SGHOON WOONHUIS Une nouvelle explosion de grisou a eu lieu dans une houillière d'Angleterre, Preston, jeudi dernier. On compte trente- deux victimes. VArmotiia de Turin contient le passage suivant sur les lois léopoldines et sur le prince qui leur a donné l'existence et son nom Pierre-Léopold était frèrede Joseph II, mais selon la remarque de Botta, Joseph réformait en philosophe, Léopold en jan séniste. Il ne se contenta pas de doter la Toscane de la loi qui a pris en Piémont le nom de loi Siccardi; il s'appliqua en réa liser toutes les conséquences. Il abolit l'im munité des biens ecclésiastiques, le droit d'asile, les hennites, les ordres mendiants. 11 supprima quantité d'ordres religieux, entre autres les Barnabites, qui se consa crent l'éducation de la jeunesse; il abolit deux mille cinq cents confréries; il em pêcha ceux qui étaient appelés la vie re ligieuse de suivre leur vocation; il ordonna aux prêtres de prêcher contre les pèle rinages et contre toute dévotion que le gouvernement n'aurait pas formellement approuvée;- il ordonna aux Evêques de donner aux curés le pouvoir d'absoudre des cas réservés; il prohiba toutes les pro cessions, excepté celle de la Fête-Dieu; il ordonna que les images pieuses ne fussent jamais recouvertes d'un voile. L'Evêque de Pistoie, Scipion Ricci, servit d'instrument Léopold pour ses ré formes, dans lesquelles nos journaux voient le triomphe de la civilisation. Elles contri buèrent, en effet, puissamment ce triom phe en supprimant le Chemin de la Croix et la Fête du Sacré Cœur, en répandant parmi le peuple les livres de Quesnel et des autres jansénistes, en réformant les Bréviaires et les Missels, en supprimant les chapelles particulières et les fêtes super flues. Un prétendu synode se tint Pistoie, où l'on prit des décisions aussi ridicules que schismatiques. On y décida, par exem ple, que dans chaque église il n'y aurait désormais qu'un seul autel, que la liturgie serait en langue vulgaire, qu'on ne pour rait prononcer voix basse aucune des formules sacrées; qu'on n'y verrait point de tableaux figurant la très-sainte Trinité, etc. LeGrand-Duc prétendit obliger IesEvêques de ses Etats accepter ces belles réformes et cent autres de la même espèce. La civilisation consistait pour Ricci, ce pieux pasteur, comme l'appel le Gabriel Ros- setti, faire réciter les psaumes en langue vulgaire, changer quelques mots dans Y Ave Maria, enlever des églises les orne ments précieux. El Pierre-Léopold rassem blait les Evêquesà Florence, il les ha tanguait au palais Pilti pour leur faire accepter ces réformes civilisatrices, L'épiscopat toscan était trop barbare, il résistait. Un jour l'Evêque de Pistoie voulut abattre l'autel où les habitants de Pralo vénéraient la ceinture 4e la Très-Sainte- Yierge; le peuple «oulevé envahit l'église main armée, brûla le trône et l'écusson de Ricci et se mit faire les processions qu'il leur avait défendu de faire, chanter les cantiques qu'il leur avait interdit de chanter. Le Saint-Siège mit néant les pré tendues réformes de cet Evêque, et Pie VI anathémalisa le synode de Pistoie. Ricci commença par prendre la fuite, ensuite il dénonça au gouvernement du Grand-duc la sentence du Pape, la traitant d'injuste; enfin il se rétracta. Les comédies de ce genre ont toujours leurcôté tragique et elles laissent des traces dans les pays qui en sont le théâtre. Ce qui reste en Toscane de la comédie jouée par Scipion Ricci et par Pierre-Léopold se trouve dans les lois léopoldines, pour les quelles nos feuilles libérales et révolution naires manifestent aujourd'hui un si vif enthousiasme. C'est des lois Léopoldines que la faction anti sociale a dit que la révolution ne doit désespérer de rien en Toscane tant que ces lois y seront maintenues. Cela suffirait pour les faire abroger par le grand-duc si ses sentiments religieux ne le portaient du reste les abolir; ce qui aura sans doute lieu. ITALIE. On lit dans le Journal de Rome, du 13 mai: Par billet de la secrétairie d'Etat, Sa Sainteté a daigné admettre au nombre des prélats de sa maison, M. l'abbé D. Gaston, des comtes de Ségur. Le ministre de l'intérieur, voulant améliorer le sort des détenus aux Thermes Diocléliens, a fait construire une vaste chapelle où se célèbrent les exercices spi rituels. On mande de Naples, le 10 mai: Les grands ducs Nicolas et Michel de Russie sont arrivés ce matin de Rome. Le marquis Imperiali, majordome de Ferdi nand II, s'était porté leur rencontre Fondi, avec le brigadier Winspeare, in specteur de la sûreté publique, et M. San- gro, administrateur des postes. Les princes ont été accueillis sur toute la roule avec les honneurs militaires; la musique jouait les hymmes russes. Ils ont été reçus la station du chemin de fer de Capoue par le comte de Trapani, frère du Roi, qui était accompagné du comte Crep- tovich, envoyé de Russie près la cour de Naples, du maréchal Vial et des brigadiers Murait et Statella. Tous sont revenus Na ples par un convoi spécial. Le Roi, en uniforme de colonel russe, attendait les princes la station. S. M. était accompagnée du prince d'islichella, mi nistre de la guerre, et du maréchal Gae- tani. Les princes russes sont allés faire leur cour, et se sont ensuite rendus au palais du comte Creplovich, qu'ils doivent ha biter. 3 AREN 34 CENTIAREN ERF, Incendie du nionlln vapeur Aaoleiibeek-St-Jeaii. Un grand désastre est venu affliger notre popula tion. Ce matin, avant 2 heures, le lugubre appel du tocsin donnait sans interruption l'éveil aux ha bitants du faubourg de Flaudre, au moment même où se terminaient les bals de la kermesse de Mo- lenbeek-S'-Jean. Un incendie des plus violents, et qui gagnait avec une intensité terrible, venait d'envahir le principal et immense bâtiment de la Société des Moulins vapeur de Bruxelles, situé, comme on sait, sur le chemin de ronde, près de la porte de Flandre,côté de l'emplacement de l'an cienne scierie vapeur, qui fut aussi incendié il y 7 ans, et proximité du magnifique établissement de M. Vaodermaelen. Au moment où le jour commençait poindre, le bâtiment du moulin vapeur offrait déjà l'effray ant aspect d'un einbrâsement général. Le feu avait commencé par les étages supérieurs de l'édifice, au sixième étage, nous assure-l-on (il y en a 8). Une immense colonne de fumée et de flammes chassée par une assez forte brise venant du nord-ouest ré pandait au loin une véritable pluie de feu, de charbons incandescents et de cendres jusqu'au beau milieu de la chaussée de Gand, de la porte de Flandre au pont Deneck. L'épouvante était générale et l'on craignait avec raison de voir se propager cet affreux incendie avant que l'on eût le temps d'en isoler le foyer. En moins d'une demie-heure une douzaine de pompes, amenées sur les lieux au pas de course, tant de la ville que du faubourg de Flandre, fonc tionnaient ensemble, tandis que nos sapeurs-pom piers, avec une intrépidité digne d'éloges, s'occu paient couper le plus possible les toitures et les boiseries des bâtiments secondaires qui offraient de dangereux aliments aux flammes. Un des pompiers a fait en ce moment uneebute des plus périlleuses en tombant au travers d'un toit. Il a fallu le trans porter immédiatement dans une maison voisine où les secours ne lui ont pas fait défaut. On nousap- preri qu'heureusement l'état de ce pompier est moins grave qu'on ne l'avait cru d'abord. D'autres accidents presqu'inévitables au milieu d'un sinistre de cette espèce, nous sont signalés. Un jeune ouvrier du faubourg, le nommé Antoine Van Bever, a été atteint par le feu, la tête principa lement. Les premiers soins lui ont été donnés par M. le docteur Lammens. A six heures et demie, le feu était presque com plètement éteint, mais les pompes jouaient encore. On a craint un instant que l'immense cheminée en fer de la machine h vapeur ne vint tomber; comme l'incendie de la scierie, cette cheminée était déjà recourbée et tordue par l'effet du feu. Ou ignore encore de quelle manière le feu a commencé. Une enquête sévère est entamée. Les autorités judiciaires veuues de la ville sont sur les lieux. OPEIÏBAERE VERKOOPING VAN EEN 91 ET STA1NDE EN GELEGEN Op de Plaets. De Notaris DELA VIEte Langemarck, zal achlervolgens de wel van den I2<m Juny 1816, tôt het zelfde Langemarct, ten dorpe van Poel- rappelle, in de herberg genaemd Roosendaef, bewoond door Jan Marteyovergaen op Dingsdag 8°n Juny 1852tôt den INSTEL en op Dingsdag 22e" der ze/ve maend tôt den TOE- SLAG lellens ten 4 uren namiddag van Een WO ON HUIS met Battery al gebou- wen in sleenen en gedekt met pannen, gesc/iiil tôt het uiloefenen van aile neringen en eenen Hovenierhof groot met betimmerden grond 3 aren 54 centiaren slaende en liggende te IVesl- roosebele, op de plaets, al den noordkant langst de kalsyde van Yperen naer Brugge, houdende west de beliuisde erf van Petrus en Regina Haeghedoornen en die van Philippus Samyn, noord en oost de gene van den heer deurwaer- der De Wilde, te Hooghlede, ten gebruike van Hendryk De Visscher, voor 5, 6 of 9 jaren, in- gegaen den 1 0 Oklober i85i met wederzyd- schen keus, dit gebruik aile dry jaren te doen eindigen. p. VOOR DEN HOOGSTEN STEL.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1852 | | pagina 3