GRAND DÉBALLAGE wit&vssviKie EN CA0UT-CH0UC GELD TE BEKOMEN. 3 By den Notaris LAMBIN, te Ypren, is er GELD iu leening te bekonien mils goed bezet. (49) [.a Gazelle de Cologne dit, sous la date de Berlin, du i g février Le bruit d'un attentat sur la personne du Roi a circulé aujourd'hui Berlin. Il paraît être le ré sultat d'une erreur. Voici le fait qui a pu y donner lieu: le compagnon tanneur K... fut arrêté il y a peu de jours Charlotteubourg, faute de pouvoir justifier se préseuce auprès de la grille du château où il voulait attendre le Roi pour le prier de l'ad mettre dans l'armée. Les antécédents de K... ne donneraient lieu aucun soupçon. attentat commis sur l'empereur d'autriche. L'Empereur François-Joseph a failli devenir vendredi matin la victime d'un infâme et lâche assassinat: voici en quelles circonstances: Les journaux de Vienne du 18 février ne nous apportent naturellement aucun détail sur la tenta tive d'assassinat. Mais nous trouvons dans diverses feuilles allemandes des dépêches télégraphiques dont nous.extrayons les renseignements suivants: L'assassin, nommé Lasso Lemengi, selon les uns, Lasso Lebeny ou Lebetry selon d'autres, est origiuaire de Stuhlweissembourg,et est âgé de 21 ans. L'Empereur se promenait sur les bastions vers une heure de l'après-midi, accompagné de son adjudant-général, le comte O'Donnell et regardait les exercices militaires qui avaient lieu sur les gla cis, quand le hongrois se précipita par dernière sur S. M. et le frappa h la nuque avec un grand cou teau. Le coup n'a été amorti que grâce h uu brusque monvemeut de l'Empereur et la présence d'es prit du comte O'Oonnell qui arrêta le bras du crimioel au moment où il frappait l'Empereur. L'assassin fut saisi par des gens qui se promenaient dans le voisinage et conduit en prison par une escorte militaire qui ne parvint que difficilement ÎI le soustraire la fureur du peuple. Il était blessé on ue sait qui du comte O'Donnell ou de l'Empe reur a tiré son épée pour repousser l'agresseur, et a blessé l'assassin. Au reste, la nouvelle se con firme que la blessure n'offre pas de danger. Le 18, h 6 heures du soir, uu Te Deum solennel a eu lieu l'église de Saiut-Êtienue. L'empereur, malgré sa blessure, qui heureu sement n'offre aucun danger, et malgré la partie du corps où il a été atteint, s'est rendu h pied dans le palais de l'archiduc Albert, où S. M. a reçu le premier pansement, et de lk k la Burg, où l'on a cru devoir lui conseiller de se mettre au lit, afin d'éviter des pertes de saDg. 1» ÏIESSe, le IS février, une heure. L'état de Sa Majesté est tout fait satisfaisant. VIENNE, le février, avant midi. L'état de S. M. continue être tout, fait sa tisfaisant. L'Empereur d'Autriche, qui a failli être assas siné, n'a pas encore 23 ans accomplis, étant né le 18 août i83o. Il n'est pas marié; il est monté sur le trône le 2 décembre i848, a la suite de l'abdi- catiou faite eu sa faveur par son oncle, l'Empereur Ferdinand I". Le père de l'Empereur, l'archiduc François, et sa mère, l'archiduchesse Sophie, vivent encore. Son père est âgé de 61 et sa mère de 58 ans. L'Empereur a trois frères, les archiducs Ferdi nand, Charles et Louis, respectivement âgés de 21 20 et 11 ans. "i!JLLJ PAYS-BAS. La Haye, le 19 février. Le Rotterdamsche courant annonce que l'or ganisation de l'église catholique en Hollande, est prochaine. Il y aurait un Archevêque et quatre Evêques. FRANCE. Paris, 20 février. Le maréchal Narvaez a quitté Bayoune le 16, k dix heures du matin, se dirigeant sur Bordeaux. A la suite de plaintes adressées a l'adminis tration des postes, le directeur de la poste aux lettres de Niort a été arrêté mercredi soir. La jus tice poursuit avec activité l'iustrucliou de cette affaire. L'un des artistes les plus distingués de l'Al sace et en même temps les plus dévoués a la cause de l'art, M. Friederich, a formé le projet d'élever au Mont Saint-Bernard une statue colossale, en pierre rose, du bienheureux Bernard de Menthon, célèbre par sa charité, et qui a donné son nom k la montagne, sur laquelle on veut appeler son sou venir. M. Friederich est déjà counu par d'hono rables travaux. Il est hors de doute, écrit-on de Paris k la Gazette universelle d'Augsbourg, que l'émeute de Milan est l'œuvre de Mazziui, qui, il y a en viron uu mois, avait organisé dans l'île de Jersey une réunion de tous les chefs de l'émigration po litique k Londres, réunion a laquelle Kossuth as sista aussi. On assure qu'il y a quinze jours, Maz- zioi, déguisé, a traversé la France, pourvu d'uu passeport anglais, pour se rendre, par Strasbourg, daus le canton du Tessin, d'où le coup de main de Milan aurait été conduit. Comme Mazzini parle parfaitement anglais et jouait le rôle d'uu En- glischman qui ue savait pas un mol de frauçais, la police n'eut connaissance de son passage que lorsque déjà il était arrivé a Baie. Au train des malles-postes, parti de Paris pour Bordeaux, vendredi soir, le baudage d'une voiture de 3* classe s'est rompu, eu arrivant k Chatellerault. La caisse de la voilure a été percée et le bandage est venu frapper un voyageur dont on a k déplorer la mort. Le train est arrivé une heure en retard a Poitiers. L'accident du chemin de fer dont il est parlé ci-dessus est raconté en ces termes par le Journal du Loiret Le train parti d'Orléans, hier, a onze heures dn matin, était arrivé vers 5 ou 6 heures du matin, k la hauteur de Chatellerault, lorsque l'essieu d'un waggon de troisième vint k se briser. La voiture s'affaissa immédiatement, et le mouvemeut des roues ayant saisi l'un des voyageurs par son man teau, ce malheureux fut broyé eu uu clin-d'œil. La secousse avait été extrême. Les voyageurs justement épouvantés se cramponnaient aux ban quettes, et celte horrible panique a duré environ la distance de trois cents mètres, lorsqu'enfin le mécauicien, averti par les cris et les signaux du conducteur, a pu ariêter le convoi et mettre un terme aux augoisses des voyageurs. Un seul avait perdu la vie, c'est celui que le mouvement des roues avait eotraîué. Par uu bon heur providentiel les autres voyageurs en oui été quittes pour des contusions. Ou assure qu'il n'y a pas eu de blessures graves. ITALIE. On lit daus la Suisse: Il paraît se confirmer que l'investissement des frontières suisses par les troupes autrichiennes est, comme nous l'avons supposé, le résultat d'un mal entendu. 11 eu est du moius ainsi quant k la fron tière des Grisons, d'après une dépêche télégra phique parvenue hier au soir au conseil fédéral. Elle annonce que les communications ont été rou vertes avec la Lombardie par le Splugen. L'Autriche est notoirement bien moins bien veillante envers le Tessin. Elle croit avoir k se plaindre de ce cantonaujourd'hui notamment en raison des publications qu'elle présume émaner de l'imprimerie de Capolago et qui de Ik seraient ré pandues en Lombardie. Nous ignorons ce qui en est k cet égard. Mais nous pouvons constater que le Tessin n'a pris au cune part k la tentative du 6 février. La popula tion de ce canton n'a pas eu k se louer de la conduite des réfugiés de 1848 et i84g. Les finances can tonales en ont aussi beaucoup souffert. Il est doue permis de conclure que le Tessin n'est pas dispose k courir de nouvelles aventures même pour cette cause qu'il affectionne du reste. On écrit de Milan, le 16 février, au Parlamenlo de Turin Le général Giulay a accueilli avec douceur la députation composée de trente-cinq habitants no tables de Milan, qui venaient demander l'adoucis sement des mesures de rigueur adoptées par le gouvernement autrichien. Le général a insisté sur la nécessité de se rallier au gouvernement pour combattre l'ennemi commun, l'anarchie. 11 s'est plaint du mauvais accueil fait k l'Empereur, et il a fait comprendre qHe lui-même personnellement avait été uégligé par les sommités de la population milanaise pour en être venu au point de ne con naître presque aucune des personnes composant la députation. 11 a promis d'écrire k Vérone et a Vienne; mais il a donné peu d'espérance k la dé putation. La caisse municipale, en attendant, paiera au jourd'hui 4o,ooo florins, et tous les mercredis 3o,ooo florins jusqu'à nouvel ordre. On croit que la situation actuelle pourra se prolonger jusqu'à Pâques. Les républicains eux- mêmes sont ttès indignés de la conduite de Maz zini. De nouvelles troupes sont arrivées en ville; on redoute l'occupatiou de nouvelles maisons par la force armée. a la H™ ANTONY-VAN BOECK.XSEL,a l'honneur d'annoncer au public, qu'il vient d'arriver de Paris, avec du beau choix d'articles nouveaux et variés. Quincaillerie, Bijouterie en or et en argent, un beau choix de Pendules k des prix très avantageux. Caudalabres, Modérateurs, Porcelaines, objets de fantaisies pour étagères. 5oo Cols eu satin de haute fantaisie depuis 1 fr. jusqu'à 6 fr. la pièce. Il vient aussi de recevoir de la fabrique de Genève des boîtes k Musique de différentes gran deurs. Un beau choix de Montres en or k cylindre pour hommes et dames, mouvement garanti, k des prix au-dessous de toute concurrence. ET ANÈRICAI1IES, première qualité a des prix tres BAS. Il se recommande k la bienveillance du public.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1853 | | pagina 3