9 JOURNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT. Ko 3665 36me année. VÉRITÉ Et «tSTICÉ. - On stationne Ypres, rue de Lille, io, près la Grande Place, et chez les Percepteurs des Pestes dn Royaume. PRIX RE L'ABONNEMENT, par trimestre, Yprès fr. 3. Les autres localités fr. 3-5o. Uu n° a5 e. Le Préparateur parait le SAMEDI et le MERCREDI de chaque semaine. (Insertions II centimes la ligne.) TPR533, 13 Novembre. FR. 942,641. Chaque fois qu'uD homme indépendant se récrie contre les dilapidations commises sous les auspices du gouvernement trois fois heureux pour les Belges, des Rogier et des Frères, il doit s'attendre a voir ses paroles accueillies par un hourra d'insultes de la part des séïdes des loges maçonniqoes. Encore faut-il s'en flatter, si les plus jnsles remarques, et les critiques les plus fondées comme les plus utiles ne devienneot un sujet d'incartades et de moqueries h i'encootre de l'autorité ecclésiastique. C'est Ih, le seul genre de réplique auquel la presse clubisle habitue ses adversaires. Dernièrement encore, puisant dos données dans une source officielle oous publiâmes l'élat des dé penses et du déficit énorme que le ministère soi- disant économe des saltimbanques poliliquesdu 12 août 1847, vous a laissé pour héritage. Ce travail, comme on le comprend a déplu au pins haut point, aux prôoeurs rétribués de l'admi nistration déchne. La presse clubiste de notre ville s'en est montrée surfout offenséeet ne sachant justement contester nos rapports, elle n'a trouvée de meilleure échappatoire que de détourner l'atten tion du public de ce chapitre pour la fixer sur la robe et le tricorne ecclésiastiques. Curieux mojeos de défensepour les adulateurs de la politique maçonnique 1 D'après divers calculs faits, on iofère que ce ministère, qui a tant prôné les économies, n'a laissé pour héritage que d'énormes dettes, et ceux qui déclarent que le trésor se trouve garni, qu'un équilibre existe dans nos finances, ne cher chent h détruire le bilan que nous avons rédigé h la honte des charlatans du 12 août 1847, qu'en fondant en invectives et en sarcasmes contre le corps sacerdotal, et particulièrement contre les jésuites! Mais, si telle est la tactique des défenseurs aux abois d'un ministère rétrogradé, qu'il faille couvrir mille odieux gaspillages sous la soutane, il est fort douteux que cette manœuvre puisse réussir. Le gouvernement soi-disant libéral a dépense et pro digué trop inconsidérément l'argent des contribua bles pour que ceux-ci prêtassent l'oreille aux écrivassiers bassement ridicules qui, les yeux fixés sur le gouffre de dettes crées par leurs patrons, s'écrient encore L'administration Rogier-Frère a marqué sou passage par toutes sortes d'amélio rations politiques et financières. Il faut coovenir que les améliorations opérées par la politique des loges, sont difficiles h justifier. Jamais, tant de mesures irritantes et anti-nationales n'ont été introduites que depuis le triomphe des loges; jamais les deniers publics d'odI été em ployés avec plus de perte, tellement qu'il est per mis de dire que l'administration de 1847 a ressu- cité en quelque sorte le million-Merlin qui a fait le sujet de taut de critiques sous le gouvernement des Pays-Bas. En vérité d'après l'état détaillé extrait du livre de la cour des comptes, il résulte que le chiffre des prêts accordés depuis 1847 jusqu'eo i85i, s'élève h fr. g42,641. Or, quel profil l'État a-l-il retiré de ces largesses? Et quels sont les faveurs que le commerce et l'industrie eu ont obtenues? Disons sans hésiter que ces sommes considérables ont été dépensées la plupart sans utilité publique, et que les secours donnés des spéculateurs oui amené bien des mécomptes. Indiquons quelques unes des objets qui créèrent ces dépenses i° fr. 314,484-87 c. furent em ployés en primes la sortie, prêts individuels que le trésor finira par perdre en partie. 2* fr. 76,000 sont versés dans les bourses de 35 personnes aux quelles l'envie a pris de faire un voyage en Amé rique, Hambourg ou en Angleterre!! Épluchant plus loin le compte, nous trouvons que 3o,ooo fr. ont été prêtés deux fabri cants, banqueroutiers k Alost. 4,ooo fr. h un fabricant de batiste h Audenaerde. 5,ooo fr. par nouvelle convention au même fabricant,dont l'établis sement a eu le même sort, que Celui des fabricants d'Alost. 87,000 fr. un fabricant étranger établi Deynze, dont l'établissement est de même en banqueroute. 3o,ooo Fr. ont été dépensés pour un bal. 15,ooo fr. ont été donnés en subsides a un fabricant de Courtrai. 2,5oo fr. ont été prêtés k un horloger de Bruxelles. 15,ooo fr. un frabicant de bronzes. 87,000 fr. prêtés et dounés en partie h Vp 1 T~r c deux horticulteurs, qui dans Total 275,500 fr. - le but de perpétuer la mémoi re de leurs bienfaiteurs ont eu le bon goût d'appliquer son nom h certaines fleurs connues dorénavant sous la déuomioalion de Rogiera a- mœna Rogiera elegans etc., etc. Voilé, comment s'explique la cause qui a déter miné ces dépenses ruineuses que la politique nou velle nous a léguées: Nous livrons ce petit aperçu aux folliculaires qui publieot dans leurs colonnes que le trésor est garni... autreroeut que de dettes. Nous attendons sur ce point de nos contradicteurs une réponse et non poiut des grognements a I'encootre des prêtres et des jésuites. LISTE des Jurés qui auront connaître des affaires comprises dans la première série de la 4e session pour i852 de la cour d'assises de la Flandre occidentale. Jnrra Titulaires. mm. Joseph DeClercq, propriétaire, Bruges. Louis Vaudeu Aboele, marchand de charbons, Ostende. François DeTurck, boucher, Ypres. Servais Cornyn, notaire, Langemarck. Descbietere-Beuoui, avocat, Courtrai. Victor Holvoet, contrôleur des contributions, Dixmude. Charles Boucry, fabricant, Haringhe. Lefebvre-Maès, bourgmestre lsrghem. Cornette-ictoor, propriétaire, Ypres. Louis De Hutiauder, cafetier, Furnes. Jacques Montangie, entrepreneur, breedene. D. Valider Meerscli, avocat, Bruges. Ad. Ryelandt, avocat Bruges. E. Torreborre, piopriétaire, Ostende. J -C. Lauwers, avocat, A Ostende. François, Blieck, notaire, Iseghem. Romain Baratte. marchand, a Yprêt. Arnaud Vuyl.-teke, notaire, St Génois. Bouten-Hullevoet, pensionnaire de l'État, Roulers. Prosper Dendnyts, négociant, Ostende Guethals-Vandeubroucke, agent de la banque, Courtrai. Pierre Siuave, bourgmestre, Corlemarcq. Edouard Jacqtié, notaire, Bruges. Mayeur-Bossaert, propriétaire, Ypres. Henri Fraeys, notaire, Bruges. Louis Utijardin, écbevin, Mouscron. Bruiieel-Vau-Outryve, négociant, Courtrai. Keiugnaert de Gheluveldt, propriétaire, Ghc-luveldt. François DeGroole, marchand, Dixmude. Louis Verkinderen, meunier, Houthem. Jurés Supplémentaires. Aug. Dnjardin, pensionnaire de l'Étal, Bruges. Jean Coucke, fabricant, Bruges. Frédéric Claeyssens, chirurgien, Bruges. Aruold Mollet, rentier, Bruges. jeudi la Chambre des Représentants s'est oc cupée de projets de loi relatifs des délimitations de communes. De nouvelles pétitions concernant la garde ci vique ont été présentées et renvoyées k la commis sion, avec demande d'un prompt rapport. Les sections entendront aujourd'hui la lecture de la proposition de loi qoi a été déposée sur le bureau de la Chambre. On assure que cette proposition, qui a M. Lan- deloos pour auteur, est relative k la révision de la. loi sur l'organisatioD de la garde civique. Dimanche dernieron a retiré du canal de Bruges, dans la commune de Lovendeghem, le ca davre du nommé Jean-François VandeWiele, soldat au 12* régiment d'infanterie. Ce malheureux, qui se rendait en permission a Oosterzeele, sa commune natale, s'est noyé acci dentellement le 24 octobre dernier. On écrit d'Ostende: Nous croyons savoir qu'il est plus que jamais question de construire une nouvelle église paroissiale eo remplacement de l'é glise actuelle qui serait démolie. La commission royale des monuments a proposé uo plan dont l'exécution coûterait 4oo,ooo francs: le gouverne ment entrerait probablement pour un tiers dans la dépense. Il paraît que le conseil communal serait appelé prochainement h délibérer sur cette propo sition. Ou lit dans le Daily News du 9 novembre, sons la rubrique de Malte: Un vapeur français qui part aujourd'hui me permet de vous donner quelques nouvelles. Uo homnte qu'on suppose être l'auteur de la machine inferuale destioée a assas siner le prince Louis Napoléon a été arrêté ven dredi dernier sons l'accusation d'être l'auteur d'un faux passeport, d'avoir trois fois ebaogé de nom

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Le Propagateur (1818-1871) | 1852 | | pagina 1