TRÈS-BEAU MOBILIER, wmm VILLE D YPRES. Plnquet fut aussitôt conduit dans la chambre de sûreté où il devait passer la nuit avant d'être amené b Lille. Cette prétendue chambre de sûreté est tout simplement un grenier de l'Hôtel de Ville de Tourcoing, qui ne présente aucune garantie contre les évasions. Il est probable que celle qui vient d'avoir lieu décidera la mairie de cette ville faire construire une prison convenable pour re tenir les malfaiteurs. m. Hier matin donc, au moment où les gardes se présentèrent dans ladite chambre de sûreté, Pluquet était disparu. Eulermé avec un autre prisonnier, également sous une accusation grave, il avait d'a bord attaché ce dernier de manière ce qu'il ne pût le suivre, puis il avait menacé de le tuer s'il jetait le moindre cri. Ayant ensuite arraché les barreaux de fer a peine scellés d'un grillage, il s'en était servi pour démolir la parte d'entrée, qui avait cédé facilement. Pluquet se voyant libre était alors tranquillement descendu l'escalier de la mairie et était sorti sans avoir été remarqué. Il est permis de croire que cet homme sera promptement repris. En Belgique, l'éveil est donné aux brigades de gendarmerie, et eu France, M. le procureur impérial de Lille a envoyé le signale ment du fugitif toutes les autorités, a Dans la nuit du i5 de ce mois, un vol de plusieurs sacs de froment a été commis a Wervicq, au préjudice de la veuve Vandenbulcke. Les voleurs pour s'introduire dans la ferme ont eu reconrs un procédé nouveau d'escalade; un fossé plein d'eau entourait la grange, l'un d'eux s'est placé en arc-boutant entre le mur et le rebord du fossé, tandis que l'autre, passant sur ce pont-volant d'une nouvelle espèce, s'introduisait dans la maison. Lundi i3, une servante du village de Vichte, se promenant a la campagne avec un jeune enfant, le laissa imprudemment courir et jouer seul sur l'herbe, dans le voisinage d'un moulin vent. L'en fant ignorant le danger, s'approcha de trop près, et l'une des ailes tournantes l'atteignit h la tête et lui brisa le crâne. A ce spectacle, ta servante jette un cri perçant d'effroi et de terreur et tombe la renverse. Le meunier se hâte de descendre et de faire arrêter le mouvement du moulin. Il court l'enfant étendu, noyé daus le sang, il était mort. Des parties du crâne et de la cervelle étaient éparses c'a et la sur l'herbe. Ce fut bien longtemps après que la servante reprit ses sens. Depuis lors, elle est comme folle. Nous recevons le programme des fêtes qui aurout lieu h Gand, le 26 juin, a l'occasion du 18' anniversaire de la naissance du Duc de Brabant. Dimanche, 26. A 9 heures, ouverture de l'Exposition de botanique et d'agriculture. A 10 heures, remise d'un drapeau d'honneur la Société de chant des Ouvriers-Réunis. Ait heures, grand festival de musique organisé par les soins de la Société des Fanfares-Amateurs. Tirs 'a l'arbalète, la cible, 'a la perche, etc. A 2 heures, course de chevaux. A3 heures, jeux populaires. A 6 heures, grand concert au Jardin Zoologique. A 8 heures, concert au théâtre. A 10 heures, bal la Société-Royale de Nemrod,el bal populaire sur la place d'Armes. Lundi, 27. A 10 heures, distribution des médailles aux sociétés qui ont pris part au festival de la veille. A trois heures grand carroussel au Marché du Vendredi.Jeux populaires. A 9 heures, grande fête champêtre an Casino. Mardi, 28. A huit heures, distribution de pains aux pauvres. A 2 heures, courses de chevaux. A 7 heures, représentation gratuite, par les Sociétés Broedermin en Taelyver et Sain- George. 2 Dimanche 3 juillet.A 9 heures, distribu tion l'Hôtel-de-Ville des prix de propreté. A dix heures, grand tir l'arbalète-a-maquet. Ait heures, distribution des prix aux élèves de l'Académie Royale de dessin sculpture et archidecture. A3 heures, jeux populaires. A 7 heures, concert et bal la Société-Royale de Nemrod. A 9 heures, bal de la Société-Royale des Mélomanes. A 10 heures, fête vénitienne sur l'Escaut par la Sociétés des régales. A 10 heures, bal populaire sur la place d'Armes. Ou écrit de Gand 17 juin Nous apprenons que le R. P. provincial et le R. PBrocardus, de l'ordre des Carmes Déchaussés, sont de retour Gand depuis hier, de leur voyage Rome. La sauté de ces deux religieux est des plus satisfaisantes; celle du R. P. Brocardus, qui avait fuit concevoir des inquiétudes sérieuses est complètement rétablie. Le trajet de Rome Gand a été effectué par les RR. PP. précités en huit jours de temps. Un grand malheur vient de frapper une famille honorable de Gand. Voici les renseigne ments que nous recevons ce sujet de Wetteren Samedi 18 juin, vers 10 heures 172 du ma tin, on a retiré ici de l'Escaut le cadavre de M. Bovyn, notaire b Gand. Au moment où on l'a re pêché, M. Bovyn portait sur lui une somme de fr. 137-23 c., une clef de montre en or et quelques papiers appartenant h son étude. Le Roi a reçu il y a quelques jours, de Vienne, le portrait de S. M. l'Empereur d'Autri che, en grand uniforme. Ce portrait a été placé daus une des galeries du palais. Le comte russe Z. qui est aux bains de Hom- bourg, rentrait le 6 chez lui, après avoir gagué aux jeux 20,000 fr., lorsqu'il fut attaqué par deux in dividus. Le comte en tua un et l'autre fut arrêté. C'est un Français que la police surveillait depuis longtemps. Le Correspondant de Nuremberg publie les détails suivants sur le mariage austro-belge prochain Le secret en avait été si soigneusement gardé que les Ministres belges eux-mêmes n'en eurent connaissance qu'au moment où l'on ne pouvait plus douter de la réussite. Ou assurait même que le Duc de Brabant n'a appris le projet qu'à Vienne le Roi voulait lui éviter, le cas échéant, les désa gréments de la nouréussite. Après que le mariage eut été arrêté, le Roi reçut l'envoyé français Vieune en audience particulière et lui déclara que le but de son voyage b Berlin et Vienne avait été de présenter l'héritier de son trône 'a ces cours et de le marier, que le tout était ainsi une affaire de famille et que l'Empereur son maitre était le pre mier souverain auquel il annonçait cet événement d'une manière authentique. Louis-Napoléon doit avoir été très-satisfait de cette attention. ACTES OFfllTRLg. Le Moniteur publie aujourd'hui la loi sur les distilleries. Uu arrêté royal du i4 juin fixe comme suit, dater du icr juillet prochain, le traitement an nuel des officiers généraux de la section de réserve: Lieutenant général chargé d'un service actif sé dentaire, i3,520 fr.; idem non-employé, io,i4o fr.; général-major, chargé d'un service actif sé dentaire, 9,280 fr.; idem non-employé, 6,960 fr. FRANCE. Paris, 18 juin. Son Excellence Mgr. Garibaldi, Nonce aposto lique du Saint-Siège près la cour de France, est mort subitement avant-hier, vers les deux heures de l'après-midi. Hier matin, Mgr. Garibaldi, se plaignit d'nn léger mal de tête qui ne l'empêcha pas cependant de surveiller l'expédition de plusieurs dépêches envoyées son gouvernement. Il venait de quitter son secrétaire, lorsque, sur le seuil même de la porte de son cabinet, il fut frappé d'une apoplexie si subite, si terrible qu'il tomba en avant sans jeter un cri, sans proférer une parole pour appeler son aide. Ce n'est qu'au bout de quelques iustants qu'une personne de la nonciature trouva Son Ex cellence terre et sans connaissance. Des secours prompts et énergiques furent apportés par les doc teurs Maison-Neuve et Vniton, mais inutilement: le Nonce avait cessé de vivre. Mgr. Garibaldi, né Gêues en 1797 était dans sa cinquante-sixième année. Il avait fait de brillantes études, d'abord dans sa ville natale, puis au grand séminaire de Montefias- cone, près de Rome. Plus tard, il suivait les cours de droit la Sapienza, Université de Rome, en même temps qu'il se perfectionnait dans la con naissance de la théologie. Entré dans les ordres vingt-quatre ans, il ne larda pas b se faire remarquer par un grand tact, une extrême réserve, beaucoup de sagacité, et fut attaché comme auditeur secrétaire h Mgr. le Car dinal Lambruschini, nommé en 1826 Nonce de Sa Sainteté, h Paris; il remplit ces fonctions jusqu'en i83i. De i83i en 1837, et après le départ de Mgr. Lambruschini, l'auditeur Garibaldi resta b Paris avec le litre de chargé d'affaires. En 1837, il fut noinmé internonce. Rappelé Rome en i845, il fut bieotôt envoyé b Naples en qualité de nonce de Sa Sainteté. Eu i85o il revint b Paris comme nonce apostolique, dignité qui conduit au cardi nalat. Aux qualités essentielles d'un diplomate, Mgr. Garibaldi joignait une aménité, un esprit de conci liation, une connaissance profonde des hommes et des affaires, qui le faisaient aimer et considérer de tous ceux qui avaient l'honneur de l'approcher. Zélé pour le service du Saint-Siège, il aimait l'É glise de France, car il était devenu français par le cœur, après avoir si longtemps vécu parmi nous. Sa perte sera vivement sentie dans le clergé de Paris, où il ne comptait que des amis. C'est un ser viteur précieux enlevé a Sa Sainteté, dont il com prenait les idées généreuses et dont il imitait les vertus. {Patrie.) d'un en la Lundi 4 Juillet i853 et jours suivants b 10 heures du matin et b 2 heures de relevée, il sera procédé a la maison mortuaire de Madame la Douairière de MONSIEUR LE CHEVALIER HYNDERICK. rue des Récollets b Ypres, b la Vente Publique d'un très beau MOB1LIER con sistant en Tables a coulisse et autres, Canapés, Fauteuils et Chaises bourés et autres, Bois de lits, Secrétaires, Commodes et Chiffonnières le tout en acajou et en cérisier, des Pendules de cheminée et autres, des Candalabres; un Service complet de Porcelaine de Tournay, différents Déjeuners et des Vases en Porcelaine, deux Services en Etain et différents Plats et Porte-Assiettes du même métail; des Matelats, Traversins et Oreillers, des Rideaux de lits et de fenêtres, Batterie de cuisine, trois Voitures, Harnais et beaucoup d'autres objets dont le détail serait trop long.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1853 | | pagina 2