HUIZEN EN ERYEN, mmm«su. PETITS DRAPEAUX EN BEZETTE RENTEN, TE KOOPEN BINNEN YPRE. était complète; la dame paralysée et souf frante pleurait de joie en annonçant qu'elle n'éprouvait plus le moindre mal; ses mem bres affectés quelques instants auparavant telle point qu'elle ne pouvait plus faire usage de ces mains pour nouer les cordons de son tablier, avaient repris comme par enchantement leur état normal. Les té- moinsen furent louséhahiset proclamèrent haulement et tout venant la nouvelle et merveilleuse cure spontannée laquelle ils venaient d'assister. Quant l'inconnu, ce fut en vain qu'on lui proposa une récompense quelconque, si minime qu'elle fut. Il refusa même un verre de bierre, ne voulant pas dire son nom, ni faire connaître sa résidence; c'était un voyageur que plus tard, l'on vit prendre au bureau de la station un coupon de wag- gon pour Duffel. Sur la question qui lui fut faite s'il ne reviendrait pas Bruxelles, notre homme répondit qu'il croyait faire un nouveau voyage dans la capitale pour l'époque des fêtes de septembre. Voilà tout ce qu'on peut savoir de cet étranger et mystérienx personnage dont on a gardé le signalement. C'est un homme du pays, ayant l'allureetle langage d'un campagnard flamand, parais sant âgé d'une trentaine d'années seule ment et ayant cependant les cheveux gri sonnants, circonstance qu'il eut soin d'ex pliquer lui-même en disant que dans sa famille tout le monde gagnait des cheveux gris de bonne heure. Avant que de livrera la publicité le fait qu'on vient de lire, l'auteur a voulu s'en quérir de sa parfaite authenticité, et c'est sur la foi de personnes incapables d'en imposer qu'il nous transmet le narré de l'événement tout fortuit qui doit prouver une fois de plus que Driesken Nypers n'est pas le seul individu qui se trouve doué de la vertu physique qu'on lui attribue. (Journal de Bruxelles.) FRANCE. Paris, 7 Juillet. Un affreux assassinat vient d'être com mis par un nommé Spitzmuller, soldat du génie, contre son caporal, casernés tous deux au jardin du Luxembourg. Hier soir, le soldat étant rentré trop lard au quartier, le caporal le condamna la salle de police. Sans dire un seul mot, Spitzmuller alla dans sa chambre, chargea son fusil de trois cartouches, puis rejoignit le caporal sur lequel il fit feu presqu'à bout portant. La mort a été instantanée. Le meurtrier s'est aussitôt livré sans résistance ses ca marades, qui l'ont conduit la prison mi litaire de la rue du Cherche-Midi. Un libraire de Nantes avait mis en vente une gravure coloriée personnifiant dans un curé la luxure et la gourmandise. Poursuivi pour ce fait, le tribunal de Nan tes l'avait renvoyé de la plainte par le motif que le dépôt avait été fait depuis plus de six mois au ministère de l'intérieur, et que dès lors il y avait prescription. Mais la cour d'appel de Rennes a rendu jeudi un arrêt qui, au contraire, condamne le pré venu 50 fr. d'amende et aux frais, par ce considérant que le décret du 17 février dernier a abrogé la prorogation de six mois qui couvrait jadis les délits de presse. Dans une localité voisine de la capi tale, proximité de la route de Versailles, il existe une maison basse, sordide, isolée, sur laquelle, depuis assez longtemps, cou raient les plus étranges rumeurs. Pour ha bitant unique, elle avait un homme grand et maigre, assez mal vêtu, qu'on y voyait entrer une heure avancée de la nuit, suivi de deux chiens efflanqués et porteur d'un sac volumineux qui parfois s'agitait de lui-même sur son épaule comme s'il eût renfermé des créatures vivantes. Lorsque cet homme était de retour chez lui, lorsque la porte de celte maison qu'on appelait la maison maudite, était herméti quement close, il s'en échappait des cris, des plaintes et comme des vagissemens d'enfans nouveau-nés. Il en sortait des filets de sang dont le matin les traces des séchées étaient visibles sur le terrain. Dans celle commune si peu éloignée de Paris, les idées superstitieuses ont encore tellement cours, que les habitans qui pas saient le soir devant la maison maudite se contentaient de sesigner,sansoser signaler l'autorité le sorcier, l'ogre ou le vampire qui l'habitait. Pour déterminer se plain dre quelques personnes moins timorées, il fallut que les chaleurs leur aporlassent des miasmes pestilentiels qui avaient pour foyer celte demeure scélérée. La maison maudite ayant été envahie hier pendant l'absence de son proprié taire, les mystères qu'y passaient furent découverts. Dans des cellules ménagées cet effet, on trouva un grand nombre de chats, les uns vivans, les autres récemment écorchés. Des peaux d'engoras séchaient sur des cordes tendues, et dans un coin des débris d'animaux en putréfaction dé- véloppaient les gaz méphitiques dont il vient d'être question. On guetta le retour du félicide. Dès qu'il parut, il fut appréhendéau corps. Sa besace ayant été ouverte, quatre chats qu'il venait probablement de capturer s'en échappè rent en jurant, et griffèlent plusieurs des assistans. La suite de l'enquête a établi que cet individu, ancien ouvrier chapelier, avait pour unique industrie la chasse aux matous, et qu'il avait cet effet dressé les deux chiens qui l'accompagnaient. Il ven dait la chair de ses victimes aux gargoliers, et livrait leurs peaux aux chapeliers et aux fourreurs. 11 paraît que ce commerce lui rapportait d'assez beaux bénéfices. En Vente au Bureau de cette Feuille: NOTRE DAME JDUT titSilAytllAm, SCHOONE De Masse staet maer op 11,700 fr'. Staet maer op 4,400 fr Staet op 1,500 fr Staet op 1,500 fr'. GEMEENTE BOESINGHE. Staet in Masse op 840 fr'. Staet op 2,100 fr'. Staet op 860 fr'. Sur la mise prix de 11,600 fr. rruaorj actes officiels. Par arrêté royal du 6 juillet, M. Comyn est nommé bourgmestre de la Commune de Westroo- sebeke, eu remplacement du sieur Haeghedoorn, décédé. Le Moniteur publie les classes qui pren dront part au concours général de i85a pour l'enseignement moyen. Ce sont la rhétorique latine, la troisième latine, la troisième professionnelle, la première scien tifique et la seconde latine pour les mathématiques. On assure que le retrait des liards et sous de cuivre, en circulation dans le commerce, va pro chainement commencer. Outre un bureau de chan ge qui sera ouvert b Paris, h l'hôtel monétaire du quai Conti, les percepteurs vont être autorisés h recevoir les payements en sous. Pour la Procession des ltévérends Pères Carmes, «S Juillet *85». représentant l'image de Prix PaP'er couleur 5 centimes. En papier blanc. 4 centimes. MIT8GADER8 [BiElnMLDQ©© L&Kl® STAD YPRE. i* Een schoon gerievelyk HUIS, len dienste van Gond en Zilversmiis wiukel, genaemd den Vyfhoek, aeu de westzyde der Grootemarkt, n° 61alvvaer den heer en vrouw Bourgois- Pyssonnier onlangs overleden zyn Om door den kooper daer aen hand te slaen met de vol- doening van den koopprys. Dit Huis, voor dezen twee Huizen uiigemaegt hebbende, zal in twee Loten en ook in Masse aengeboden wordeu. 1Een HUIS en Erve, len dienste van Bakkery, aen de westzyde der Rysselstraet n° 192 gebruikl door sieur Franciscus Gillis. 3° Een HUIS en Erve aen de oostzyde der Rysselstraet n° 169; gebruikt door de weduwe Fanoverschelde. 4°Een HUIS en Erve aen de noordzyde der Paddepoelslraet n° 4 gebruikt door Noyelle. 5° 17 aren 4g centiaren, BEHUISDLAND, dies de Gebouwen en groene CalheeleD aen de gebruikers zyn toebehoorende gelegen te Boesrn- ghe gehuchte Pilckem gebruikl door Pieter Mis- pelaere en andere. 6*Eene bezette RENTE ten capitale van 2721 francs 07 centimen aen den interest van 4 1/2 p. s'jaers ten laste van Ursula Isenbaert in huwelyk met sieur Goudsmet, rnulder op Sinl- Pieters uevens Ypre. En 70 Eene bezette RENTE ten capitale van 1088 francs 43 centimen aen 4 p. s'jaers ten laste van sieur Damianus Dupontwinkelier te Ypre. Den ABSOLUTEN OFERSLAG zal ge- benren binnen de stad Ypre, in de Estaminet den Sultan, ZATURDAG i7enJULY i852,om 4 uren namiddag, ingevolge de voorwaerden, berus- lende ten kautoore van den Notaris VANDER- MEERSCH te Ypre. (3) Étude de Mtre A. MEURILLON, Notaire a comines. Le LUNDI 19 JUILLET 1852, a 4 heures, M* MEURILLON Adjugera définitivement en son Étude, h Confines MTLVERGHEÏI ET WYTSCIIAETE. i* Une excellente petite FERME avec 4 bect. 3o a. 96 c. de Verger, Pâtures, Terre Labour, plantées d'un grand nombre d'Arbres de la plus belle venue; le tout occupé par Philippe Jacquet Hoet, cultivateur Wulvergbetn, suivant bail de 9 ans commencés le 1" Octobre i85o, au fermage annuel de 356 fr. outre l'impôt et 178 fr. de pot de vin. enchères de 60 francs.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1852 | | pagina 3