2 que l'Observateur opère exige des explications. Espérons qu'elles ne se feront pas attendre. Journal de Bruxelles.) On écrit de Schuyfferskappelle la Gazelle van Thie II a Durant la nuit entre la Toussaint et le jour des morts, une singulière aventure est arrivée dans une commune éloignée d'ici de trois lieues. Un fou s'était laissé enfermer dans l'église. Vers les 11 heures il alluma tous les cierges placés sur les autels, devant les statues des saints et autour du cénotaphe. Ceci fait, il se mit sonner la cloche, Les habitants s'éveillèrent et se rendirent l'église. Entre temps le fou s'était caché sous le cénotaphe. Après un quart d'heure d'attente, de conjec- sures et de suppositions sur un évéoement aussi extraordinaire, les cierges furent éteints, et, l'église fermée, chacun se remit au lit. Il n'était qu'une heure. Mais a peine les paisibles campagnards furent-ils au lit, qu'une seconde fois la cloche sonna 'a toute volées. Toute la commune cette fois ci se rendit h l'église où tous les cierges étaient de uouveau allumés. Les fidèles ne pouvant s'expliquer une aven ture aussi peu commune, crurent au surnaturel. Une des sommités de la localité proposa de rester l'église, d'implorer les secours du ciel et d'atten dre la fin de l'événement. On parla de faire le chemin de la croix, et aussitôt tous les assistants mirent a exécution cette pieuse proposition. Mais, chose surprenante, le cénotaphe se meut, s'approche de la foule et se mêle aux grou pes. Une panique générale s'empare des campa gnards et tous s'enfuient de l'église. a Pendant la bagarre le fou sort de dessous le cénotaphe et crie aux fuyards qu'ils devaient se remettre sur les banc de l'école afin d'y apprendre ce que sont les revenants. M. de Theux a été reçu jeudi par le Roi en audience particulière. Les six sections de la Chambre ont examiné samedi les projets de loi sur le chemin de fer bol- lando-belge et sur la réforme de la loi des pensions en faveur des veuves qui se remarient. L'un et l'autre ont été bien accueillis. Plusieurs sections ont insisté sur la construction d'un rail-way a travers la Carapine. MM. Coomaoset H. de Baillet ont été nommés rapporteurs. Pour la loi des pen sions, les rapporteurs connus jusqu'à présent sont MM. Van Overloop et De Steenhault. A propos du bubjet des travaux publics, MM. De Naeyer et De Portemont ont réclamé, dans leurs sections respectives, le prompt achèvement du che min de fer de la Dendre. Ce vœu sera communiqué au gouvernemet. On lit dans VÉmancipateur de Cambrai Hier mercrediM. Philippe, vicaire-général, célébrait la saiute messe l'autel de la S,c-Vierge, dans notre métropole. Arrivé au Sanctus, il poussa un cri, et l'un des assistants, s'apervcevant qu'il défaillait, courant l'autel pour le soutenir. On le transporta alors chez lui. Le Saint-Sacrifice fut achevé par un autre ecclésiastique, selon que le prescrivent les rubriques. Nous sommes heureux de pouvoir annoncer aujourd'hui que l'indisposition de M. Philippe n'aura pas de suites fâcheuses. Ou lit dans l'Écho du Mont-Blanc, sous la date d'Annecy a novembre Le haut prix des vins de cette année a excité la cupidité. Il s'est établi Annecy et Cran deux fabriques de vin dans lesquelles au moyen du trois- six, du bois de teinture, de l'eau et peut-être un uu peu de vin, on créait un liquide qui avait la précieuse qualité de donner des vertiges et des coliques, tout aussi bien qu'à Paris. La justice est saisie de cette affaire. L'ouragan du ai septembres fait un horri ble mal la Guadeloupe. Des toits de maisons ont été enlevés, des constructions détruites, le clocher de l'église reoversé. Partout on voyait des arbres déracinés, des plantations dévastées, et la récolte du café entièrement anéantie. Plusieurs bâtiments ont reçu des avaries, des canots ont sombré... etc. La Martinique n'a comparativement que peu souf fert. Le Sénat s'est rendu samedi, en corps, au château de Saint-Cloudpour porter S. A. I. le sénatus-consulterelatif au rétablissement de l'Empire. Le Sénat est parti du palais du Luxembourg une heure et demie, et il est arrivé Saint-Cloud 3 heures. Les voitures étaient précédées et sui vies d'un fort détachement de garde républicaine en grande tenue, commandé par un capitaine. Au nombre des somptueuses réparations qu'on fait eu ce moment aux Tuileries, figure l'ameublement complet des appartements destinés une persoiiue du sexe féminin, où tout sera aussi magnifique que dans les appartements de l'empe reur lui-même. Il faut donc s'attendre voir uue impératrice aux Tuileries. Ou lit daus un journal la nouvelle suivante, que nous ne voulous pas garantir Un incident qui ne manque pas de gravité a marqué la séance de vendredi du Sénat Comme il est dit ci-dessus, le sénatus-consulte va être modi fié en ce qu'il place le droit l'hérédité de la cou ronne impériale sur la tête du Roi Jérôme Bonaparte Louis-Napoléon s'est rendu l'avis de la commis sion du Sénat. Le Roi Jérôme s'est démis de ses fonctions de présideot du Sénat et de gouverneur des Invalides. Uue grande position est offerte au fils du Roi Jérôme, le prince Napoléon Bonaparte j on suppose que c'est la vice-royauté de l'Algérie. Il la refuse. Nous avons annoncé que le déficit résultaut de la faillite du propriétaire du Café des Trois Suisses s'élève 175,000 fr. C'est une grave er reur et nous sommes autorisé dire d'après la déclaration faite samedi au greffe du tribunal de commerce, le passif ne dépasse guère 4o,ooo fr. 11 reste même déduire l'actif, qui toutefois est de minime importance. Émancipation L'affluence du numéraire dans les Caisses de l'État, est si grande eu ce moment que le gou- veruement ne consent plus qu'exceptionnellement renouveler les bous du trésor l'époque des échéances. Nous apprenons que le corps de M. le baron Patrick Osy, tombé accidentellement dans le Rhin, a été trouvé. On a reçu en Angleterre des nouvelles de New-York du 22 octobse. M. Webster, qui était porté candidat pour la présidence de l'Union amé ricaine par une portiou du parti wigh, vient de renoncer la candidature. L'état maladif dans lequel il se trouve est donné comme la cause ou le prétexte de cette reuonciation in extremis. Toutes les forces du parti whig se porteront donc sur le général Scott et augmenteront d'autant les changes de ce candidat. L'élection de M. Franckliu Pierce, candidat démocrate, n'en paraît pas moins assurée. Ou lit daus les journaux de Grenade du a5 octobre L'exécuteur des hautes œuvres vient de partir pour Villacarillo. Les condamnés auxquels il aura faire subir le dernier supplice, ont commis un crime horrible; ce sont des brigands qui ont art été et enlevé un fils de famille, pour lequel ils espé raient obtenir une rançon considérable; ils l'ont amené dans un lieu désert où le soleil dardait ses rayous les plus ardents l'a, ils lui ont lié les bras et les jambes, et l'ont couché tout de son long par terre. Pendant trois jours ils n'ont donné cet in fortuné ni manger, ni boire; puis, afiu de pro longer son existenceet dans l'espérance de rece voir de sa famille la somme qu'ils avaient demandée ils lui ont donné quelques miettes de pain et un peu d'eau. Le cinquième jour, ces monstres, voyant que l'argent n'arrivait pas, ôtèrent au jeune hom me ses liens, lui remirent une brèche, et l'obligè rent creuser une fosse très-profonde. Pendant ce travail, le malheureux, exténué de jeûne et de fatigue, tomba tout moment en défail lance, et lorsque la fosse fut terminée, les roalfai- teursdirent cet infortuné qu'elle lui était destinée, et lui ordonnèrent d'y descendre pour qu'ils pus sent l'y enterrer vif. Le malheureux supplia ses bourreaux de le tuer auparavant. Pour tonte ré ponse, les bandits le lièrent de nouveau et le pré cipitèrent daus la fosse; ensuite ils l'exhortèrent se préparer la mort, et aussitôt après ils appuyè rent sur sa bouche un fusil rayé qu'ils déchargèrent et dout l'explosion mit un terme l'existence de leur victime; enfin ils comblèrent la fosse avec la terre et avec des pierres que le malheureux avait, de ses propres mains, arrachées du sol, après quoi ils s'en allèrent. Ces faits résultent des propres aveux des bri gands et ont motivé leur condamnation mort, qui va maintenant recevoir son exécution Villa carillo. ACTES OFFICIELS. Par arrêté royal du 6 novembre, M. E. Titeca, candidat notaire Boesinghe, est nommé notaire la résidence de Boesinghe, en remplacement de son père, décédé. XomliiutlonH eteléalatUquH. M. Mackeyne, vicaire Mouscron, est nommé curé Commines. M. P.-J. Van Liere, vicaire Gheluvelt, passe en la même qualité Mouscron il est remplacé par M. Van Steeuhuyse, coadjuteur Ploegsteert. M. D'HuIst, curé a Vurste, est nommé curé Huysse (diocèse de Gand). Chronique Judiciaire. La chambre de conseil du tribunal de Courtrai vient de renvoyer devant la chambre des mises eu accusation, près la cour d'appel de Gand, i° la nommée Victoire Vermeulen, veuve Lemoyer, de Deerlyk prévenue d'avoir teuté d'incendier la ferme occupée par Jean Delbeke, Deerlyk; a" le nommé Pierre Mulier, boulanger, prévenu de faux serment en matière civile; et 3" Ch. Verdonck, d'Heestert, prévenu de tentative de meurtre sur la persouue de E. Dubuisson, cabaretier Heestert. SACRE DE MONSEIGNEUR DE MONTPELLIER VEDRIN, 101° ÉVÊQUE DE LIÈGE. Nous recevons de Liège, la date du 6 novem bre, la correspondance suivante: Les préparatifs de l'arrivée, du sacre et de l'in stallation de Mgr. T.-A.-J. de Montpellier s'achè vent activement. La ville a pris un air de fêle; uu grand uombre de fidèles sont arrivés pour assister la cérémouie tous les convois amènent encore d'heure eu heure des ecclésiastiques et des habi tants des différents diocèses de la Belgique et des provinces limitrophes de la France, de la Prusse et des Pays-Bas. Quatorze grands diguitaires assiste ront cette solennité, l'une des plus imposantes et aussi l'une des plus longues du rituel de l'Église catholique. Le clergé belge sera représenté au sacre par six prélats auxquels se joindront huit prélats étran gers: S. Em. Mgr. le cardinal Euglebert Sterckx, i4«

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Le Propagateur (1818-1871) | 1852 | | pagina 2