DE FAILLITE.
ÉTAT-CI Y IL DE LA YILLE D'YPRES
EXTRAIT.
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L. LAHEYNE.
wDDaïaïag
naires, ce sont MM. De Naeyer, De Liedeterte,
Vanderdonck et Jacques. Deux membres se
ront probablement contraires la réforme ré
clamée, ce sont MM. D' Autrebande et Devaux.
-mannii-i
A l'occasion de la célébration du i8,n>e anni
versaire de la uaissance de Son Altesse Royale, le
Duc de Brabant, des réjouissances publiques auront
lieu. La Société de la Concorde donnera un bal le
10 Avril, eu la Salle de Spectacle. Tous les fonc
tionnaires civils et militaires seront invités; une
fête équestre, donnée par le Cours d'éqnitation
militaire, aura lieu le 9, ainsi qu'une illumination
géuérale et une sérénade de nuit aux flambeaux,
par les musiques de la Garde Civique et des
Pompiers. Une revue de la Garde Civique et du
Corps des Sapeurs-Pompiers aura lieu le Di
manche et sera suivie d'un tir a la cible.
En outre une distribution générale de pain et
de viande serait faite aux indigents.
Le Progrès vient d'avoir un accès de clérica
lisme qui n'est point de nature b rassnser ses aco
lytes. Son dernier numéro, ce qu'on nous apprend,
a paru sans qu'on y trouve une seule fois, les épi—
thètes de Jésuite, de Basile, de sacristie, de
clérical, etc. A quoi faut-il attribuer cette modé
ration subite du confrère?
Pour suppléer a la faiblesse de ses arguments
dans une question purement financière, le Progrès
nous lance un torrent d'injures, et nous accuse d'a
voir mal mené plusieurs personnes qu'il désigne
nominativement dans son numéro de merdredi
dernier. Comme cela lui arrive souvent, emporté
par la passion, l'incurable clérophobe s'est trouvé
excessivement malheureux dans le choix qu'il a
fait. Les noms de MM. De Patio et Donny rap
pellent des faits que pour l'honneur de ses patrons,
11 eut mieux fait de laisser tomber dans l'oubli
Que le Progrès réponde:
Pourquoi M. De Patin a-t-il donné sa démis
sion de président des hospices civils? Qu'il nous
dise encore quelle personne profite de la place
qui revenait de droit M. Donny?
Ces explications intéresseront bien plus le public,
que sa phraséologie ampoulée l'honneur de M.-
Carpentier, et de M. Boedt l'ex-candidat sénateur,
pâtroné par le libéralisme de notre ville.
Monsieur le Rédacteur du Propagateur,
La polémique engagée par votre journal, pro
pos de 10 centimes additionnels, continue d'être
le sujet de toutes les conversations. On regarde
le Progrès comme battu a plate couture. A notre
argumentation serrée, logique, et hérissée de chif
fres irréfutables, ce journal n'a répondu que par
des niaiseries et des injures. Tont le monde a fait
cette remarque, qu'au lien de produire des faits
ou des chiffres, son rédacteur a jugé plus commode
de monter son vieux dada et de régaler ses lec
teurs bénévoles, d'une série d'articles pauvres de
raisons mais supérieurement bien lardés des mots
de jésuite, de basile, d'abbé, de cléricaux, etc.
Je puis vous dire, que cette question est défini
tivement jugée votre avantage. Aussi longtemps
que cet impôt sera perçu il sera regardé comme
un témoignage de l'imprévoyance et de la prodi
galité de notre administration communale.
Il reste démontré h l'évidence, qu'en y mettant
de la bonne volonté, il serait facile d'économiser
une somme de 10,000 francs par an, sur les dé
penses ordinaires a charge de la ville. En effet,
quelles sont les principales raisons mises en avant
par le Progrès et ses deux acolytes, le conseiller
communal, et le soi-disantyprois de bonne foi,
pour écarter par une fin de non recevoir, les éco
nomies proposées?
Il prétend d'abord que le traitement du collège
echévinal et du secrétaire a été ramené en 1847 an
même taux qu'avant i85o. Puisque pendant 17
années les titulaires de ces fouctions se sont con
tentés d'émoluments d'ailleurs très convenables,
pourquoi ne le pourraient-ils encore, maintenant
surtout, que les finances communales se trouvent
obérées b tel poiut qu'on a besoin d'avoir recours
a l'emprunt?
Les musiques ne sauraient douuer lieu b des
économies; elles embellissent dit-on, nos solen
nités civiles et religieuses. Soit; nous voulons bien
que l'on dépense quelques centaines de francs par
an en musiques. Mais est-ce Ib une raison pour en
dépenser 7 ou 8,000? Car on trouve des chefs de
musique et de la musique b peu près partout: Au
collège communal b l'école primaire au corps des
pompiers; b l'école des orphelins ete., etc. C'est
beaucoup trop dépensé en musique, quand on
manque d'argent pour payer ses dettes.
On objecte encore qu'il est impossible d'écono
miser quelque chose sur les fouds absorbés par le
collège communal qui, dit-on, produit des sujets
distingués. Respect pour ces grands hommes! Mais
combien en fabriquez-vous par an? un ou deux,
tout au plus! Il faut convenir que c'est un peu cher
pour nous autres, modestes bourgeois, de payer
une somme de près de 5o,ooo francs pour la
fabrication de chacun de ces grands hommes.
Dans toute Cette discussion, on a présenté comme
un argument formidable, que le Propagateur, ne
serait pas l'expression de l'opinion publique. On a
dit que les yprois étaient enchantés de payer le
nouvel impôt, et que les réunions publiques et
privées retentissaient d'éloges et de compliments b
l'adresse de nos édiles. Moi, aussi, Monsieur le ré
dacteur, je vais un peu partout, et je puis vous
assurer que votre journal a bien réellement ex
primé dans cette questiou, la pensée intime de la
très grande majorité de nos concitoyens. Il est vrai
cependant qu'il, se trouve par ici par là, des in
dividus qui se respectent assez peu, pour leur
adresser les plus basses, les plus ignobles flagor
neries, quand ils se trouvent en présence de l'un
ou de l'autre de nos administrateurs modèles; mais
b peine ces messieurs ont-ils le dos tourné, qu'ils
se vengent amplement du servi|isme qu'ils se sont
imposés, en traitant plus mal encore qu'ils ne le
méritent, ces mêmes hommes qu'ils encensaient
quelques minutes auparavant.
Je vous prie, Monsieur le Rédacteur, d'agréer
l'assurance de tna parfaite considération.
un contribuable.
La i8m* batterie d'Artillerie, forte de 62 hom
mes qui tenait garnison dans notre ville, vient de
quitter nos murs pour se rendre a Audenaerde. En
présence de cette nouvelle diminution de nos trou
pes, la Régence n'adressera-t-elle pas au gouver
nement les justes réclames et les plaintes fondées
que ces mesures de défaveur successifs soulèvent
parmi leurs administrés?
Lundi 28 mars, b 6 heures du soir Messieurs
les sous-officiers du 1t"" régiment de ligne, don
neront une soirée théâtrale au bénéfice des indigents
de la ville, b la salle de spectacle, Petite Place,
prix du cachet fr. 1-00.
La démolition des fortificatious de Menin a com
mencé Lundi dernier b la porte d'Ypres. Elle est
entreprise pour 67,000 francs par M. Maes, ie
même qui les a construites. Deux millious de bri
ques resteut a l'Etat.
Mercredi on a trouvé a Zillebekesous un
las de fumier et de boue, le corps en putréfac
tion d'un enfant nouveau-né. La justice a or
donné l'autopsie du cadavre qui a eu lieu dans
la journée de jeudi. La coupable serait écrouée
la maison d'arrêt de notre ville.
La ville de Poperinghe fêtera aussi le 18m°
anniversaire de S. A. R. le Duc de Brabant,
le samedi 9 avril 6 heures du soir la fête sera
annoncée par le son des clochesune salve
d'artillerie et une retraite militaireexécutée
par la musique des Sapeurs-Pompiers.
Le dimanche 10 avril les diverses autorités
se rendront en corps au Te Deum accompagnées
de la musique et des Sapeurs-Pompiers, qui,
après la cérémonie se rendront sur la Grande
Placeou un défilé aura lieu, une heure de
relevée une grande distribution de painsdon
nés par la ville sera faite aux pauvres, par
les soins des membres de l'administration du
bureau de bienfaisance 5 heures tir la
cible, 6 heures du soir concert populaire par
le corps de musique, sur une estrade élevée
cet effet sur la Grande Place.
uu 19 ihars au «5 inclus.
naissances.
Du sexe masculin, 6 T
Du sexe féminin, 3 j 0,3
mariages.
1. Maerten, Charles-Ferdiuand, âgé de 24 ans,
ferblantier et Debal Eugénie-Sophieâgée de
25 ans, dentellière.
décès.
t. LegrouJacquesâgé de 72 ans, journalier,
veuf de Marie Jeanne Laflere, et de Colette
Granwsleen, S1 Jacques lez Ypres.
2. Lannoy, Marie Joséphine Françoiseâgée de
4o ans, dentellière, épouse d'Edouard Eduion-
Pierre Dumnrd, rue de Menin.
3. DevngelDésiré, âgé de 7 ans, rue des Aumô
niers.
4. Lehouck, Marie-Cécile, âgée de g3 ans, jour
nalière, veuve de Pierre Carlier, rue de l'Hô
pital S'-Jean.
5. Thyberghein Pierre-Louis, âgé de 35 ans,
époux de Marie-Cécile Houck, rue de Menin.
enfants au-dessous de 7 ans.
Masculin, t m
p 1 xoîâlj 2.
reiuinm, 2 7 7
Sur la déclaration de la cessation de ses
payements faite par le sieur PIERRE DU
MOULIN, Marchand, domicilié Ypres, le
Tribunal de première instance séant en la
dite ville jugeant commercialementa par
jugement en date du vingt trois Mars mil
huit cent cinquante deux déçlaré le dit sieur
Pierre Dumoulin en état de faillite, dont Cou
verture a été provisoirement fixée au même
jour vingt trois Mars.
Monsieur le Juge De Codt a été nommé
commissaire la faillite, elle sieur François-
Louis- Joseph Laheyne curateur.
Par le même jugement, il a été ordonné
aux créanciers du failli de faire au greffe
avant le six Avril prochain, la déclaration de
leurs créanceset il a été déclaré qu'il sera
procédé, au Palais de Justice, le vingt du dit
mois d Avril, a la clôture du procès-verbal de
vérification des créances, et le deux Mai sui
vant aux débats sur les contestations d naître
de celte vérification.
Ypres le vingt six Mars mil huit cent cin
quante trois.
Met het houden van eene zitting, zonder
meer, in het Gemeente Huis te Watou, bewoond
door Auguste Lermytte, op DONDERDAG
APRIL i853, ten 3 uren uamiddag, openbare
verkooping van een onlangs nieuw gebouwen
staende ter Plaets van Watou, in het Kort Ge-
beurte," gebruikl door de weduwe Pieter La-
baere.
Om aile inligtingen zich te begeven by den
Notaris CAPELLE tôt het zelve Watou. (2)