MEUBELEN, GOUD EN ZILVERWERK, Entre autres impôts odieux que perçoi vent les administrateurs communaux de la ville, il faut placer en première ligne l'im pôt sur les vidanges. Dans la séance du 2 mars, M. Denaeyer, avec plusieurs de ses collègues, s'est élevé contre les droits de sortie de cette espèce que certaines villes perçoivent. Les cultivateurs sauront gré M. Denaeyer des observations qu'il a fait valoir. L'agriculture souffre de cet état de choses, et l'homme doué d'une simple dose de bon sens reconnaîtra qu'il est d'une ini quité flagrante de mettre des taxes élevées sur les engrais des villes. Les plaintes de M. Denaeyer sont tellement fondées que la Chambre y a paru sensible. Cette marque d'égard envers l'agriculture ne fera point le compte des grands hommes que la bour geoisie d'Y près, s'est choisis pour édiles. Car depuis longtemps, les Yespasiens yprois puisaient dans une source aussi impure, un grand appoint des reveuus publics, ce qui ne les a pas empêché pourtant de gonfler leurs dépenses, en grande partie inutiles, jusqu'à devoir recourir une augmenta tion de 10 o/o sur les contributions person nelles et foncières, et cela dans un moment où le commerce, et la bourgeoisie souf frante crient misère et pitié! Un journal d'Anvers, fait ressortir, d'une manière éclatante, l'indélicatesse, disons l'inhumanité de la régence d'Ypres, aug mentant de 10 o/e les contributions pu bliques dans un moment où toutes les administrations cherchent soulager leurs administrés,du poidsde leurs impôts. Tous les organes de la presse honnête et sage, partageront l'indignation que celte mesure inique a causée dans notre ville. Dans son numéro de mercredi dernier, le Progrès propose sérieusement d'enrichir notre musée d'un rat musqué, et de quel ques autres curiosités. Nous applaudissons de tout notre cœur la lumineuse idée émise par notre érudit confrère du Marché au Beurre. Bien plus, pour compléter ce remarquable dépôt zoologique nous con seillons d'y joindre, le Milordusclerophobus; et le Neuzekotus horribilisces animaux dis tingués et d'une espèce si rare figureront avec honneur et avantage dans les salles de l'hôtel de ville, entre l'Eléphant de Siam et l'Orang-Autang de Sumatra. Depuis que nous avons appelé l'atten tion de nos concitoyens sur la situation des finances communales beaucoup de per sonnes se rendent sous le i\'ieuwerk pour prendre connaissance du budget qui s'y trouve affiché. Malheureusement pour les curieux, cette pièce est écrite en caractères microscopiques et se trouve fictué une hauteur telle, qu'il est très difficile sinon tout-à-fail impossible d'en prendre lecture. Nous engageons vivement la régence, qui a tant d'intérêt faire connaître la situa tion exacte de nos finances de faire abaisser de deux pieds au moins la planche où se trouve collé cet important document, si toutefois elle n'aime mieux le faire publier entier dans les colonnes de son organe officiel. On lit dans la Patrie de Bruges OPENBARE VERKOOPING rien d'analogue, et qui cependant ne produisent b I peu près rien la ville. 36,ooo fra enfouis dans l'étang de Zillebeke. Plus 38,ooo fr* de subside fourni pour la construction de la route de Neuve-Eglise. Plus 8,000 fr* pour la ronte de Luzerne Oostvleteren. Plus 6,ooo fr* pour la route de Cruys-Eecke b Wervick. N. B. Ces trois routes bien loin d'être dans l'in térêt de la ville, ont eu pour résultat de favoriser ces communes au détriment de notre propre marché. Plus 8,ooo fr* au moins employés la res tauration de la salle des spectacles.En tout déjb 96,000 fr' qui ne produisent rien. Pins 3<>,ooo fr* absorber par le collège com munal pour celte anuée. Retranchez le subside fourni par l'état reste 30,000 fr* environ a charge de la commune. Ajoutez ensuite b cette dernière somme ce que le dit collège a coûté pendant les trois ou quatre dernières années; par ex. Plus les frais de construction d'une maison d'a liénés qui est et restera vide. Qu'on réunisse ces chiffres et quelques autres de moindre importance que nous u'éuuiiiérons pas ici, et bientôt on arrive b une somme de 300,000 fr* environ dépensée par l'administration communale sans qu'il résulte aucun avantage sérieux pour la ville 1 Ne dirait on pas que nos édiles et leurs scribes, sont de l'école de ces économistes a gages, qui tiennent pour principe qn'uu état ne peut léver trop d'impôts ni faire trop de dépenses, par la raison que tous les impôts et toutes les dé penses tournent toujours en dernière analyse au plus grand avantage des administrés. Quant b nous, nous pensons que moins on doit donner des écus, plus on en conserve nous croyons aussi que le premier devoir d'une administration quelconque (état, province, ou commune, n'im porte) est d'épargner la bourse des contribuables autant que possible, et d'employer pour le plus grand bien de la masse, l'argent qu'elle leur de mande. Le Progrès a beau faire l'Hercule furieux et crier de sa plus grosse voix: Contribuables! Eh bien! voici. Qu'y a-t-il? S'est ou mis peut-être b fouiller l'Hôtel de ville, et a-t-on dé couvert un trésor assez riche pour combler le déficit creusé par la mauvaise gestion de nos af faires? de manière que nous n'aurons pas une augmentation d'impôts b payer. Mais ce n'est pas cela. H y a, dites-vons, b exécuter des travaux de raccordement de la ville b la station. Il faudra faire encore d'autres travaux extraordinaires. Et il faut pour cela faire des dépenses. Soit. Mais si vos patrons trouvaient, dans la caisse commuoale la 10* partie seulement des sommes qu'ils ont fait passer eo d'inutiles dépenses, ils pourraient aujour d'hui faire exécuter ces travaux sans nous gratifier d'un énorme 10 p. 0/0. Voilb la vérité. Est-ce parce que nous la disons que vous vomissez contre nous d'ignobles injures en style digne de quelque capon de rivage? Mais le style c'est l'homme je laisse b juger ce que vous êtes. Nous prions le Progrès de nous dire ce que c'est qu'un Bazile; d'eu donner les caractères phy siologiques et moraux Les travaux du chemin de fer, qui étaient pous sés avec une grande activité entre Wervieq et Comines, sont suspendus, par suite du mauvais temps dès que la fonte des neiges le permettra, ils seront repris. Comme il y a peu d'ouvrages d'art b exécuter, et que les déblais et les remblais y sont de peu d'importance, tout porte b croire que cette nouvelle partie de la ligne pourra être livrée b l'exploitation quelques semaines après les Pâques. Si notre correspondant est bien informé, on com mencera la semaine prochaine la station de Comine3. Nous apprenons de bonne source que la Com pagnie du Nord songe très sérieusement b relier b Lille les localités populeuses et marchandes de Wambrechies, deQuesnoy et de Comines (France). Si ce projet s'exécutait, notre ville serait en com munication directe avec Lille par Comines, et trois quarts d'heure suffiraient pour effectuer un voyage qui demande b présent quatre heures et quelque fois davantage. Le Conseil communal de la ville d'Ypres a nommé le sieur Dujardin, ancien contre maître des ateliers d'apprentissage de Roulers et de Passchen- daele, contre-maître de l'atelier-modèle de la ville d'Ypres, au traitement de i,uoo fr. On assure que le gouvernement interviendra pour une partie, dans les frais de l'atelier-modèle d'apprentissage qui sera bientôt en activité en notre ville. On nocs assure également que M. le ministre de la guerre, par dépêche ministérielle, a autorisé le commandant du génie de la place d'Ypres, b mettre a la disposition de l'agent de la compagnie du che min de fer, tous les terrains dépendants des forti fications, qui peuvent être nécessaires b l'emplace ment de la station. Il est en outre autorisé b laisser exécuter tous les travaux indispensables pour le. raccordement de la station avec la ville. Il paraît que M. Carton, commissaire du district d'Ypres, met toute son influence en jeu pour ré primer le mouvement qui s'opère en faveur de la réforme électorale Si cette assertion est fondée, nous sommes curieux de savoir ce que pense de la conduite de M. Carton le parti des loges, qui, a propos de l'affaire Maufroid, s'égosillait si fort pour le droit de pétition que personne ne menaçait. Mais ce qui est plus important b connaître, c'est l'avis de M. le ministre de l'intérieur, de qui relève le fonctionnaire yprois. Dans la discussion de son budjetM. Piercot a déclaré qu'il voulait que les commissaires de dis trict fussent uniquement administrateurs et non pas agents politiques. En contrecarrant les pétitions en faveur de la réforme électorale, M. Carton sort du rôle que le gouvernement lui a assigné, et de plus, il entrave l'exercice d'un droit garanti par la Constitution. Le ministère, qui a manifesté son antipathie ponr les luttes politiques, ne peut vouloir que ses agents, fussent-ils même nommés grâce b l'influen ce du parti des loges, se transforment en agents de ce parti et usent de leur influence dans un but in constitutionnel. Il importe donc que M. Carton sort rappelé b l'ordre, dont il s'est trop souvent écarté. Comme les Ramaeckers, les Vanden Berghe, les De Prey, etc., ce qu'il peut faire de mieux dans son intérêt particulier, c'est d'essayer de trouver b l'avenir dans une couduite sage, l'oubli de ses excès passés. By geregistreerd nitvoering vonnis by verstek der Rechtbauk van \Um aenleg te Yperen van tweeden Maert 1800 drie en vyftig, ten verzoeke van M. Benedictns Deneckere, ootaris klerk gs- huisvest te Beerst, eischer verbeeld door Msl" Honoré Smaelen, avoué licentiaet, Is Jufvr. Catharina Deneckere, byzondere gehuisvest te Poperinghe, verweerderes, geinter- diceerd. Voor uittrek. Honoré SMAELEN décl ps. van KLEEDEREN EU LÏSWAEDj MlT8G.tDER§ VAN DONDERDAG io" MAERT i855, en vol- gende dagen, telkens om 10 uren s'raorgens en t uren des naraiddags, ten huize alwaer d'heer Martinus-Dominicus Sinave onlaDgs overle- den is, in de Grimminckstraet N* i5, binnen

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Le Propagateur (1818-1871) | 1853 | | pagina 2