura geux et la conduite constamment exempte de re proche du commandant et de tous les naufragés de la Loire, pendant les quelques jours qu'a duré le sauvetage. COMMUNE DE DRANOUTRE. ^IINJT IIK consistant en: 28 portions de Chênes, i5 de Peupliers et Canadas, 2 de Bois Blancs, 2 de Frênes, 2 de Bouleanx et 1 Hêtre; plus encore 124 beaux Plançons. Parmi ces Chênes il se trouve 4 Arbres tour nants, 4 Croisures de moulin et les autres Arbres sont aussi d'une lougueur et grosseur peu com mune. Cette vente se fera sur les lieux le JEUDI 18 MARS i852, dix heures précises du matin, sous des conditions ordinaires avec long terme de paiement pourvu d'établir caution. Le Notaire VERMEERSCHà Neuve-Église est chargé de cette vente et des conditions. (1) de monsieur DE STOCKHOLM, pour la pitEuiÈne fois kn cette ville, Demain, Jeudi I 1 Mars 1852, premier début de ses DANSES, VOLTIGES ET MANOEUVRES A CHEVAL. DE HAUTE ÉCOLE ET EN LIBERTÉ, ETC., ETC. On commencera 6 1/2 heures. Prix des places, Premières, fr. i-5o. -- Secondes, fr. 1-00. Parterre debout, 5o cent. N. B. Moyennant 5o centimes de supplé ment aux premières, l'on peut aller aux Stalles- Voir l'affiche pour les détails de la représen tation. MERKWEERDIGE te Donderdag 18en Maert 1852, ten 9 uren 's morgens jiiisl le beginnen, zal men pu- bliek verkoopen4: i° lu eene partye Bosch genaçmd de Moe- remaeynoord van de kerk, langs de Becelaer straet, 62 koopen schoone Eiken waer onder eenen Pestel en vele Kuipersboomeri en 6 koopen Bf.uk.en waer van eenen van 2 meters dik. 20 Op d'hofstede gehruikt door Ignatius Eanrobays, zuid-oost daer by, 1 2 koopen extra zware Popelif.rs en schoone Abeelkn. 5° En langs de landeu en ineersch der Iiof— stede gebruikt door Pelrus Décanter, digt van iioorden de plaets van Gbeluvve, 76 hoogstammige Abeelen, de schoonste van de omstreekwaer onder vele van 2 eu 2 1/2 meters dik le, geschikt in 67 koopen. CORRESPONDANCE DIRECTE avec E8TAMIKET LE LIOtl D'«R, rue des prêtres n° 37, près la grand'place, Ledit SCHODDUYN a l'honneur d'informer le public, qu'à dater du i5 Mars, i852, le service sera établi comme suit Le départ de Poperinghe pour Ypres, aura lieu de son nouveau domicile 9 heures 3/4 du matin. Au moyen de ce départ MM. les Voyageurs se ront rendus Ypres 11 heures et pourront partir immédiatement pour Courtray, Gand, Terinoude, Malines, Bruxelles, Anvers, Couvain, Bruges, etc. Le départ d'Ypres, de VHôtel de CEpée, grand'- place, aura lieu du 1" Octobre au 28 Février 4 heures 3/4 de relevée et du ier Mars au 3o Sep tembre, 5 heures j/2 de relevée. 1 Outre le Service de Diligences que le susdit ex ploite entre ces deux Villes, il se chargera du trans port des personnes de l'un endroit vers l'autre par voilures de louage. Il informe également le public qu'il continue aussi ses relations avec les Messagers de Cassel, Rousbrugge, Watou, Abeele, Steenvoorde, Haze- brouck, etc., et que par coDtinuatiou ib reçoit des Espèces, Paquets et autres Articles pour expédier Menin, Courtray, Tournay, Mous, Gand, Bruxel les, Bruges, Dixmude, Furnes, Lille, etc. (1) 90 BOIS BLANCS, ET 50 ORMES, SAULES ET PEUPLIERS, Tous ces Arbres par leur longueur, grosseur et belle qualité sont propres aux naceliers, charpen tiers, ouvrages de moulin et autres doustruclious. A VENDRE, Avec long crédit moyennant bonne caution, Le LUNDI 15.MARS i852, dix heures pré cises du inatin cause du grand nombre de tnar'chés, il sera procédé sur le lieu la Vente des Arbres sus-énoncés par les Notaires VERMEERSCH et VAN EECKE, de Neuvé-Église. La réunion aura lieu eu la ferme occupée par ledit Comyn. (tj A l'honneur d'informer les Dames, qu'elle est établie la Foire avec un grand assortiment de Qu'elle vend au prix le plus modéré. (2) Ypres, Imprimerie-Librairie, de Désiré ff.amblis-SîorÉier, éditeur-propriétaire rue de Lille, 10, près la Grau délace.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1852 | | pagina 4