feuille protestante d'AmsterdamHandwyser, vient d'embrasser le catholicisme c'est le i5 août dernier, jour de la fête de l'Assomption de la S"- Vierge, que cette conversion a eu lieu. M. Dekker appartenait b cette fraction des protestants ortho doxes, attachés au synode de Dordrecht, qu'on peut appeler puséisles néerlandais. Déjà les feuilles ra tionalistes qui combattent les protestants orthodo xes, auxquels elles reprochent d'avoir abandonné le libre examen en se soumettant au fameux synode, disent que la conduite de \1. Dekker anra de nom breux imitateurs. Le nouveau converti est un écri vain distingué, reconnu pour tel par ses ennemis même. (Journ. de Brux.) Un accident est arrivé le 4 de ce uiois vers 5 heures dn soir, au faubourg S' Jean, b Courirai, sur la route de Sweveghem, b la voiture de M. le docteur DecLe cheval s'étanl emporté, le til bury a été jeté dans le fossé de la route Mm* Dec a eu la jambe cassée et le docteur en a été quitte pour une légère blessure b la tête. On lit dans le Courrier de l'Escaut: Voici la meilleure réponse aux diverses lettres de M™* Lydie Fougnies, et b ses assertions inquali fiables au sujet de la requête présentée par son pa rent, M. Augustin Baugnies, dans l'intérêt de ses malheureux enfants: Attendu que le requérant a fait les justifica- v lions qui lui ont été demandées: Attendu que les faits posés en sa requête sont pertinents; Vu les articles 4g4 et 5i4 du code civil, le tribunal, ouï M. le juge Belin en son rapport, et M. le substitut de Ryckman en ses conclusions conformes, ordonne que le conseil de famille, formé suivant le mode détermiué b la section 4 dn titre de la minorité, de la tutelle, et de l'é- mancipation, donnera son avis sur l'objet de la a demande. Ainsi se trouve réduite b néant la dédaigneuse audace avec laquelle cette (euune affirmait n'avoir pas de parent eu Belgique même au troisième de gré, et ne pas connaître son cousin paternel dont l'honorable conduite en cette circonstance est ra tifiée par notre tribunal qui a vu ses titres authen tiques et les lettres affectueuses de M. Fougnies père et de l'infortuné Gustave. Ainsi sont pleinement justifiés les divers argu ments de la requête qui a établi qu'elle a reçu et dépensé plus de cinquante mille francs depuis un an. Cependant M"" Lydie Fougnies dans une récente lettre, osait preudre b témoin M. le notaire Dugnolle avec qui elle venait, disait elle, défaire ses comptes, qu'elle n'avait pas reçu plus de vingt mille francs, en majeure partie consacrés des objets mobiliers. Or, elle n"a fait aucun compte de ce genre avec M. Duguolle qui, au besoin, protesterait haute ment contre la manière dont celte femtne le prend pour garant en pareil cas; mais, désormais, elle appartient b la justice de sou pays, et nos magis trats, secondaot sa famille, sauront prendie toutes les mesures nécessaires aux intéiêts des orphelins de la morale et de la société. Le t" de ce mois, un individu s'est présenté a la caisse de MM. T.-D. et C°, banquiers de Bruxelles, pour toucher le montant de trois effets endossés par un négociant honorable de celte ville avec lequel ils sont en relations suivies; il fut ré- poudu au porteur que les effets seraient portés an crédit de compte du négociant et qu'il lui en serait accusé réception comme d'habitude. Peu après le porteur se représenta et témoigna le désir, de la part du négociant, de toucher de suite le montant des effets pour un payement qu'il avait b faire. Le chef de la maison de banque lui fit remarquer que les endossements étaient motivés valeur en compte et qu'il était nécessaire d'avoir une lettre qui régularisât cette énonciation pour pouvoir lui remettre les fonds. Sans se déconcerter, le porteur annonça qu'il allait chercher la lettre et reviendrait b l'instant; peu rassuré sans doute sur le succès de la nouvelle imitation d'écriture b laquelle il devait se livrer si opinément, il crut prudent de se rendre au Café de l'Industrie, rue des Bouchers, et de charger un garçon de cet établissement du soin de porter la lettre et de recevoir le prix de son crime. A la vue de cette nouvelle pièce, MM. T.-D. et C°, conçurent des soupçons, qui furent bientôt confirmés par les réponses que le garçon de café fil b leurs questions. Celui-ci qui servait d'instru ment aveugle dans l'exécution d'un méfait dont il ne se doutait pas, fit connaître qu'uu inconnu l'a vait chargé de la démarche qu'il faisait, et b la quelle il avait été autorisé par sou maître a la sollicitation de cet inconnu. La police fut prévenue et se transporta au café pour y retrouver la personue signalée; mais, alarmé par le retard que son commissionaire met tait b revenir, le faussaire s'était esquivé sans laisser aucune indication qui pût mettre sur sa trace. M. Wynants, commissaire de police de la division, se lit renseigner le mieux possible le signalement de l'inconnu, et, avec les données vagues et in complètes qui purent lui être fournies, il se mit résolument b sa recherche. Ses démarches furent dirigées avec un zèle digne d'éloges; aussi dès le leuderuain,il procédait b l'arrestation d'un nommé G»...., tenant un débit de liqueurs dans un des fau bourgs. Mis en présence des diverses personnes avec lesquelles il a été en contact b l'occasion des faux qu'il a commis, il a compris que toute dénégation serait inutile et a fait les aveux les plus complets au juge d'ilisiruclïou. On lit dans uu des journaux de Marche (Luxembourg): La maladie des pomrues de terre exerce encore ses terribles ravages dans le Luxera- bourg. Nous avons parcouru le canton de Laroche, une partie de l'arrondissement de Basiogne, et c'est avec douleui que nous avous vu ces champs uaguèie brillants de verdure, et maintenant entièrement noirs et desséchés. Heureusement la récolte du sei gle a été assez abondante, et les avoines qu'on fau che dans ce moment sont magnifiques. Cependant ce n'est pas sans effroi et sans crainte qu'on voit s'approcher l'hiver. La misere sera grande encore dans notre province, la nourriture du pauvre est presque totalement détruite. La Gazette de Hanovre du3i août contient uu article énergique sur le général Haynau et le géuéral Chazal elle dit entre autres La couduite du brave général Chazal et des officiers belges qui l'aidèrent b s'opposer aux in jures de lâches individus, sera surtout appréciée par les soldats allemands et augmentera leur estime pour l'armée belge. Les typographes de Louvain, Garid, Bruges, Tournay, Charleroy et Ath, viennent de joindre leur protestation b celles du comité central de Bruxelles, pour combattre la suppression du droit de réimpression. Plusieurs papetiers de divetses provinces en ont fait autant. Nous recevons une lettre d'un commerçant de la frontière, qui se plaint du peu de publicité que certaius receveurs des douanes donnant aux ventes faites par eux, des objets saisis sur les frau deurs la vente se fait souvent sans publicité aucune et les objets sont donnés ainsi b vil prix, au grand préjudice de l'Etat et des amateurs. Ainsi pour ne citer qu'un fait, dit notre correspondant, dernière ment au bureau des douanes de VV..., i4 kilog. de belle et bonne laine filée, ont été vendus trente- sept francs; si la vente eût été légalement annon cée, ce lot seul eût procuré 6o a 70 fr. [Économie de Tournai.) On écrit de Paris b l'Observateur L'on m'assure que le prince Wasa, père de la future du Président, figurait pour le chiffre de 4o,ooofr. parmi les pensionnaires de la liste civile de Louis-Philippe; c'est M. Tascherau, dans la Revue rétrospective, qui le premier a révélé le fait. On lit dans l'Espérance de Nancy, du 3 Avant-hier, vers 4 heures du soir, la cour d'appel de Nancy, chambre correctionnelle, venait de condamner le sieur Petit, ancien maire b Domêvre-sur-Haie, b la peine de 4 années d'em prisonnement pour escroquerie, et les gendarmes reconduisaient le condamné dans la maison de jus tice, lorsqu'il se précipita par une croisée de la salle d'audience donnant sur la cour du palais. Les gendarmes n'eurent que le temps de le saisir par les pieds pour lui éviter une chute périlleuse et le faire rentrer dans la salle. Petit fut réintégré en prison, où la plus grande surveillance a lieu pour qu'il ne puisse attenter de nouveau b ses jours. La gazette La Suisse, rapporte qu'à Fribourg le 23 août, dans l'aprbs-midi, un nuage de blé volant s'est abattu sur la ville qu'il inondait. On a ramassé de ce blé par poignées daus les rues, et les passants en étaient couverts. Cette feuille ignore de quel endroit il avait pris son vol. Pareil phénomène ajoute l'Alsacien, a eu lieu a Strasbourg il y a b peu près un mois. Un épais nuage, formé par des calandres blanches qui dévo rent le blé, est venu obscurcir l'air et couvrir, un soir, la rivière près du quai S'-Jean. Ces insectes étaientsi nombreux,quedeslaveusesonlété forcées de suspendre leur travail jusqu'à ce qu'ils aient disparu complètement, pour ne pas avoir leur linge sali par eux. Plusieurs personnes ont ramassé de ces moucherons, qui sortaient, a-t on dit, d'un magasin degrainssitué dans lesenvironsdela rue des Payens. Ils ne pouvaient, en effet, venir de bien loin, charhéscomme ils l'étatent du lourd manteau qu'ils ont enlevé et qui les a étouffés. Cinq ou six semaines avant, un pareil essaim est sorti d'un local près de l'hôpital civil, aussi dans la soirée, et a jeté l'alarme dans les maisons du voisi- uage. Il paraît que ces insectes n'avaient pu em porter l'enveloppe des grains qui les ont nourris, puisque la personne notable qui nous a communiqué ce fait a cru a une invasion de mythes, hôtes fort redoutés des dames. Y aurait-il donc deux espèces d'insectes volants qui attaquent les grains? Si les personnes instruites qui voient ces phénomènes voulaient prendre la peine de porter quelques-unes de ces mouches dans une pharmacie, elles trouveraient dans ces établis sements les moyens de constater b quelles familles elles appartiennent, et ces recherches pourraient peut-être être utiles plus tard a la science agricole. On écrit de Vienne (Autriche), 20 août: On a reçu de la Podolie Galicienne, b la date du i3 août, la nouvelle d'un événement horrible. En voici les détails: Un paysan avait vendu une paire de bœufs la foire de Zharaz. Craignant de perdre l'argent provenant de cette vente, ayant d'ailleurs la conscience d'avoir un peu trop bu, il mit son argent en sûreté en le plaçaut dans une ceinture passée autour du corps de sa petite fille. Cela fait, il quitta la foire. Tous deux passaieut très-près d'un bois, lorsque soudain sortit d'un taillis un bûcheron qui leur barra le chemin, et leur demunda impérieu sement la bourse ou la vie. Le père jura qu'il n'avait pas d'argent sur lui mais le brigand sa chant qu'il avait touché le prix de la vente de ses

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Le Propagateur (1818-1871) | 1852 | | pagina 2