SCHOON WOONHDYS
trouvée, sans le savoir, présente la céré
monie, témoignait ouvertement de sa sa
tisfaction et de sa joie. Mgr. lui-même était
évidemment heureux de pouvoir accorder
cette trop faible récompense des travaux
et des œuvres qui ne seront dignement
payés que dans le ciel. L'humble prêtre
semblait seul ne point partager le bonheur
de tous, dominé par l'idée, la conviction
de son indignité.
Nous apprenons de Marseille que
l'embarquement des deux régiments de
la garnison envoyés Rome, a eu lieu le
26. Les quatre bâtiments vapeur qui les
transportent ont pris la mer dans la même
journée. Comme un seul régiment doit
revenir de Rome (le 36mo de ligne), c'est
un renfort que va recevoir la division d'oc
cupation. Celte légère augmentation d'ef
fectif ne sera pas inutile pour donner les
moyens de poursuivre plus activement les
malfaiteurs qui, l'entrée de l'hiver, pour
raient encore inquiéter les campagnes.
Il s'est passé ces jours derniers,
Saint-Étienne, un fait qui, par sa gravité,
mérite d'attirer l'attention de l'autorité
municipale. Voici comment il est signalé
par l'Industrie
Un jeune homme, employé comme
garçon chez un boucher de notre ville,
ayant été chargé de détailler une vache
appartenant son maître, et morte dans
une écurie hors de la ville, a été, peu de
temps après celte opération, atteint d'une
indisposition dont la gravité a nécessité
son transfert l'hospice. Là, il a été re
connu que la maladie qui venait de se dé
clarer chez ce malheureux n'était autreque
l'affection épizootique appelée le Charbon.
Un traitement énergique a dû être
aussitôt employé, et malgré la douloureuse
opération de la cautérisation qu'il a subie
sur l'œil même, ses jours sont en danger.
C'est en dépeçant l'animal appartenant
son maître, et dont la mort n'avait autre
cause que l'affection dont nous venons de
parler, que ce malheureux en avait con
tracté le germe.
Samedi dernier ont eu lieu les obsè
ques de M. l'abbé Gioberli, ancien prési-
sident du conseil et ministre des affaires
étrangères de Sardaigne. A onze heures,
le convoi, composé d'environ trois cents
Italiens et de deux cents Français, s'est
dirigé de la rue de Parme vers la petite
église de la Trinité.
Parmi les assistans, on rémarquait MM.
Manin, Motanelli, Mazzoni, Amari, etc.
Le deuil était conduit par M. le colonel
Collegno, ancien ambassadeur de Sardai
gne; M. le comte de Villamarina, son suc
cesseur; et M. d'Azeglio, ministre de Sar
daigne Londres.
Après la messe et l'absoute, M. Pons (de
l'Hérault), ancien député, ancien conseiller
d'Etat, a prononcé l'oraison funèbre du
défunt.
Le convoi s'est dirigé de l'église de la
Trinité vers celle de la Madeleine, dont les
cjrfeaux ont reçu le corps de Gioberli, em
baumé par les ordres de l'ambassade de
Sârdaigne.
On attend les ordres du gouvernement
piémontais pour la translation du corps
Turin.
On écrit de Pont-Saint-Esprit (Gard)
au Journal d'Uzés
Les médecins ont encore enregistrer
un de ces cas qui épouvantent les popula
tions. Hier, dix heures du malin, un
jeune homme de notre ville, fort et vigou
reux, âgé de vingt-deux ans, a succombé
une dernière crise d'hydrophobie après
vingt autres. Voici dans quelles circon
stances cette furieuse maladie s'est pro
duite; je tiens vous donner quelques dé
tails pour prouver que la morsure d'un
animal enragé n'est pas indispensable, que
de bien d'autres manières la contagion
peut s'inoculer, et faire comprendre com
bien on doit être méfiant et avoir de la
prudence pour tout ce qui louche une
affection de celte nature.
En août, le chien de ce malheureux fut
mordu d'un animal réputé enragé; il fut
surveillé pendant 40 jours, l'expiration
desquels il fut considéré comme exempt
de tout danger. (On croit communément
que l'incubation de la rage communiquée
ne dépasse pas ce temps.) Mais quinze
jours s'étaient écoulés peine, qu'il fut
pris d'un violent mal de gorge; son jeune
maître lui donna en vain mille soins, il
meurt en cinq jours de maladie; le mot de
rage n'est nullement prononcé, c'est une
pneumonie qui l'a emporté.
Peu de temps après, c'était le 9 octobre,
ce malheureux éprouva lui-même une
légère indisposition; le 10, aggravation
avec mal de gorge; le II, se joint ces
premiers symptômes une violente conslric-
lion du larynx avec horreur des liquides,
convulsion, sécrétion abondante de salive,
dyspnés, suffocation; dans la journée, ces
signes croissent dans proportions épou
vantables; il ne demande, avec la plus vive
instance, que l'air pur de la croisée; l'in
telligence n'est point absolument encore
troublée; il parle chacun des assistans,
il console son père désolé, ne prévoit nul
lement sa On prochaine. La nuit se passa
dans cet état. Les secours bien impuissans
de la médecine lui sont prodigués; enfin
le 12 au matin prostration complète, bave
écumeuse et sanguinolente vomissement
d'alrabile, convulsions tétaniques, face
bouffle et livide, pouls insensible, refroi
dissement général et mort.
Ne sont-ce point là les signes bien évi-
dens de la rage communiquée? et cepen
dant il n'y a eu blessure d'aucun genre.
Depu is le retour deSon Altesse Impériale,
l'émir n'avait cessé de solliciter l'autori
sation de venir dans la capitale pour re
mercier le prince qui lui a si généreuse
ment rendu la liberté, et l'assurer de
nouveau de son éternelle reconnaissance.
La demande d'Abd-el-Kader a été ac
cueillie.
L'émir est arrivé accompagné de M. le
commandant Boissonnet et de deux per
sonnes de sa suite seulement Sidi Allah
et Kara-Mohammed.
Sidi Allah est un jeune homme âgé de
19 20 ans, cousin du fameux khalifah
Ould-Sidi-Embarek, qui a été tué dans un
combat contre nous. Il appartient l'une
des plus grandes familles arabes.
Ce jeune homme paraît très-intelligent,
et, pendant son séjour Amboise, il a ac
quis une certaine connaissance de notre
langue et de nos mœurs.
Kara-Mohammed est un ancien aga de
la cavalerie régulière de l'émir; il est au
jourd'hui son intendant.
Kara-Mohammed a donné son maître
de nombreuses preuves de courage et de
dévoûment qui justifient la confiance qu'il
a placée en lui. 11 n'a jamais voulu aban
donner l'émir dans sa mauvaise fortune.
M. le commandant Boissonnet a dirigé,
avant 1840, les affaires arabes de la pro
vince de Constantine. En 1848, il a reçu
la mission qu'il remplit encore en ce mo
ment auprès de l'émir, mission difficile et
dont il s'est acquitté la satisfaction du
gouvernement.
Par ordre de M. le général de Saint-
Arnaud, ministre de la guerre, des appar
tements ont été préparés, pour Abd-el-
Kader, rue de Rivoli, n° 50. Il y recevra
une hospitalité généreuse, digne de la
France.
On lit dans le Constitutionnel
Abd-el-Kader ne perd pas de temps
pour visiter nos principaux monuments.
On avait annoncé sa visite l'église de la
Madeleine. L'église était brillamment éclai
rée, et, lorsque l'émir est arrivé, l'affluence
était telle qu'au bout de peu d'instans, il a
fallu fermer les portes de l'église.
L'impression produite par l'émir sur
la foule, qui se pressait sur son passage, a
été des plus favorables. Il répondait avec
courtoisie aux saluts qui lui étaient adres
sés. Sa phisionomie expressive, la gravité
de sa démarche, frappaient tous les assis
tans.
Il était accompagné, du jeune Sidi-
Allah, qui entend et parle le français, et de
Kara-Mohammed, dont les traits durs et
caractérisés, le teint olivâtre et la vigou
reuse apparence forment un contraste si
parfait avec la figure distinguée et la taille
élégante de l'émir.
OPENBAE RE VERKOOPING
HIT I^F,
OP PASSCDESDAELE,
Van wege den eygenaer stelt men met
h et houden van 2 Zitlingen publiek te
koop, het volgend onroerend Goed, staen-
de en gelegen op Passchendaele, in het
dorp
abd-el-kader a paris. Abd-el-Kader
est arrivé vendredi 29 septembre, Paris,
par le chemin de fer d'Orléans.
Dublin, 28 Octobre. De nombreux ré-
présentans de l'Irlande ont assisté la
conférence de l'Egalité religieuse qui s'est
tenue aujourd'hui dans Sackville-Street.
Les résolutions, adoptées l'unanimité,
veulent l'entière abolition de l'établisse
ment de l'Eglise protestante, laissant l'em
ploi ilulur de ses revenus décider plus
tard.M.G.H.Moorea été prié de sou mettre
cettequestion la chambre des communes.
Les mêmes Irlandais combattront tout
ministère qui ne concédera pas une égalité
religieuse parfaite. (Morning-Chronicle.)
vai i:i:v
en
IN H ET DORP.
Eenigen Koop. Een schoon onlangs nieuw
gebouweij WOONHUYS, BROODBAKKERY
Afhangelykheden en i5 aren 28 cenliaren ERF,
onder bebouwden Grond en Hovenierhof, paelen-
de oosl de weyde van S' Decnpinacker, zuyd den
liof vari den heer docloor Comyn, west den steen-
weg en noord den grond van Sr Joseph Vermeuien
en den genen van den Disch van Passchendaele,
thans gebruykt door den eygenaer Sr Karel Van
De Pitte.
Om door den kooper met den i° Jannary i855,
in het vry gebruyk te tredeo.
De Ziltingen voor de Verkooping zullen plaets
hebben, ten dorpe van Passchendaele, te welen
Den INSTEL IVoensdag 1 o0n November
i852, ter herberg bewoond by Ferdinand Houle-
kier en den DEFESITIE VEN OVERSLAG
IVoensdag 2i°" der zeljde maend, ter herberg