MAISONS,
SAUNERIE,
SAVONNERIES ET TERRES
ÉTAT-CIVIL DE LA VILLE D'IFRES
1 j Total,
WERVICQ, WARNÊTON et GHELUWE
A VENDRE
Le Notaire FORREST de résidence
Wervicq, vendra publiquement avec les
formalités prescrites par la loi du 12 Juin
1816, les Éiens suivants:
VILLE DE WERVICQ,
On lit dans le Courrier de CEure{ France)
Dans une des communes de l'arrondissement des
Andelys, la nommée V..., veuve de six maris, vient
de se remarier avec le sieur M...., cbarron, qui de
soo côté a été sept fois veuf. Inutile de dire que
ce singulier mariage est le sujet de toutes les con
versations du pays; les habitants de cette com
mune sot curieux de savoir lequel des deux époux
enterrera l'autre, et ils attendent avec impatience
la fin de cette union, comme on attend l'issue d'un
combat entre deux athlètes.
On écrit de Cassel (Hesse-Electorale) le 5o
novembre
L'auteur du mystérieux vol de médailles com
mis dernièrement dans le Musée grand-ducal de
Cassel, vieot d'être découvert: c'est l'inspecteur
lui-même de cet établissement, le docteur Appel,
qui s'en est rendu coupable. Il a été mis la dis
position de la justice.
On écrit de Mayence, le 27 novembre Le
Steamer le Dauphin, qui dessert la ligne entre
Francfort et Bingeo, a eu le malheur de heurter si
violemment, près de Biebricb, le steamer de la
Société de Dusseldorfla Fille de Bonnque le
choc l'a fait pencher d'un côté et que peu s'en est
fallu que le Dauphin ne coulât immédiatement^
Grâce aux efforts du pilote et k la présence d'es
prit de quelques passagers,on a pu éviter de grands
malheurs. Plusieurs d'entre eux se sont sauvés sur
l'autre steamer qui n'avait pas été endommagé.
Une partie des marchandises que le Dauphin avait
bord sont tombées dans le fleuve; heureusement
persoone n'a péri. Après bien des efforts, on est
parvenu remettre le steamer flot, et il a pu se
traîner, pour ainsi dire, jusqu'à Mayence le long
des bords du fleuve. La conduite des matelots du
Dauphin a été d'une grande lâcheté; dès qu'ils ont
vu que le navire était en danger, ils se sont réfugiés
sur l'autre steamer et ont abandonné les passagers
leur sort. Gazelle de Nassau
On écrit du Havre, le 6 décembre Un
affreux accident est arrivé hier sur notre chemin
de fer. A la station d'Harfleur, un jeune homme de
19 ans, nommé Guéroull, garde-moulin chez M.
Leroy, Courtray, allait prendre le train parti du
Havre 6 heures et qui devait le conduire Bolbee,
où demeure sa famille. Il se trouvait sur le bord de
la voie et s'était baissé pour embrasser une petite
fille de 6 ans, nièce de son patron, lorsque la loco
motive le saisit par ses vêtements, le jeta sur la voie
et le traîna ainsi l'espace de 5oo mètres. Ce mal
heureux jeune bomme a été littéralement broyé en
morceaux. On peut facilement se faire une idée de
la profonde impression que ce cruel événement a
produite sur tous ceux qui en ont été témoin.
ACTE OFI'II IKL.
Un arrêté royal en date du 6 décembre, ac
corde l'administration communale de West-
Roosebeke, un subside de 200 fr., pour l'aider k
couvrir les dépenses résultant de l'épidémie qui
s'est déclarée dans cette commune.
g <ii
Chronique Judiciaire.
Dans l'audience du 9 décembre de la cour d'as
sises de la Flandre occidentale, la nommée Victoire
Vermeulen, veuve de Louis Lemayeur; âgée de 4i
ans, née k Oygbem et domiciliée a Deerlyk, avait
k répondre k l'accusation d'iucendie. Déclarée cou
pable par le jury, elle a été condamnée k la peine
de mort. L'arrêt porte que l'exécution aura lieu
sur l'une des places publiques de la ville de
Bruges.
La cause appelée k l'audience de ce jour k
charge de Charles-Louis Verdonck, âgé de 3i ans,
colporteur, domicilié k Heestert, a été remise k la
session prochaine par suite de l'absence des prin
cipaux témoins.
Après le prononeé de cet arrêt, M. le président
a déclaré close la seesion du présent trimestre.
FRANCE. Paris, 8 Décembre.
On lit dans le Moniteur de ce matin
L'Empereur a reçu aux Tuileries, de M. Fir—
min Rogier, les lettres de S. M. le Roi des Belges,
qui le confirment auprès de Sa Majesté Impériale
eu qualité d'envoyé extraordinaire et plénipoteu-
tiaije. M. Firtnin Rogier a été conduit k l'audience
de Sa Majesté dans une voilure de la cour, et pré-
seuté par M. le maître des cérémonies, introducteur
des ambassadeurs, comte Bacciochi, assisté de M.
Feuillet de Conches, maître des cérémonies ad
joint. a
Le Moniteur publie un décret portant qu'k
l'avenir, les monnaies d'or, d'argent et de bronze
seront frappées k l'effigie de l'Empereur.
Elles porteront d'un côté, la légende Napoléon
III Empereur, et de l'autre ces mots Empire
français.
On lit dans le Pays, Journal de IEmpire
M. A. Lerat de Maguitot, préfet du département
de Seiue-et-Marnevieut de pieudre une excel
lente mesure. Par arrêté de l'honorable magistrat,
il est interdit aux membres des sociétés maçonni
ques,de compagnonnage et autres de se présenter
daus les églises, dans les cimetières ou d'assister aux
convois et enterrements en étant revêtus ou porteurs
des emblèmes de leur société. Toutes manifestations
extérieures se rattachant par des signes ou des actes
quelconques aux usages intérieurs de ces sociétés
sont formellement prohibées. L'usage des tambours
et l'exercice des jeux, auprès des églises, en tant
qu'ils peuvent retarder ou interrompre les exerices
du culte, sout également interdits pendant le temps
des offices. Les contraventions seront constatées et
poursuivies conformément aux lois.
M. l'abbé Chantome", dont on connaît les écarts,
vient de publier la déclaration qui suit
Interdit par mon Évêque et par Mgr. l'Arche
vêque de Paris, dans le diocèse duquel je demeu
rais alors, pour les opiuioos que j'ai émises dans
plusieurs écrils sur des questions de réformes reli
gieuses, et condamné par les brefs que Sa Sainteté
le Pape Pie IX a adressés a ce sujet aux susdits
prélats, le 3o novembre 1849, je désire que tous
ceux qui ont pu conuaître mes erreurs et en être
scandalisés connaissent aussi ma rétraction sincère
et mon entière adhésion au jugement de notre
Saint-Père le Pape.
Je déclare donc que je désavoue complètement
tout ce qu'il y a eu dans mes discouis et dans mes
discours et dans mes publications de contraire h la
doctrine catholique; que je condamne sans restric
tion tout ce que le Pape a condamné dans mes
écrits, et que j'adhère d'esprit et de cœur k son
jugement.
C'est dans ses sentiments que j'ai présenté k
Sa Sainteté et k NN. SS. les évêques de Paris et de
Laugres mes humbles soumissions; c'est dans ces
sentiments que je veux,avec la grâce de Dieu, per
sévérer jusqu'à moo dernier soupir.
Fait k Paris, le 8 décembre t852.
L'abbé Chantome.
■lu A au 11 Décembre indu*.
naissances.
Du sexe masculin, 6 1 T
n c i Total, 10.
Du sexe féminin,
Un mort-ué du sexe féminin.
décès.
1. Verhalle, Sophie-Thérèse, âgée de 63 ans,
journalière, veuve de Pierre-Jacques Huyghe-
baert, S1 Jacques lez Ypres.
2. Ferrant, Colette Josèphe, âgée de 61 ans, jour
nalière, épouse de Joseph-Albert Laire, rue de
Menin.
3. Lannoy, Arthur-Julien, âgé de 9 ans, rue de
Dixmude.
4. Westbroek, Henri-Ignace, âgé de 26 ans, tail
leur, célibataire, rue de la Bouche.
5. Soulé, Dorothée-Thérèse, âgée de 77 ans, den
tellière, veuve de Pierre-Jacques Vaucampe,
rue de l'Hôpital S1 Jean.
6. Verraes, Thérèse, âgée de 22 ans, dentellière,
célibataire, rue S1 Jacques.
7. Speybrouck, Caihérine-Eugenie, âgée de 62
ans, dentellière, veuve de Robert-Joseph Vla-
minck et de Joseph-Ignace-Antoine Joos, rue
de Menin.
8. Priem, Charles-Louis, âgé de 21 bds, cordon
nier, célibataire, rue de Menin.
9. Panuekoucke, Adolphe, âgé de 44 ans, mili
taire pensionné des Indes Orientales, célibataire,
rue de Menin.
enfants au-dessous de 7 ans.
Masculin,
Féminin
1 t
Etude de M" FORRSST Notaire
a Wervicq.
M. W&RVFïGQe
rue de la Lys.
1" Lot. Une grande MAISON k Étage avec
Porte cochère, Saunerie Savonnerie, Boutique,
Magasins, Remise et Cour, contenant en Fonds
selon titre 17 ares 70 centiares et d'après le ca
dastre 9 ares 22 centiares, située section C nu
méros 209, 210 et 2iobls et occupée par Ma
dame veuve Peirsegaele.
Entrée en jouissance 1" Octobre 1853.
Cet établissement situé au centre de la ville et
teoant k la rivière convient k toute autre branche
de commerce ou d'industrie. L'acquéreur devra
reprendre sur prisée les Ustensiles de la saunerie
et de la savonnerie.
im° Lot. Une MAISON k Étage servant de
Boulangerie et 2 ares 3o centiares de Fonds d'hé
ritage, cotée au cadastre section C n" 211, tenant
de couchant au 1" lot, occupée par François
Ferhamme, au loyer annuel de 2 25 francs et
les contributions, avec droit jusqu'au 1" Mai
1856.
5m° Lot. Une MAISON k deux demeures
avec le Fonds et Jardin en dépendant contenant
3 ares 36 centiares, située section C n05 2 4i et
244.
Les Demenres sont occupées par Deroulez et
Fincte, chacune k raison de fr. 1-75 c. par se
maine et le Jardiu par Mad* veuve Peirsegaele.