EEKEN BOOMEN
FRANCE. Paris, 10 Décembre.
TE ZILLEBEKE.
rela Anzin pour célébrer la Sainte-Barbe avec
quelques ouvriers miueurs, et repartit complète
ment ivre. Au lieu de traverser la voie an passage
susdit, il la remonta et finit par se coucher entre
les rails et par s'endormir. Il ne put être aperçu, b
cause de l'obscurité, par le conducteur du convoi
qui part d'Anzin a cinq heures. Le train tout entier
passa sur lui, paraît-il, sans l'éveiller.
Uue heure plus tard, le cantounier fut averti
qu'un cadavre était étendu sur la voie il y courut
avec quelques personnes et de la lumière il trouva
effectivement notre ivrogne dormant encore quoi
que la machine l'eût en passant traîné l'espace de
quelques mètres, lui eut fait la tète une large
blessure et brisé deux doigts de la rnaiu gauche.
Le canounier Demy a reçu les soins nécessaires
il a déclaré, en s'éveillant qu'il ne se rappelait de
rien, et a été bien étonné en apprenant le terrible
danger auquel il avait si heureusement échappé.
Un vol des plus audacieux a été encore com
mis en plein jour, au préjudice de M. D. S., ban
quier, rue Verbruck, Liège. On s'est introduit
dans une pièce de la maisou et on a enlevé deux
chandeliers en argent.
Il est probable que l'auteur de ce vol est le même
que de celui qui a récemment été commis rue Fé-
roostrée.
Voici comment s'y prennent ces audacieux filous:
ils entrent directement dans une maison ouverte,
s'introduisent a l'étage ou dans toute autre pièce,
et prenneul ce qu'ils trouvent leur convenance.
S'ils rencontrent un habitant, ils feignent de cher
cher quelqu'un et demandent la demeure de mon
sieur tel ou tel; leur mise éloigne d'eux tout soup
çon de vol.
On lit dans la Gazelle d'Augsbourg Le
Sultan vient de reprendre le don qu'il avait fait h
M. de Lamartine, en 1848, et pour le dédommager
lui a fait une pension de 6o,ooo piastres.
On lit dans lè Sun: Nous apprenons que
les entrepreneurs du télégraphe sous-marin qui
doit relier l'Angleterre et la Belgique n'attendent
qu'un temps propice pour procéder b l'immersion
du câble. Avant leur départ, LL. AA. RR. le
duc de Brabant et le comte de Flandre ont visité
le bureau télégraphique de Douvres.
Les journaux de Londres annoncent la mise
en vente du trois mâts belge Océanie, qui se trouve
amarré dans les docks de cette ville.
Afin d'accélérer la transmission des dépèches
télégraphiques originaires et b destination de Rot
terdam, La Haye et Amsterdam, l'office des Pays-
Bas a décidé que les bureaux intermédiaires- de
Bréda et de Dordrecht seront provisoirement sup
primés.
Un avis annoncera ultérieurement au public
l'époque de réouverture de ces bureaux.
L'usage du thé s'est beaucoup répandu de
puis un demi-siècle dans tous les États civilisés, et
tend b se répandre chaque jour davantage. Voici
quelle quantité de thé consomment diverses na
tions: l'Angleterre, i3,55o,ooo kil.; les États-
Unis 8 millions de kil.; la Russie, 2,500,700 kil.;
la Hollande, i,3oo,ooo kil.; Hambourg et l'inté
rieur de l'Allemagne, 315,000 kil., la France,
110,000 kil.; la Chine seule, sans parler du Japon,
exporte chaque anoée pour 200 millions de thé.
Un éboulement considérable a eu lieu ces
jours derniers dans la Goba, une des montagnes du
Rhin (Bavière). Une grande partie d'un magnifique
bois a été renversée et toute bouleversee.
directeur de l'enregistrement et des domaines b
Bruges, avec faculté de faire valoir ses droits b la
pension de retraite.
Un arrêté royal du 8 décembre accorde b la
ville d'Ypres un subside de 9,000 fr. imputable sur
la partie non encore remboursée de l'avance de
60,000 fr., qui a été faite b cette ville en i848,
pour ledit subside être affecté b l'exécution de
travaux d'assainissement dont la dépense est éva
luée b 36,ooo fr.
Un arrêté royal en date du 7 décembre, autorise
le bureau de bienfaisance d'Ypres, b accepter la
donation qui lui est faite par le sieur L. O. Van
den Peereboom, de dix obligations de l'emprunt
belge de 1844, b 4 172 p. c., formant ensemble un
capital nominal de 10,000 fr.,et des coupons d'in-
téièts y adhérents depuis la dernière échéance,
pour le produit en être distribué b quinze familles
indigentes, de préférence familles d'ouvriers sans
ouvrage que l'administration du bureau de bienfai
sance désignera annuellement et ce b raison de cinq
francs par mois b chacune d'elles pendant les six
mois d'hiver.
M. Neubourg, premier bourgmestre de Franc
fort, a annoncé b M. le marquis de Tellenay, en
réponse b la notification de l'avénemeut de l'Em
pereur, que des nouvelles lettres de créance allaient
être adressées b M. Rumpff, réprésentant des villes
libres. (Moniteur.)
Aujourd'hui, au moment où l'Empereur sor
tait du guichet du Pont-Royal pour aller se pro
mener au bois de Boulogne, une femme s'est
élancée vers lui pour lui présenter une pétition.
Dans ce moment cette femme a été atteinte par le
poitrail du cheval et renversée.
L'Empereur a serré vivement les rênes de son
cheval pour l'arrêter sur place, et, avec sa bonté
habituelle, s'est enquis aussitôt de la situation de
cette malheureuse femme; il s'est fait remettre
aussi la pétition et a donné ordre que l'on prit
l'adresse de la pétitionnaire.
S. M. n'a repris le cours de sa promenade qu'a
près avoir acquis la certitude que cette femme
n'avait reçu aucune blessure.
Le public, touché de cette scène, a salué l'Em
pereur de ses vivats, lorsqu'il s'est remis en marche.
Le premier numéro de la XIe série du Bul
letin des lois, qui ouvre la nouvelle ère impériale,
a paru hier. Il contient en tête la déclaration
rendue le 1 décembre par le Corps législatif,
après le récensement général des votes sur le plé
biscite présenté b l'acceptation du peuple français
les 21 et 22 novembre, et, b la suite, le décret
impérial qui promulgue et déclare loi de l'Etat le
séuatus-cousulte du 7 décembre i852, ratifié par
ce plébiscite.
VEND1TIE
VAN 65 KOOPEN SCHOONE
Société vient de se former, dit le Journal de Huy,
dans le but de réaliser une partie de ce système, en
établissant un chemin de fer de Huy b Landen. M.
Stephens, auteur de ce projet en a demandé la con
cession.
On lit dans VÉcho de Mons On dit que
le malheureux qui a été condamné b mort derniè
rement par la cour d'assises de Mons, a fait des
révélations sur un ancien crime que la justice avait
jusqu'ici été impuissante b poursuivre.
On écrit d'Anvers, 11 décembre
Un employé de la douane a été victime dans
l'après dîner de dimanche d'une bien déplorable
imprudence. Il était atteint d'un phlegmon sur le
bras et dans le but d'en accélérer la guérison il
résolut d y pratiquer une incision au moyen d'un
canif. Dans cetleopération il toucha sans doute une
arlere,car une inflammation subiteen fut le résultat.
Le membre malade se gonflant rapidement, il eut
recours aux hommes de l'art, qui déclarèrent l'atn-
putation du bras nécessaire. Malheureusement on
n eut mente pas le temps d'avoir recours b ce moyen
extrême et raoios d'une heure après la fatale inci
sion, le douanier expira.
Vendredi, le convoi qui part d'Arras pour
Paris, b midi 24 in., a éprouvé un retard de 4o m.;
il n'est arrivé b Paris qu'à 6 heures. Le Progrès
contient sur ce retard les détails suivants
Ce relard nous écrit l'un de nos concitoyens
qui se trouvait dans le convoi, a eu pour cause un
fait fort triste, quoique les voyageurs n'eo aient
pas souffert.
A la hauteur de S'-Just, vers le 48n,# poteau
kilométrique, dans une courbe assez brusque, uo
troupeau de plus de mille mourons passait sur la
voie. Au bruit du convoi qui arrivait, le troupeau
est venu se masser sur le rail, et le convoi que le
mécanicien n'avait paseu le temps d'arrêter,a coupé
en deux ce pauvre troupeau.
Cinq cent moulons sont restés sur la voie,
hachés, pilés, broyés, par les roues et le cendrier
de la locomotive.
Je ressens encore le mouvement de la crépita
tion que nous avons éprouvée en passant sur celte
masse de chair et d'os. Le convoi s'est arrêté pour
repiendre le cendrier de la locomotive et les bar
reaux du foyer, que celte masse accumulée avait fait
sauter. Il nous a fallu revenir sur le lieu de l'acci
dent, et nous avons pu voir, pendant une demi
heure, les reliefs ensanglantés et fumants de ce
massacre des innocents.
n Ce troupean appartient b M"* Depuis, de
S'-Just. Il paraît que l'homme qui les conduisait
n'était pas berger et que les chieus ne lui obéis
saient pas. Poussés probablement par les chiens, les
moutons ont rompu la haie qui sépare le chemin
de fer des propriétés particulières, et se sont répan
dus sur la voie; la courbe a empêché le mécani
cien de voir cet obstacleet les moutons sont si
bêtes que, loin de fuir, ils se sont massés, de sorte
que pas un de ceux qui se trouvaient en face de
la locomotive n'a échappé.
Ce qui m'a le plus frappé, c'est la vne d'une
masse d'agneaux morts-nés, presque b terme, que
la pression de la locomotive avait mis au monde en
les broyant. C'était un troupeau de brebis pleines,
.Le pauvre berger s'arrachait les cheveux, mais
que faire contre cette épouvantable bête, ce mon
stre effrayaot, qu'on appelle une locomotive! La
perte est évaluée b u,5oo fr.
Uu accident des plus extraordinaires est ar
rivé, il y a peu de jours, près le passage b niveau
du chemin de fer du Nord, au lieu dit Martinsault,
b un militaire de la garnison de Douai. Le nommé
J.-B. Demy, canoDuier conducteur au i4e d'ar
tillerie, était parti en permission de Douai ponr
aller voir ses parents b Trith-Saint-Léger. Il s'ar-
Hiommlnations Eçcléslastlqnêi.
M. Denis, curé b Rolleghem, est nommé curé b
Moorseele.
Il I f I I Mil I I
ACTES ©FFC1KLS.
Par arrêté royal du 7 décembre, démission est
accordée an sieur J,. Verdussen, de ses fonctions de
Op DONDERDAG wezende den 3o DE-
CEMBER i852, om 12 ueren s'middags pre-
cies in de bosschen van de Scliachlelwege en
Reeblooten, weynig zuyd west van het Hooghe
tôt Zillebeke zal men openbaerlyk verkoopen de
volgende Booraen dienstig tôt aile slach van zwaere
vverken, en zeer geraakkelyk voor den transport