]Mr RGSENTHAL
FRANGE. Paris, 15 novembre.
A l'honneur d'informer le public, que de
passage en celte ville il séjournera 5 jours.
Il pose les dents et dentiers d'après un
nouveau procédé.
Imitation parfaite, mastication et pro
nonciation comme les dents naturelles
Il tamponne les dents carriées avec le
succédaneum.
■Hôtel de la Tète d'Or.
Le lendemain, les compagnons de l'émir ont or
ganisé une petite fête pour soleuniser son retour.
Les danses les plus animées ont eu lieu.
Dans la journée, les autorités de la ville d'Am-
boise sont venus saluer l'émir et le féliciter de sou
heureux retour.
Ou lit dans le Morning-Chronicle du i3:
Hier, les habitans des deux rjves de la Tamise
ont été effrayés par une marée extraordinaire. On
ne peut pas encore évaluer le chiffre de la perte,
qui doit etre considérable, attendu les énormes
proportions prises par l'inondation. Du côté de
Surrey, on n'oubliera pas de longtemps les scènes
effrayantes d'hier. Depuis plus d'un siècle on n'a
vait vu un pareil débordement.
Lambeth, Belvidere-Road, Commercial Road
et York-Road, offraient l'aspect d'un lac immense.
Dans Collége-Street, Vine-Street et Belvedere
Crescent, il y avait cinq pieds d'eau. Les habitants
sortaient par les fenêtres et se sauvaient dans des
voitures ou des bateaux envoyés leurs secours.
Les rez de chaussées étaient envahis par l'eau, et
les meubles s'entrechoquaient dans une terrible
confusion.
Le voisinage de Stongale, de Bishops'walk et
les jardins de l'arckêveque de Cantorbery étaient
couverts d'eau. Plusieurs bateaux ont été enlevés
et entraînés la dérive. Le passage était devenu
impratibable dans Forestreet, High Street et Mil
lions Street. Les habitants se sauvaient ayant de
l'eau jusqu'à la ceinture ou dans des bateaux. Il y
a eu des perles considérables par suite de l'irrup
tion des eaux.
A Herford, par suite des dernières pluies tor
rentielles, le bétail, eo plusieurs endroits, a été
emporté par l'inondation. A quatre milles d'Er-
ford, dans la nuit, uue malle-poste a versé au
milieu de l'eau. Uu seul voyageur n'a pas été re
trouvé; il a dû périr. Trois ou quatre chevaux ont
été uoyés.
Les rues de Birmingham ont été complètement
inondées; on croit que l'irruption des eaux a été
due quelque rupture dans les réservoirs du canal
de Worcester Birmingham. Les dégâts, dans les
environs de la ville, ont été très considérables des
porcs, des moutons, même du gros bétail, ont été
emportés par les eaux. Dans les rues, on avait
établi momentanément un service de voitures un
sou pour les communications ou le passage.
Les cris des femmes et desenfaus, au milieu
de la foule de Chelsea-Hospital, étaient effrayans.
Six personnes ont été tuées, écrasées ou étouffées.
La foule et le danger ne font que s'accroître,
l'heure où nous écrivons. Ou peut craindre d'au
tres malheurs. [Globe.)
Les malheurs arrivés aujourd'hui Chelsea-
Hospital doivent être attribués la négligence de
lord John Man lier s, qui eu portera toute la respon
sabilité. Six persouues ont dû la mort au manque
de précaution de la part de l'autorité, et l'on nous
assure même qu'il a péri encore plus de monde.
Sans doute, lundi, quelque membre du Parlement
appellera l'attention publique sur ces tristes évé-
nemens. [Idem.)
On écrit de Rome, du 4:
Les régimens qui quittent Rome se montrent
très empressés d'aller auprès du Saint-Père ré
clamer une dernière bénédiction pour eux et pour
leurs familles. Le 32° de ligne,son colonel et tous
ses officiers en tête, s'est rendu, dans la matinée
du 31 octobre, au palais pour obtenir cette faveur.
Il avait sac au dos, car il était en partance pour
Civita-Vecchia. Les salles du Vatican out été bien
vite envahies par cette troupe, guidé par le senti
ment le plus chrétien. Le Saint-Père s'est em
pressé de se rendre au milieu de ces braves
militaires; il a passé et repassé au milieu d'eux,
les a félicités sur la conduite qu'ils avaient tenue
Rome, les a bénis avec une joie sensible et uoe
affection toute paternelle, et a fait distribuer
chacun un objet de piété.
Mgr l'évêque de Marseille vient d'ouvrir
une souscription pour la reconstruction de l'Église
de Notre-Dame-de-la-Garde. Il sera fondé dans
cette église une messe hebdomadaire perpétuité
pour les souscriptenrs et pour leurs familles.
Pesaro, 3 novembre. Le comte Pulité de
Reconati, ex membre de la Constituante de l'année
i84g, avait été condamné la peine de mort com
me coupable de lèse-majesté par le sagro consulta,
mais le Pape avait commué cette peine en celle
d'une réclusion perpétuelle. Plus tard, il fut exclu
del'amuistie pontificale. Dans la nuit dernière, le
comte est parvenu s'évader de la prison d'An-
côue, où il était enfermé. Ou ne conçoit point la
possibilité de sou évasion, car la prison a été trou
vée intacte, et aucun des geôliers u'a pu donner le
moindre éclaircissement. Il est probable que la
secte, qui est eucore toute puissante, sera par
venue corrompre uo geôlier. Ou sait que l'argent
ne lui manque pas. [J. allem. de Francf.)
actes officiels.
Par dispositions ministérielles du département
de la guerre, Sont désignés pour être attachés au
3e régiment d'artillerie: le médecin de régiment
M.-J.-J. Staquez, du 8° de ligue, et le médecin de
bataillon de ir0 classe G. Graindorge, du ré
giment d'artillerie.
Au i" régiment de chasseurs cheval, le mé
decin de bataillon de i" classe, A.-B.-G. Van-
denabeele du 2° régiment de chasseurs cheval.
Sont désignés pour rentrer au corps dont ils font
partie, les officiers ci-après dénommés, détachés
la compagnie d'enfauts de troupes, savoir
Les sous-lieutenants N.-J. Moutlibert du 5° ré
giment de ligne; T. Arnould, du i" id., et J.-J.
Ledent, du 6° id.
Pour être attachés au y' régiment de ligne, le
médecin de bataillon de r" classe A.-F. Vausteen-
winkel, la suite du 12° régiment de ligne; au i°T
régiment id., le médecin de bataillon de 2° classe,
J.-B.-J. Dupureux, attaché au 7° id.
Sont désignés pour passer la compagnie séden
taire de sous-officiers, le lieutenant J. Debeer, du
8° de ligne; le sous-lieutenant P. Ledoux, de la 2°
compagnie sédentaire des fuseliers.
Le pharmacien de 5° classe J.-B. Gille, de l'hô
pital de Liège, est désigné pour être attaché l'in
firmerie de Charleroy.
Le sous-lieutenant V.-E.^F.-E. Crossée, du 11°
régiment de ligne, est désigné pour passer au i"
régiment de la même arme.
Le lieutenant A.-J. de Villegas, du 2° régiment
d'artillerie, est désigné pour remplir les fonctions
d'adjudant du directeur de l'artillerie dans la i'°
division territoriale.
Le sous-lieutenant P.-M. Terlinden, du 9° ré
giment de ligne, détaché l'école militaire pour y
suivie le cours d'application, est désigné pour être
détaché au 2° régiment de chasseurs cheval.
Voici le préambule que la Presse place en tête
de la reproduction des manifestes de partis publiés
par le Moniteur, et dont nous avons donné le
texte
Il y a un acte que nous avons loué sans res
trictions: c'est l'acte qui a réhabilité la parole
de la France en rendant Abd-el-Kader la liberté
telle qu'elle lui avait été solennellement promise
par le lieutenant-général de Lamoricière, promesse
non moins solennellement ratifiée par M. le duc
d'Aumale, alors gouverneur général de l'Algérie.
Voici un autre acte que nous louerons égale
ment sans restriction c'est l'acte qui porte la
connaissance de la France tout entière les trois
proclamations de Londres, de Jersey et de Frohs-
dorf; c'est l'acte qui avant le scrutin du 21 no
vembre j 852, transformant 10 millions d'électeurs
eu dix millions de jurés, les constitue juges suprêmes
de l'accusation ainsi rendue publique.
Cet acte, qui paraît audacieux, est plus habile
encore que hardi; mais si cette publicité univer
selle que vont recevoir les quatre manifestes in
sérés ce matin au Moniteur n'a pas pour effet de
diminuer le nombre des bulletins de vote sur les
quels sera écrit ou imprimé le mot Oui, si cette
publicité a plutôt l'effet contraire, que devra-ton
désormais penser de l'utilité et de la nécessité des
lois restrictives et répressives en matière de presse
Le Moniteur de ce jour en est implicitement
la condamnation éclatante.
Condamnation mémorable portée par la raison
et que l'expérience confirmera une fois de plus.
Le Moniteur vient d'entrer résolument dans
cette voie large et sûre où le grand juge des écarts
et des erreurs de la presse libre est la conscience
publique.
C'est là un grand acte qui semble devoir inau
gurer l'ère d'une politique nouvelle!
Déjà, le gouvernement a déclaré que les in
ternés politiques auraient liberté entière de prendre
part au vote du 21 novembre le gouvernement ne
restera pas mi chemin, il complétera la mesure en
l'étendant tous les exilés. Leur retour en France
ne saurait avoir des dangers que, de l'aveu du gou
vernement, leurs manifestes n'ont pas.
On écrit de Lyon Le prince Président ayant
été informé qu'une sœur du duc de Rovigo, tombée
dans l'infortune, était réduite, pour se créer des
ressources nécessaires son existencedonner,
malgré son grand âge, des leçons de lecture de
petits enfants.
S. A. I. a immédiatement remis M. le ministre
de l'instruction publique une somme de 5oo fr., qui
a été envoyée cette dame par l'intermédiaire de
M. l'abbé Vincent, recteur de l'Académie du dé
partement du Rhône.
Les journaux des départements continuent nous
apporter les proclamations des préfets au sujet du
vote du 21 novembre. M. Gustave de Romand,
préfet de Saône-et-Loire, s'exprime ainsi qu'il
suit:
L'Empire avec la paix, ce sera le règne de la
religion, de la justice, de l'égalité, des distinctions
basées sur le seul mérite, de la concorde établie
par le haut et ferme arbitrage du pouvoir entre
certains iutérêls rivaux qui, livrés eux-mêmes,
cherchent toujours s'opprimer; ce sera enfin le
temps de ces larges amnisties qui sont dans les
vœux de tous les gouvernements, mais que les gou
vernements forts et vraiment populaires peuvent
seuls réaliser.
CHIRURGIEN-DENTISTE
garanties.