OPEMBARE VERKOOPING. ques, 5 millions catholiques, 3 millions juifs et 14,ooo ménhonites, Les catholiques sont particu lièrement nombreux Posen, dat s la Prusse Occi dentale (population polonaise), ensuite dans la Silésie, si longtemps autrichienne, enfin dans les ancienues principautés ecclésiastiques de West- phalie et des évêques électeurs de Cologne et de Trêves. On compte En Bradeuhourg, sur 1,740,000 habitants, un nombre presque imperceptible de calholtques. En Poraéraniesur 990,000 habitants, encore moins de catholiques qu'à Brandenhourg. En Saxe sur i,56o,ooo habitants, 90,000 ca tholiques. Eo Silésie, sur 2,679 habitants, près de la moitié sont catholiques. Eu Westphalie et dans la province rhénane, sur 3 millions 729,000,2 millions 55o,000 ca tholiques. En vertu du concordai de 1821 se trouvent en Prusse 1" l'archevêque de Gnesen et de Posen pour la province de Posen, avec un suffraganl Coulm pour la province de la Prusse occidentale; 2° l'evêque exempt de Breslau pour la Silésie, le Brandenhourg et la Pouiéranie; 5° l'évêque ex empt d'Ermeland pour la province de Prusse orientale; 4° l'archevêque de Cologne avec trois suffragants de Munster, de celte ville et pour Clèves; de Trêves, pour cette ville et Coblentz, et de Paderborn pour Minde, Arenberg, Erfurt, Eichsfeld et les catholiques de Saxe. L'évêque de Muuster a aussi juridiction sur les catholiques du grand duché d'Oldenbourg. L'élection des évêques dans les trois mois après la vacance du siège appartient aux chapitres, sous condition que le nouvel élu soit agréable person- na grata) au roi et reçoive son consentement. La nomination des prêtres de la cathédrale appar tient au Pape durant les mois dits du Pape, et sous les conditions requises pour l'élection des évêques. Toutes les autres prébendes sont données par l'évêque après le consentement du roi. Du reste, en vertu de l'acte de la Confédération germanique, les catholiques jouissent de la tolérance, et les re venus de l'Eglise doivent être basés déjà depuis i853 sur les rentes des biens-fonds. De 38 couvens que la Prusse trouvés dans le duché de Posen en 1815, il n'en restait qu'un seul en i84o. Les persécutions dont les catholiques ont été l'objet dans la discussion des mariages mixtes n'ont fait qu'augmenter leur faveur les pèlerina ges d'Aix-la-Chapelle, etc., le prouvent. Depuis 1817, les luthériens et les 200,000 ré formés ou calvinistes se sont plus au moins con fondus, et ne forment officiellement qu'une seule Eglise, dite évangélique. Les juifs sont, pour la plupart, dans les parties de l'ancienne Pologne. FRANCE. Paris, le 2 mai. On assure que, d'après le projet spécial qui a été soumis l'examen du conseil d'État, l'instruc tion publique en Algérie relèvera désormais du ministère de la guerre. Toutes les nominations se ront faites par l'administration militaire. On sait que depuis quelque temps la lie des révolutionnaires des faubourgs songe agiter les ateliers du quartier St-Antoine, l'aide d'écrits séditieux imprimés sur des presses clandestines. Dernièrement, plusieurs de ces écrits portant le titre XAppel au peuple avaient été trouvés dans les faubours St-Denis et St-Marlin et remis par la police l'autorité judiciaire. Nous apprenons aujourd'hui qu'un semblable placard fait la main a été trouvé, le 28 avril, 5 heures environ, sur le boulevard d'Ivry. Les gendarmes qui en ont fait la découverte ont aus sitôt prévenu l'autorité et se sont livrés aux soins les plus minutieux pour découvrir les auteurs de ces excès coupables. Correspondance.) Encore une tentative d'assassinat contre une sentinelle. L'avant-dernière nuit le factionnaire de garde la porte du colonel du 33° de ligne, place Lafayette, a été attaqué par deux individus qui, pour n'être pas entendus et pouvoir plus sûrement se précipiter sur lui, avaient retiré leurs chaus sures. Ces malfaiteurs tentèrent de s'emparer du fusil du militaire, en lui disant: Laisse-nous faire, et tu auras plus d'argent que tu n'en as ja mais eu. a Le factionnaire lutta contre ces hom mes, qui ne pnreut lui faire lâcher son arme. Alors l'un d'eux lui lira un coup de pistolet, qui, heu reusement, n'atteignit la sentinelle qu'a la main, et les deux assassins piirent la fuite. Un bien triste événement est arrivé le 25 avril, 10 heures du matin, au hameau des Petites Tailles, commune de Bihain, canton de Houfalize. L'habitation, séparée d'autres bâtiments, et une petite étable y attenant, de Jean-Henri Triolet, journalier, ont été entièrement réduites en cendres rien n'a été assuré contre les risques de l'incendie, ni sauvé. La mère, très-âgée, de Triolet, ses deux enfants, dont une fille de 6 ans et un garçon de 3 ans, étaient restés dans la maison pendant qu'il était allé la grand'-messe Bihain; ils ont péri tous les trois dans les flammes, aiusi qu'une vache renfermée dans l'étable. On a trouvé, côté de la place où était le lit de la mère Triolet, sou cadavre, les bras tendus vers ses petits-enfants couchés sur ses pieds; ces cada vres, en partie carbonisés, offraient le spectacle le plus affreux. La veille du jour de ce malheur, le curé de la paroisse de Bihain était allé administrer domicile les sacrements de Pâques la veuve Triolet; elle s'était encore alors plainte de ses longues souffran ces; elle était âgée de 72 ans et perdue d'une jambe. On évalue la perte du bâlimeut et du mobilier i,4oo francs. On se rappelle que M. le lieutenant de vais seau Pichon, ex-commandant du brick le Fabert, affecté la station du Levant, a puissamment con tribué la destruction d'uue bande de pirates qui infestaient l'archipel. Ces officier, qui le sultan a offert un sabre d'honneur, vient d'être, sur le rapport du ministre de la marine, autorisé par le président de la Ré publique accepter ce haut témoignage de grati tude de Sa Hautesse. La haute cour de justice, d'après le projet de loi qui vient d'être présenté au Conseil-d'Élat, comprendra deux chambres composées de cinq juges et de deux suppléans, qui seront pris parmi les membres de la cour de cassation et désignés par le président de la République. M. le général de division comte Eugène d'Astorg, ancien pair de Frauce, est décédé Paris, le 29 avril au soir, l'âge de 65 ans. Ses obsèques ont eu lieu lundi en l'église de la Made- laine. Une lettre particulière écrite en date du 25 février, bord de la Dido, contient les plus tristes détails sur le sort du capitaine Gardinier et de son équipage dans les îles Falkland. Après les recher ches les plus longues et les plus pénibles, les offi ciers et l'équipage de la Dido ont trouvé le capi taine Gardiner et ses deux fils morts de faim sur le rivage, et ils ont découvert dans un rocher, les cadavres de ses compagnons, qui étaient morts faute de nourriture et de secours; l'infortuné ca pitaine Gardinier était parti avec la société mis sionnaire Patagonienne pour propager les vérités du christianisme parmi les sauvages de quelques petites îles iucultes du cap Horn. Avant hier, le directeur général des postes a réuni les facteurs et leur a annoncé que désormais les facteurs surnuméraires, en entrant en place, re cevraient 800 fr. au lieu de 600,(chiffre qui leur était alloué jusqu'ici. Cette mesure aura un effet rétroactif et comprendra tous les facteurs surnumé raires depuis le 1" janvier de la piésente année. On lit dans le Conciliateur de Châteauroux (Indre) du 28 avril Une jeune femme de Chitray, près Saint- Gaultier, atteinte de frénésie, s'est portée la semaine dernière a des excès inouïs dans les annales de la médecine. Dans un moment de fureur, mais une fureur concentrée et réfléchie, elle s'est armée d'uue mauvaise serpe et s'est coupé le poignet de de la main gauche. Ses enfans encore en bas âge, étaient là; ils se mirent pousser des cris. La malheureuse mère, pour s'en débarrasser, leur ordonne d'aller cher cher leur père; puis refermant la porte sur elle- même, elle recommence ses horribles mutilations; elle appuie successivement sur un billot chacune de ses jambes, frappe coups redoublés et ne s'arrête qu'après les avoir tranchées toutes deux au dessous du genou. Les voisins, alarmés par le cri des enfans, sor tent et prêtent l'oreille; ils entendent le bruit des coups et pensent qu'ils retombent sur quelque morceau de bois, mais leur inquiétude redouble ces étranges paroles qu'ils entendent prononcer avec un accent de douleur: Est-ce assez, mon Dieuest-ce assez? Un d'eux veut alors péuétrer dans la maison mais l'horrible spectacle qui se présente, il re cule épouvanté et court aussitôt avertir le maire. Pendant ce temps, la malheureuse femme était assise sur sa chaise, le billot sauglant devant elle, autour d'une mare de sang, et de chaque côté les membres hachés par les coups nombreux et mal assurés de la serpe qu'elle tenait encore dans la seule main qui lui restait. Honteuse l'aspect du maire et de ses voisins qui entrent dans sa maison, elle jette sous un lit ses deux pieds et sa main coupée et alors, stupéfaite plutôt qu'en proie aux tortures de ses maux, elle répond froidement aux questions qui lui sont adressées. Ce fut une scène horrible que l'on a même de la peine comprendre et croire. On craignait qu'elle ne succombât bientôt de si graves bles sures il n'en a pas été ainsi depuis huit jours que cet événement a eu lieu, elle vit et paraît devoir vivre eucore longtemps. Op MAENDAG, 10° MEI, i852, om 2 ure na middag, binnen de slad Dixmude, ter her be rg den Groenen Boomgaerd, op de Appelmarkt van GEMEENTE NOORDSCHOOTE. 1° Een HOFSTEDEKEN, met h. 181. 96 c, Land, zonder pachlregt gebruikt by S' Engel Odaer. 2° H. 1. 18. 10 c. Hooiland; in gebruike, zonder pachlregt, by S'Ivo De Volder. GEMEENTE BEERST. 3° h. 1. o4. 20 c, Zaeiland, in pachle by S' Robert Duytsciiaever. BEZETTE LOSRENTEN. 4° Fyf Losrenlen, le zamen een kapilael uilniakende van fr. 7,711. 3o c", bezet op goe-

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1852 | | pagina 3