rant de décembre, époque laquelle la compagnie aura le droit de réclamer du gouvernement belge no quart de la garaotie de 16,000 liv., ou du moins le déficit sur le bénéfice garanti sur cette partie de la voie. L'augmentation de béoéfice, comparativement a l'époque correspondante de l'année dernière, est de 638 livres, ce qui permettra aux directeurs de fixer le dividende b 2 sb. 6 d. par action, en pre nant 546 liv. b la réserve. Le rapport de M. Chantrell, le directeur admi nistrateur, annonce que l'accroissement du nion- vemeot a continué durant les six derniers mois. L'augmeolation des recettes, comparativement la période correspondante de i85t, est de 17,928 fr., c'est-b-dire de près de 10 p. c. Les compres d'exploitation pour les six mois échus au 3i août indiquent une recette de 7,979 livres, une dépense de 4,978 liv., et conséquent- ment une balance de 5,001 liv., lesquelles avec les 410 liv. de la balance antérieure, forment uu total de 5,473 liv. Le dividende proposé de 2 sh. 6 d. par action absorbera 5,344 liv. et laissera une balauce de 129 liv. pour le compte prochain. La prochaine assemblée des actionnaires Lon dres était fixée au 20 novembre; il y en aura une seconde, h Bruges, vendredi prochain. La Correspondance autrichiennefeuille mi nistérielle, s'occupe de la réduction de l'armée en France. Elle trouve que cette mesure a une grande importance dans les circonstances actuelles. C'est une preuve, dit-elle, que le nouvel empire n'a rien de menaçant, qu'il veut au contraire s'annoncer comme un gouvernement de paix. Le scrutin est fermé depuis hier soir dans toutes les sections de Paris. Celte opération s'est accom plie avec calme Le Moniteur assure que io5 mille électeurs ont déposé leur vote dans la première journée. Le nom bre des électeurs inscrits do département de la Seioe est de 212,824. La feuille officielle enregistre un nombre consi dérable de dépêches reçues des départements, et qui annoncent un résultat imposant. Les votes de l'armée de Paris, arrivés hier soir au ministère de la gnerre, donnent pour résultat 20,077 oui et 553 non. Le Pays dit qne la garde républicaine, la gen darmerie mobile et le 43e de ligue ont voté l'u nanimité en faveur de l'empire. Le 3* bataillon du 5* régiment de ligne d'un effectif de 20 officiers et 3go sous-officiers et sol dats arrivera a Ostende le 3o de ce mois pour y teuir garnison. Le doc de Brabant et le comte de Flandre ont assisté dans une des galeries de Saint-Paul, aux fuuérailles du duc de Wellington. C'est ce que nous appreuneot les journaux anglais. Un vol considérable a été perpétré avec ef fraction dans la nuit du 20 de ce mois chez un orfèvre Thurnhout. Les voleors se sout introduits par la fenêtre et ont complètement dévalisé le magasin. On lit dans l'Écho de Mons, du 19 no vembre: Un orage a éclaté hier, la nuit, sur notre ville, avec accompagnement de tonnerre et d'éclairs. Hier ont commencé devant la première cham bre du tribunal de première instance de Mons, les plaidoiries dans la cause de Mgr l'évèque de Tour nai contre l'administration des domaines, au sujet de la propriété de la maison épiscopale, Mons. Cette affaire parait destinée b occuper plusieurs audiences. Oo lit dans le Courrier de FEscaut: Le Tournaisis possède aussi son Driesken Nypers. On se rappelle qu'au mois d'août, le nommé Isidore Hautecceur, de Vezon, a été frappé par la foudre qui lui a communiqué le fluide électrique. En oc tobre, quelques personnes du village, atteintes de rhumatisme, cédant aux sollicitations d'un médecin distingué, se firent frotter par Hautecceur et furent guéries. Le bruit de ces cures merveilleuses se ré pandit bientôt au dehors, ei aujourd'hui, de tous les coins du Hainaut, arrivent des troupes de ma lades qui vieuuent demander la santé au thauma turge vezouien. On écrit de Francfort, le 17 novembre: Hier soir, un orage accompagné de nombreux éclairs, de coups de lounerre et d'une forte pluie, a éclaté sur notre ville et ses environs. I.a foudre a causé de grands ravages dans une maison de Griesheim, mais sans l'incendier. Un tel phéuomène cette époque de l'année est-cerlaineineiit remarquable et rare. On a remarqué sur les bords du Meiu, avant que l'orage eut éclaté, de grauds essaims d'éphé mères, qui n'apparaissent ordinairement que dans les soirées du mois d'août. Un malheureux ouvrier nommé Leroy, en glouti dans une marnière St-Romain, près du Havre, vient d'en être retiré après trois jours d'an goisses pour lui et de pénibles travaux au dehors, grâce aux habiles mesures prises par M. de Saiut Léger, ingénieur des ponts et chaussées, et au zèle ardent des travailleurs qu'il avait sa disposition. Oo va s'occuper, assure-t-on, d'une statis tique fort curieuse concernant tous les individus coudainnés pour crimes de délits en ce qui touche les attentats b la propriété. Ce travail facilitera beaucoup les recherches pour certains renseigne ments. On s'occupe au ministère de l'intérieur de la formation d'une biographie administrative. A cette fin le Mioistre demande un inventaire de toutes les publications faites depuis i83opar les administrations communales ou, sont leursauspices, par des fonctionnaires. Un avis officiel annonce que les registres de l'état-civil pour l'année i855, vout être envoyés aux côte et paraphe de MM. les présidents des tri bunaux de première instance. Ils seront ensuite remis aux administrations commuuales. La bonne conservation de ces registres exige qu'ils ne soient point déposés dans des endroits humides Ou espère que cette fois le papier de ses registres laissera moins b désirer quant b la qualité que les années aulérieures. Le comité dirigeant de la Société universelle de Londres pour l'encouragement des arts et de l'industrie, a nommé pour son vice-président M. le vicomte Van Leempoel de Nieuwmuuster, an cien membre du Sénat. Le journal le Times publie l'extrait suivant d'une lettre de Neu-\ork du 26 octobre Vous savez que quelques petites parcelles d'or ont été trouvées, il y a quelques années, dans le Aujourd'hui 00 peut affiimer que le Canada contient de l'or, beaucoup d'or. On m'écrit, le 23 octobre, que de grandes découvertes oui été faites depuis 8 jours. Uu filon de ce précieux métal, d'une grandeur de 6 pieds, été découvert par les mineurs de la Compagnie de la Chaudière, dans la seigneurie de Lery, et elle promettait d'être fort riche. Le docteur Douglas, qui a un intérêt dans cette Compagnie, est revenu a Québecavec environ 4o livres d'or de la valeur de 64,000 fr., et un habi tant de cette ville en a trouvé un morceau du poids de i4 livres et demie. Cette veine est b peu près de distance de chez moi, au bas de la rivière. Il y a dans les terrains que j'exploite une grande quan tité de veines de quartz qui, sans nul doute, doiveut contenir de l'or. Je vous envoie un échantillon de celui que j'y ai trouvé. J'occupe en ce moment 90 hommes, auxquels je donne le double de leurs gages ordinaires, etc. Un fait qui vient de se passer a Rouen dé montre jusqu'où peut conduire l'esprit d'avarice et de méfiance. Une visite faite par la police dans un garni de plus bas étage du quartier Martainville y a fait découvrir un homme d'assez haute mine, mais couvert de haillons, qui avait sur lui 24o,6oo fr. en billets de banque et autres bonnes valeurs. Cet homme que l'on avait conduit devant l'autorité, a prouvé par témoius qu'il était un baron de B..., propriétaire dans le département; il a été reconnu que sa manie était d'avoir sur lui sa fortune mobi lisée, ne se fiaut ni aux notaires, ni aux banquiers, b qui que ce soit enfin qu'à lui-même, et que c'était par avarice qu'il ne recourrait pas au tailleur, et se logeait dans un bouge. Nous garantissons ce fait, dit le Journal de Rouen, mais nous ne garantissons pas a l'aventu reux baron son inviolabilité comme capitaliste s'il continue b loger encore b si bon marché. L'enterrement de S. A. I. le dite Maximilien de Leuchteuberg a eu lieu le 4 novembre b St- Pétersbourg, dans l'église catholique romaine St- Jean de Jérusalem. S. M. l'empereur Nicolas et les grands ducs ses fils, ainsi que le général de Rochow, ministre de Prusse; M. le général de Mensdorff, ministre d'Autriche; sir Hamilton Sey- mour, ministre d'Angleterre M. le comte de Reiset, chargé d'affaires de France, les envoyés de Hol lande, de Grèce, de Bavière, de Danemark, etc., assistaient b la cérémonie, L'archevêque de Mo- hileff officiait. Une mouche femelle peut, en une seule sai son, produire par elle-même et sa descendance, plus de deux millions de mouches; une punaise peut produire deux cents punaises b la fois. Mais quelque curieuse que puisse paraître cette multi plication, elle n'est encore rien en comparaison de celle des poissons. Les œufs d'un seul hareng ont produit jusqu'à quiuze milles jeunes. C'est un fait conuu que l'embryon enveloppé dans la coque d'une morue contient uu nombre d'œufs qui sur passe celui des habitants vivants sur le globe ter restre. Mais tous ces faits sont encore insignifiants en comparaison du nombre incalculable des ani malcules de l'Océan qui, dans une goutte d'eau vue dans un miscrosocope, s'offrent b la vue sou vent au nombre de plus de vingt mille. XEonvLaGte. On écrit de Langemarck Notre commune vient de subir une perte bien douloureuse. A peine le caveau de la famille s'était-il fermé sur les restes mortels du vicomte de Patin, qu'il s'ouvre de nou veau pour recevoir les dépouilles de Mmo la douai rière de Patin, née Dieryck de Teti Haru. Celte noble femme, belle-fille du vicomte est décédée samedi malin, après une longue et douloureuse ma ladie, a l'âge de 5y ans. Tous ceux qui ont connu Mm° de Patin, ont ad miré son noble caractère. Quant b sa bienfaisance, tous les iodigenlsen ont été l'objet. Jamais un mal heureux n'a eu recours b elle sans être consolé; nuit et jour sa demeure et sa bourse étaient, comme son cœur, ouvertes aux infortunés. Toute notre commune est plongée daris le deuil, car on peut dire avec raison de Mm° de Patin, qu'elle était aimée de Dieu et des hommes, et sa mémoire sera en bénédiction.» L'année dernière, M™" de Patin avait encore au près d'elle sa plus jeune fille, qui marchait sur les traces (je sa bienfaisante mère, mais depuis quel ques mois, devenue l'épouse de M. Dujardin, banquier b Bruges, elle a dû abandonner notre

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Le Propagateur (1818-1871) | 1852 | | pagina 2