ABBOBOTB. NOTARIS CAPELLE FRANCE. Pari», 2 février. même de la cérémonie, il lui avait dit: Vous avez chaule' une messe ce matin pour le mariage de Dierickx; vous eu chanterez bieuiôl nne ponr son enterrement.Bah! avait répondu le clerc, ce sout là des mots en l'air.Vous verrez, a ré pondu Vanderhoudelinghe, quand je menace quel qu'un, c'est sérieusemeul. En effet, peu après il s'acheta un fusil h deux coups et se procura un port d'armes, en disant: Voila uii papier qui ser vira de passeport h quelqu'un que je conuais bien. C'est dans ces dispositions qu'il se rendit fré quemment h la chasse, espérant y rencontrer M. Dierickx lorsque mardi dernier, l'apercevant, il lui tira un coup de fusil par derrière presqne bout portaut. Surpris par celte lâche agression, le bourgmestre fit feu sur son assassin, mais sans l'at teindre, et le frappa la tète de la crosse de son fusil. Bientôt après l'infortuné M. Dierickx tomba a renverse et ne tarda pas expirer. Le meurtrier u'a pas été arrêté. MM. Victor David, membre de la Chambre des Représentants, et Jules David, son frère, tous deux anciens industriels et négociauts, viennent de fonder en Australie une maison de commerce pour l'achat des produits du coutiuent et pour la vente des fabricats belges dans celte immense et riche contrée, on la consommation est considérable. On compte que pendant les dix ans qui ont précédé i852, le nombre total des émigrants d'Ir lande s'est élevé h environ i,z5o,ooo individus. On calcule qu'en i85i, il y a eu environ 2Ôo,ooo émigrants. Le mouvement d'émigration pendant les neuf premiers mois de i852, a été d'environ 55o,ooo individus. La commission chargée d'examiner le projet du code péual s'est réunie hier sous la présidence de M. Delehaye. La commission adopte les amendements proposés par M. Lelièvre aux articles 87 et 98. Le principe de l'amendement proposé par le même h l'art. 28, est également admis. La commission, relativement la peine capitale comminée contre les individus âgés de moins de 21 ans, propose de la rendre facultative pour le juge lorsqu'il y a récidive de crimes emportant la peine de mort ou lorsque semblable crime a été précédé, suivi ou accompagné d'un autre crime. La commission admetaussi quelques autresamen- dements qui ne sont que des changements de rédac tion, qui avaiant été signalés par M. Tesch. Un vol audacieux et d'une impudence inouïe a été commis dans la nuit du 1* au 2* de ce mois, chez M. l'avocat Fontainas, écbevin, rue des Minimes, h Bruxelles. On a enlevé dans les diffé rentes places du rez-de-chaussée, une somme de 900 fr. qui se trouvait renfermée dans un secrétaire du cabinet de M. Fontainas; le meuble a été brisé en plusieurs endroits; dans la salle a manger on a volé douze couverts d'argents et plusieurs autres pièces d'argenterie, des objets d'habillement, des serviettes, etc. Les voleurs, ayant découvert dans le buffet quelques bouteilles de malaga, de cognac et de différents vins préparés pour le service de la table, ont trouvé plaisant, de mettre le couvert; ils ont étalé la vaisselle sur la table, oui bu les bouteilles de vin et de liqueurs et mangé tout ce qu'ils ont pu trouver de comestibles. Huit verres ont été trouvés sur la table, ce qui fait présumer que les voleurs étaient an nombre de huit. Après avoir ainsi dévalisé la maison, les malfai teurs, probablement ivres, se sont livrés aux actes les plus dégoûtants. On ne sait encore au juste par quel moyen les voleurs se sont introduits dans la maison; on n'a constaté aucune trace d'effraction extérieure. La porte-cochère de la maison de M. Fontainas s'ou vre au moyen d'une chaîne h ressorts mue de l'in térieur; mardi dans la soirée, ou a sonné a la porte et le ressort étant tiré, le domestique est allé voir dans le vestibule et n'a vu peisonne. On suppose, que l'un des voleurs se sera introduit alors, et que, après s'être laissé enfermer, il aura ouvert, pendaut la nuit, ses complices. La section centrale chargée d'examiner le projet de loi qui alloue au département des travanx publics un crédit spécial de 4,880,000 fr., s'est réunie hier matin sous la présidence de M. Veydl. Elle a décidé que des renseignements seraient demandés M. le Ministre des fiuances sur la situa tion financière et h M. le Ministre des travaux publics sur l'application de ce crédit. Elle s'est ajournée jusqu'à convocation ultérieure. Kirkpatrick, grand-père de M11? Eugénie de Monlijo, maintenant Impératrice des Français, a habité a Osteude la maison rue S'-Thouias, occu pée aujourd'hui par M. Jacques Serruys. M. Kirkpatrick avait Osteude une des plus grandes maisons commerciales l'époque la plus florissantes du commerce de celle ville. Le célèbre écrivain Beer vient de se conver tir au catholicisme. Celle conversion est due au R. P. Ratisbonue. «Ou se rappelle, dit un journal du soir, que le R. P. Ratisboune a été converti Ini-mème par uue vision miraculeuse, a domination Keeléataatlque. M. Billau, curé Bas-Warnêtoo, est nommé curé a Ten Brieler». On annonce comme certain le rétablissement de l'évêcbé de Boulogne, grâce aux efforts désinté ressés de Mgr. Parisis, si zélé pour les intérêts de la religion. On assure également que cette ville sera érigée sous peu en préfecture maritime. Le département d'Ille-et—Vilaine et le dé parlement de la Loire-Inférieure,ont été désignés parmi ceux où commencera, partir du 1" février, le retrait de la vieille mouuaie de billoo. Ce retrait sera effectué par la voie de l'impôt c'est-à-dire que le vieux billon sera reçu par MM. les percep teurs et préposés des administrations financières comme appoint de la pièce de 5 fr. (ou jusqu'à concurrence de 4 fr. 99 c.J. Il est interdit tous les comptables de provoquer ou de faire des échanges. Il ne faut pas confondre cette opération du re trait avec la démonétisation, qui n'est pas pro noncée. Quant l'époque ou les nouvelles pièces seront émises, elle n'est pas encore connue. On parle dans les bureaux du ministère de la prochaine mise exécution d'un projet pré senté par MM. Berrurier et Delalléedu journal les Archives de C Empire. Ce journal doit contenir, dit on, les annonces légales de toute la France. Le nombre de lignes insérer est de 5,000,000 par an. Le prix sera d'un franc la ligne, ce qui donnera un revenu de 5,000,000 de francs par an destiné être réparti entre les hôpitaux de France. La duchesse d'Albe, entre antres cadeaux, enverra sa sœur l'Impératrice Eugénie, un atte lage de huit magnifiques chevaux andalous. LL. MM. l'Empereur et l'Impératrice sont allés aujourd'hui visiter la manufacture de Sèvres. In formé de la mort récente d'un artiste de l'établisse ment, l'Empereur a fait remettre 1,000 fr. au di recteur M. Regnaultpour sa veuveet l'a fait assurer de son intérêt. Partout sur leur passage, Leurs Majestés ont reçu l'accueil le plus sympa thique. {Moniteur.) Le conseil municipal d'Amiens, dans a séance extraordinaire du 5o janvier, a voté on crédit de 2,000 fr. qui sera employé doter, l'occasion du mariage de Sa Majesté, trois couples d'époux appartenaut la classe indigente d'Ami ens, raisou de 600 fr, par chaque couple, le sur plus de la somme devant être employé eu frais de contrat. On lit dans VAssemblée nationale Au moment où nous écrivons, les décrets du 32 janvier i852, qui enlevaient a la famille d'Or léans la plus grande partie de ses biens et l'obli geaient vendre le reste dans le délai d'nne année, ont reçu leur entière et rigourense exécution. C'est aujourd'hui, jour de la promulgation des décrets, qu'expirait le délai. De tous ces domaines, dont la possession, ponr la plupart, datait d'un temps immémorial, et dont quelques-uns avaient été le prix glorieux de la victoire, comme les forêts de Guise, données au grand Coudé après les batailles de Rocroi et de Lens, il ne reste rien leurs anciens propriétaires. Il ne leur reste qu'une faible partie delà va leur de ces biens aliénés dans de pareilles circon stances et le premier usage qu'ils auront en faire sera d'acquitter une partie des dettes qui pèsent sur la succession du feu roi. a Le reste devra être payé par l'Etat qui, en devenant propriétaire de presque tout l'actif de cette succession, a dû nécessairement prendre sa charge une portion du passif dont elle était grevée. On lit dans VAssemblée nationale Mm' la marquise de Mornay, si cruellement éprouvée depuis un an par la perte successive de son illustre père, M. le maréchal duc de Dalmatie, de sa mère et de son mari, a été frappée de nou veau d'un affreux et irréparable malheur. M11* Berthe de Mornay, sa fille, vient de mourir l'âge de vingt-quatre ans. Uue sainte vocation l'avait portée quitter le monde, où elle aurait pu briller par tant de qualités aimables et gracieuses, pour se consacrer toute entière au service des pauvres, soos l'humble habit des Sœurs de Saint-Vincent-de- Paul. Il y avait quatre ans qu'elle s'était consacrée Dieu elle venait, tout dernièrement, de terminer sou noviciat et de prononcer ses vœux. Rien ne saurait donner une juste idée du tou chant spectacle qu'a offert l'enterrement de cette jeune fille. Son cercueil était entouré de toutes les soeurs de la maison où elle est morte et du pen sionnât des enfants pauvres du quartier Saint-Lau rent. Le deuil était conduit par ses deux frères, MM. Philippe et Pierre de Mornay, et par son oncle, le duc de Dalmatie. Daus le cortège, côté des humbles religieuses de son ordre, on remarquait les personnes les plus considérables de ce monde brillant auquel elle avait renoucé. Sur le passage du convoi, les fronts, en se découvrant, semblaient rendre un dernier hom mage tant de jeunesse et de vertu, et sur tous les visages se lisait une pieuse et profonde émo tion. STIDIF, M AN DEIf TB ITÂ.TOI. Op DONDERDAG 10" FEBRUARY 1855 te begiunen ten 9 uren s'morgens, Veuditie' van 90 Koopen schoone EIKEN, IEPEN, ESSCHEN en POPELIERE BOOMEN staende te Watou oP

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1853 | | pagina 2