FRANCE. Paris, 26 Décembre. Napoléon, etc. ITALIE. Studie van den Notaris GHELEIN te PoPERINGHE. Op YRYDAG 7" JANUARY 1853, ten 3 uren namiddag preeies, in d'herberg het Stadhuis te Poperinghe op de groolemarkt, zal er door het ministerie van den Nolaris GHELEIN geprocedeert worden lot den Définitieven (Jverslag, zonder uitstel, van eene schoone behuysde en beplanle HOF- STÉDE gelegen le Beveren, digt aen het dorp van Rousbrugge, nit geheele groot 10 hectaren 13 aren 47 centiaren, gebrtiikt door sieur Pieler Matihys lot 1" Oclober obtenu. Le dommage causé par ce sinistre s'élève a une somme considérable.Les bâtiments et les marchandises étaient assurés par la compagnie Sécuritas, Anvers. A quatre heures de l'après midi, les pompiers étaient encore occupés a éteindre le feu qui couvait sous les débris de l'établissement et sous l'immense quantité de papier qui s'y trouvait entassée. Le trois-mats belge Princesse- Charlotte a été vendu publiquement Rotterdam pour la somme de P.-B. fl. 34,ooo. On dit que c'est une maison de Rotterdam qui en a fait l'acquisition. La Société royale de Littérature et des Beaux-Arts, Gaod, a nommé M. P. Van Duyse, vice-président, en remplacement de M. Colinez. Le public est prévenu que, d'après la loi du i' décembre courant 1" I-e délai fixé pour l'admission des pièces de a5 centimes française», pour leur valeur nomi nale, est expiré depuis le 20 de ce mois; a* Les pièces de a5 centimes belges seront en core admises ce taux de 25 centimes, dans les caisses de VÊtal, jusqu'au 3o décembre courant. 3* Les pièces françaises et les pièces belges de aâ centimes continueront avoir cours légal et forcé mais seulement poor la valeur de vingt centimes, savoir Les pièces françaises, depuis le 21 de ce mois; Les pièces belges, 'a partir du 3i. Un boulanger d'Ixelles vient d'être l'objet d'une surprise bien agréable et des plus inalten- tendues. Avant-hier il reçot par un commission naire, un petit paquet soigneusement cacheté. L'ayant ouvert il y trouva nue montre en argent, une pièce de cinq francs et un billet portant ce seul mot restitution. Il se souvint alors qu'étant au service militaire, on loi avait enlevé, il y a bientôt dix ans, cette montre, sans qu'il eût jamais pu savoir sur qui faire tomber ses soupçons. Le vo leur s'était repenti nn peu tard et avait joint les cinq francs sans doute comme indemnité pour la ptivalion décennale du chronomètre. Le sieur D... a donné celte somme aux pauvres. On écrit de Rurernoode a» Journal du Luxembourg, que dans la nuit du 19 au 20 cou rant un assassinat a été commis Poslerholl, sur la personne du brigadier hollandais des douanes, J, Th. M..., père de six enfants. La justice a informé pendant toute la journée de lundi, et déjà six personnes ont été arrêtées. On vient de mettre en état d'arrestation une mère dénaturée qui avait séquestré son jeune en fant âgé de trois ans, Hal. D'après la rumeur publique, une descente ju diciaire du parquet de Bruxelles a été faite dans la demeure indiquée où l'on aurait découvert le mal heureux enfant accroupi dans un réduit et devenu presque méconnaissable. Un vol considérable de bankootes a été com mis a la Banque d'Angleterre, le a3 de ce mois, par un des commis de l'établissement, qui a pris la fuite en emportant pour une valeur de 4,53o livres sterlings (fr. 1 i3,25o). Il a encore régné dans la nuit du 2â et du 26 pendant tonte la journée, une tempête du S.-O.; des navires qui ont pris la mer Flessingue le a3, on en connaît trois qui sont rentrés par suite du mauvais temps ce sont le brick belge Budget, capitaine Mennen, allant Boston (E. V.); la ga- léasse belge Louise, capitaine Arfsten, allant Marseille, et le brick prussien Pansewitz, capi taine Wallis, allant Coristautiuople. On craint de nouveaux sinistres. Le mouvement des voyageurs et le transport des métaux précieux travers l'isthme de Panama ont augmenté considérablement dans les six pre miers mois de 1852On compte 6,127 voyageurs venant de la Californie, et iâ,o53 y allant. La somme totale des métaux transportes, soit par les voyageurs directement, soit par l'entremise des consulats et agents, s'élève lâo millions de fraucs. On lit dans le Moniteur des Campagnes S'il fallait en croire les correspondances qui nous arrivent de Londres et de Liverpool, la récolle de i852, dans le royaume de la Grande-Bretagne, serait de beaucoup inférieure en quantité et en qualité celles des années précédentes. On prévoit donc outre-Manche, sinon nn renchérissement très-considérable, au moins beaucoup d'activité dans les transactions. C'est là un point sur lequel nous avons cru devoir fixer l'attention car si l'o pinion de nos voisins était fondée. ce qui ne peut être encore précisé aujourd'hui,il est évi dent que le commerce belge ne tarderait pas h recevoir l'influence du déficit constaté. On lit dans le Moniteur Aujourd'hui, leSénats'est réuni pour délibérer sur le projet de sénatiis-consulte portant inter prétation et modification de la Constitution du |4 janvier i852. Ce projet a été adopté la majorité de 64 voix contre 7. Dans la même séance, M. le ministre d'État a donné lecture du décret organique, réglant, confor mément l'art. 4 du sénatus-consulte du 7 no vembre, l'ordre de la succession auTiôue dans la famille Bonaparte. I.e Moniteur publie ce décret dans sa partie officielle. En voici le texte: Vu l'art. 4 du sénatus-consulte du 7 novem bre, ratifié par le plébiscite des 21 et 22 du même mois,aux termes duquel il nous appartient dérégler, par un décret organique adressé au Sénat, l'ordre de succession au Trône dans la famille Bonaparte, pour le cas où nous ne laisserions aucun héritier direct, légitime ou adoptif; Tout en espérant qu'il nous sera donné de réaliser les voeux du paya et de contracter, sous la protection divine, une alliance qui nous permette de laisser des héritiers directs; Ne voulant pas, néanmoins, que le Trône, re levé par la grâce de Dieu et la volonté nationale, puisse vaquer par défaut d'un successeur désigné par nous. x Avons décrété et décrétons ce qui suit Art. i". Dans le cas où nous ne laisserions aoenn héritier direct, légitime ou adoptif. Notre oncle bien-aimé JÉRÔME-NAPOLÉON BONAPARTE et sa descendance directe, naturelle et légitime, provenant de son mariage avec la prin cesse Cathérine de Wurtemberg, de mâle en mâle, par ordre de primogéniture et l'exclusion perpé tuelle des femmes, sont appelés nous succéder. Art. 2. Le présent décret, revêtu du sceau de l'État, sera porté au Sénat par notre ministre d'État, pour être déposé dans ses archives. Fait au palais des Tuileries, le 1 1 décembre I852. NAPOLÉON. Par l'Empereur, Le ministre d'Étal, Ach. FoULD. Nous croyons savoir que les nouvelles lettres de créance de S. S. le Pape, destinées être remises l'Empereur Napoléon III sont parvenues au nonce du S'- Père. Les lettres de créance de la Reine Dona Maria, sont attendues de jour en jour, par M. le comte de Païva, représentant du Portugal Paris. -- Il en esl de même des lettres de créance de S. A. I. le grand-duc de Toscane. [Corretp. générale.) On lit dans l'Union: Par ordre de M. lé préfet de l'Hérault, il a été saisi mardi, dans les magasins de librairie de M. Savy et de M"" Baron, Montpellier, des livres religieux et autres, reliés avec ornements et fermoirs fleurs de lys. Les livres saisis ont été déposés au parquet de M. le procureur impérial, comme constituant le délit d'exposition et mise en vente d'emblèmes sédi tieux. Le Journal de t Ain prétend que le projet de mariage de Napoléon III avec la princesse Wasa est abandonné depuis longtemps, et que l'Empe reur épousera une princesse d'Éspagne. Le Mémorial d'Amiens annonce une me sure de clémence dont l'ex chérif algérien bou- Maza vient d'être l'objet. «Ce prisonnier, dit le Mémorial, par une décision récente, a été rendu la liberté. Toute fois, la liberté qui lui est donnée n'est pas absolue; ainsi l'exigeait la prudence. L'ex chérif, au lieu d'être interné dans la ville de Ham, pourra dé sormais se rendre sur tel point du territoire de France qu'il lui conviendra de choisir. Mais il est interdit BouMaza de quitter ce territoire.» La lanterne do Paulbéon vient d'être écha- faudée pour placer sur son sommet, comme avant i83o, une magnifique croix d'or sur un globe. Les ouvriers travaillent activement, l'intérieur du temple, pour en faire la transformation religieuse. Par ordre de l'Empereur, les nouvelles mon naies de cuivre devront être distribuées d'abord l'armée, de telle sorte que chaque homme ail au moins un décime avant que ces pièces soient li vrées la circulation. Il vient de se passer dans la commune du Puy Notre-Dame (Maine et Loire) un pari entre deux ivrognes, qui a en pour conséquence la mort de l'un d'eux et la fermeture du cabaret, théâtre de ce désordre. Les sénateurs piémontais ont entendu la voix du Souveraiu-Pontife ceux d'entre eux qui sout sincèrement catholiques ont compris qu'ils ne pou vaient sans apostasier voter une loi que le chef de l'Église déclare si formellement contraire aux droits de l'Église et aux préceptes de l'Évangile. Le Sé nat, dans sa séance du 20 décembre, a rejeté le 1" article de la loi. Voici en quels termes la feuille ministérielle le Risorgimenta donne cette nou velle Nous pouvons dire que pour celte session la question du contrat civil de mariage esl finie. Une majorité de 39 voix contre 37 a rejeté le 1" article du projet proposé par la commission. D'autre part nous lisons dans Armonia La loi sur le mariage a reçu hier le coup mor tel. Le premier article, d'où dépend toute l'écono mie de la loi, a été rejeté par 3q voix contre 37. La victoire n'est pas grande, si l'on ne considère que le chiffre de la majorité; mais elle esl immense, si l'on lient compte de l'acharnement avec lequel la loi a été proposée et soutenue par le ministère, et de tous les moyens qu'on a employés pour la faire voter. La lettre du Souverain-Pontife et la lettre pastorale des Évêques de la province de Turin ont pesé d'un grand poids, cela ne tait aucun doute, sur l'esprit d'uu grand nombre de sénateurs, qui, n'en ayant pas une idée très-juste, inclinaient a voter la loi, entraînés qu'ils étaient par l'autorité de divers personnages, et parce qu'ils appelaient la nécessité des temps. La voix de l'Église, parlant par la bouche de l'épiscopat et de son chef, l'a em porté sur toutes les considérations humaines. Les honneurs de la séance ont été pour Mgr. l'évêque de Cazal, qui a réfuté avec une grande puissance les sophismes du séoateur Siccardi.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1852 | | pagina 2