OP PRYSSTELLING
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P
J. BALDISSERONI,
L'Empereur vient de notiûer au Sémat
et au Corps législatif la nouvelle de son
mariage. A cette occasion, il a prononcé
le discours suivant
DINGSDAG 15" FEBRUARY 1855, om
2 ure na niiddag, 1er herberg genaerat het
Hoone Verdriel, binnen de gemeenie Wou-
rnen, langs den sleenweg; van
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PEINTRE ITALIEN, DE TENISE,
ACTUELLEMENT A YPRES,
Bustes d'hommes, trois crayons fr. 25.
Bustes de femmes, fr. 50.
By den Notaris LAMBIN, te Ypren, is er
GELD in leening te bekomen mits goed
bezet. (*l)
MM. Viellot-Leduc et Lassus. Chargés de la res
tauration de ce tnouutueut, ces deux habiles archi
tectes ont projeté de simuler dans l'espace de quel
ques jours la restauration complète de la belle
façade de cette église que trois années de suspen
sion des travaux ne leur ont pas permis d'achever,
ils ont entrepris de réparer en quelques heures les
nombreux dégâts causés par la révolution de g3 et
de téiablir dans leurs niches désertes les statues de
nos premiers Rois de France détruites ou mutilées
par les passions révolutionnaires. C'est a l'aide de
peintures et de tapisseries qu'ils veulent nous
donner une idée de la beauté du remarquable et
difficile travail qu'ils ont si heureusement com
mencé.
C'es Mgr. l'archevêque de Paris qui célébrera,
dans l'église métropolitaine de Paris, le mariage de
S. M. l'Empereur.
Ou lit dans la Correspondance générale
Les préparatifs se continuent Notre-Dame.
Mgr. l'archevêque de Reims et Mgr. l'archevêque
d'Aucb sont arrivés a Paris. Un grand nombre de
prélats assisterontassure-t-on a la cérémonie
religieuse du mariage impérial.
L'armée de Paris et la garde nationale de la
Seine feront la haie depuis le palais des Tuileries
jusqu'à Notre-Dame, sur la route qui sera suivie
par l'Empereur et par l'Impératrice pour se rendre
a la Métropole. Le cortège qui accompagnera LL.
MM. IL sera d'une magnificence inouie.
La chambre de commerce de Lille vient de
décider qu'un monument k la mémoire de l'Em
pereur Napoléon I" sera élevé dans cette ville, et
qu'une souscription, en tête de laquelle les mem
bres de la Chambre se sont inscrits pour 10,000 fr.
serait ouverte k cet effet. C'est M. Lemaire, mem
bre de l'Institut et député du Corps législatif, qui
sera chargé de l'exécution de ce monument.
Le mariage du prince Napoléon avec M11'de
Wagram qui descend en ligne paternelle du maré
chal Berthier et en ligne maternelle de la famille
royale de Wurtemberg.
On s'e?t enquis d'une voiture pour le mariage
de l'Empereur, et peut être dans l'impossibilité de
la construire assez vite, on a recherché la carosse
du sacre de Charles X. 11 avait déjà été décoré
après la révolution de juillet des armoiries de
Louis-Philippe; mais on a gratté les panneaux et
l'on a retrouvé, dessous, dit-on, les armoiries du
premier Empereur il paraîtrait que ce serait la
même voiture qui aurait servi au sacre de Napoléon,
elle va être restaurée d'nne façon éblouissante; la
voiture sera attelée de huit magnifiques cbevanx.
MARIAGE DE NAPOLÉON III.
SON DISCOURS.
Messieurs,
Je me rends au vceu si souvent manifesté par
le pays, en venant vous annoncer mon mariage.
L'union que je contracte n'est pas d'accord
avec les traditions de l'ancienne politique c'est
la son avantage.
La France, par ses révolutions successives,
s est toujours brusquement séparée du reste de
I Europe. Tout gouvernement sensé doit chercher
a la faire rentrer dans le giron des vieilles monar
chies; mais ce résultat sera bieu plus sûrement
alteiut par une politique droite et franche, par la
loyauté des transactions, que par des alliances
royales, qui créent de fausses sécurités et substi
tuent souvent l'intérêt de famille l'intérêt natio
nal. D ailleurs les exemples du passé ont laissé
dans l'esprit du peuple des croyances superstitieu
ses; il n'a pas oublié que depuis soixante et dix
ans les princesses étrangères n'ont monté les dégrès
du trône que pour voir leur race dispersée et pros-
ciite par la guerre ou par la révolution. (Jne seule
femme a semblé porter bonheur et vivre plus que
les Hulres dans le souvenir du peuple, et celle
femme, épouse modeste et bonne du général Bona-
parte, n'était pas issue d'un sang royal.
Il faut cependant le reconnaître: en 1810, le
mariage de Napoléon I" avec Marie-Louise fut un
grand événement; c'était un gage pour l'avenir,
une véritable satisfaction pour l'orgueil national,
puisqu'on voyait l'auiiqiie et illustre maison d'Au
triche qui uous avait si longtemps fait la guerre,
briguer l'alliance du chef élu d'tru nouvel Empire.
Sous le dernier règne, au contraire, l'ainonr propre
du pays u'a-t-il pas eu k souffrir lorsque l'héritier
de la couronne sollicitait infructueusement, pen
dant plusieurs années, l'alliance d'une maison sou
veraine, et obtenait enfin nue princesse accomplie
sans doute, mais seulement dans des rangs secon
daires et dans une autre religion?
n Quand, en face de la vieille Europe, on est
porté par la force d'un nouveau principe k la
hauteur des anciennes dynasties, ce n'est pas en
vieillissant son blason, et en cherchant k s'intro
duire k tout prix daus la famille des rois, qu'on se
fait accepter. C'est bien plutôt en se souveuant
toujours de son origine, en conservant son carac
tère propre et en prenant franchement vis-a-vis
de l'Europe la position de parvenu, titre glo
rieux, lorsqu'on parvient par le libre suffrage d'un
grand peuple.
Ainsi, obligé de s'écarter des précédents sni-
vis jusqu'à ce jour, mon mariage n'était plus qu'une
affaire privée; il restait seulement le choix de la
personne. Celle qui est devenue l'objet de ma
préférence est d'une naissance élevée. Française
par le cœur, par l'éducaion, par le souvenir du
sang que versa son père pour la cause de l'Em
pire, elle a comme Espagnole, l'avantage de ne
pas avoir en France de famille k laquelle il faille
donner honneurs et diguités. Douée de toutes les
qualités de l'âiue, elle sera J'orueraent dn trône,
comme au jour du danger elle deviendrait un de
ses courageux appuis. Catholique et pieuse, elle
adressera au ciel les mêmes prières que moi pour
le bonheur de la France, gracieuse et bonne, elle
fera revivre, dans la même position, j'en ai le
ferme espoir, les vertus de l'impératrice Joséphine.
Je viens donc, messieurs, dire k la France:
J'ai préféré une femme que j'aime et que je res
pecte k une femme inconnue dont l'alliance eût eu
des avantages mêlés de sacrifices. Sans témoigner
de dédain pour personne, je cède k mon penchant,
mais après avoir consulté ma raison et mes convic
tions. Enfio, en plaçant l'indépendance, les qua
lités du cœur, le bonheur de famille au-dessus des
préjugés dynastiques et des calculs de l'ambitioo
je ne serai pas moins fort puisque je serai plus
libre.
Bientôt, en me rendant k Notre-Dame, je
présenterai l'Impératrice au peuple et k l'année;
la confiance qu'ils out en moi assure leur sym
pathie k celle que j'ai choisie; et vous, messieurs,
en apprenant k la connaître, vous serez convaincus
que cette fois encore j'ai été inspiré par la Provi
dence.
i° Eene schoone, behuisde, betimmerde, bewal-
de en beplante HOFSTEDE, groot onder grond
van gebonwen hofplaets, hovenierhofwalling,
boomgaerd, weide, zaeilanden en maeigarzen, H.
19-09-90 c. volgens kadaster en H. 19-75-62 c.
volgens tiuels, gestaen en gelegen binnen de ge
meenie Eessen, een weiuig zuid van deszelfs kerk,
langs den steeoweg van Dixmnde op Rousselaere,
te zamen bekeod op het plan kadaslrael der zelve
gemeenie sectie A, N" 522, 35g, 34o, 389, 395*,
394, 5g5, 597, 398, 5gg, 4oo, 4oi, 4o2«, 4o3
en 469a, sectie C, N" 48, 54 en 4g3 en sectie D,
N" 184 en 185, by affiche in i5 koopen, gebroikt
door den mede liertaut sieur David De Burgh-
graeve, met regt toi 1* October i855, ten pryze
van f. 1,892 g4 c. by jaere boven de belastingen.
En 2* Een parceel MAEIGRAS, groot volgens
titlels h. o-44-23 c. en volgens kadaster sectie C,
N* 707, h. 0-43-83 c., gelegen te Woumen in
den zoogenaeroden Neckers Broek, gebruikt zon-
der pachl regt door deo zelven David De Burgh-
graeve. ten pryze van f. 31-16 c. by jaere, 00k
boven de belastingen.
Ten overstaen van den heer Vrederegter van
't kanton Dixmude door het ampt van den Notaris
FLOOR 1er standplaels van Woumeo, ten wiens
kaotoore de voorwaerden, plan en eigeudoms be-
wyzen berustende zyn.
Aile inlicbliugeo zyn deswegens 00k te bekomen
ter studie van den Notaris HUYGHEBAERT te
Merckem verblyveode.
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A l'honneur d'annoncer au public qu'il
quittera cette ville sous peu de jours. Les
personnes qui désirent lui rendre visite,
voudront se rendre chez M. Lambin-Ver-
waerde, rue de Lille, qui leur fera voir des
portraits bien connus.
PRIX DES PORTRAITS 1