9 JOURNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT. N» 3738. 37me année ÉLECTIONS DU 26 JUILLET, 1853. garde civique de la ville d'ypres. Voici les noms des personnes qui ont été proclamés aux divers grades. 1" Compagnie, MM. Edouard Cardinael, capitaine. Clement Ignon, lieutenant. Joseph Valcke, sous-lieutenant. Désiré Roffiaen, idem. MM. François Allewaert, sergent. Henri Podevin, idem. Jacques Hyntens, idem. Herman Leboucq, idem. Auguste Smagge, fourrier. MM. Jean Domicent, caporal. Constant Lombaert, idem. Joseph Mailliard, idem. François Devos, idem. Charles Vandervenne, idem. Julien Laurie, idem. Charles Loridan, idem. Charles Vandelannoitte, id. 2ma Compagnie. MM. Honoré Verheilewegen, capitaine. Charles Beke, lieutenant. Victor Pironon, sous-lieutenant. Amand Dumortier, idem. MM. Hippolite Dumord, sergent. Albert Derulle, idem. Louis Daucby, idem. Auguste Dumond, idem. Edouard Devarver, fourrier. MM. Félicien Baelde, caporal. Lievin Vancosienoble, idem. Lievin Leenknecht, idem. François Verloigne, idem. Désiré Parnis, idem. Pierre Vandecasteele, caporal. François Mahieu, idem. Henri Bossaert, idem. S"* Compagnie. MM. Ernest Merghelynck, capitaine. Hector Santy, lieutenant. Emile Vanden Broucke, sous-lieuten' Jules Vandermeersch, idem. MM. Pierre Creton, sergent. Jean-Baptiste Vanthol, idem. Pierre Vandervenne, idem. Félix Bosoor, idem. Leandre Vercaemer, fourrier. MM. Charles Baey, caporal. Charles Begerem, idem. - Justin Delie, idem. Pierre Gervoson, idem. Jean David, idem. Joseph Loozen, idem. Charles Nuytten, idem. Henri Wallaert, idem. 4°" Compagnie. MM. Jacques Carpentier, capitaine. Charles Verschaeve, lieutenant. Louis Spilliaert, sous-lieulenant. Louis Vandenbroele, idem. MM. Amand Mahieu, sergent. Désiré Breyne, idem. Charles Terssen, idem. Herman Boddaert, idem. Désiré Joos, fourrier. MM. Gustave Wallaert, caporal. Louis Bouvier, idem. François Liegeois, idem. Denis Leclercq, idem. Louis Vandenberghe, idem. Charles Hollebeke, idem. Charles Tyberghein, idem. François Bohm, idem. Demi-Batterie Artillerie. MM. Théodore Pironon, lieutenant-corn'. Auguste Joye, sous-lieutenant. MM. Pierre De Nolf, maréchal des logis. Gustave Vandecasteele, id. MM. François Tack, brigadier. Charles Gervoson, idem. Guillaume Dewilde, idem. Jules Capron, idem. bruxelles, le a3 juillet 1853. VÉRITÉ ET JUSTICE. On s'abonue Ypres, rue de Lille, 10, près la Grand Place, et chez les Percepteurs des Postes du Royaume. PRIX DE L'AIIO.VNEMENT, par trimestre, Ypres fr. 3. Les autres localités fr. 3-5o. Un n° a5 c. Le Propagateur paraît le SAMEDI et le MERCREDI de chaque semaine, (insertions A® centimes la ligne.) 7??»3Sj 27 Juillet. Une députation du conseil communal de notre ville, composée de MM. le baron Van der Stichele, bourgmestre, Alp. Van den Peereboom, Iweins- Fonteyn, échevins, Van den Bogaerde, Van den Broecke, de Gbelcke, Merghelinck, Boedt, Beke et Becuwe, conseillers, a été reçue dimanche b midi et demi au palais du Roi. La députatioupar l'organe de M. l'écbevin Van den Peerebooma fait connaître b S. M. la position fâcheuse faite b la ville d'Ypres, par le retrait de la garnison et la suppression du cours d'équitation. Elle a rappelé les sacrifices faits par la ville d'Ypres pour construire des casernes et autres bâtiments destinés b l'armée et spéciale ment b la cavalerie. Le Roi a répondu b la députatiou que la situa tion exceptionnelle de la ville d'Ypres lui était connue, qu'il ne l'avait pas perdue de vue. S. M. a ajouté qu'elle était heureuse de pouvoir annon cer dès b présent b la députation que le gouverne ment tiendrait compte b la ville d'Ypres, de ses sacrifices dans l'intérêt de l'armée.» Le Roi a fait connaître ensuite que la jaune famille de Varmée (l'école des enfants de troupe) serait placée b Ypres et que cette ville aurait eu outre une garnison de cavalerie qui la dédomma gerait des pertes la que suppression de l'école d'équitation lui a fait subir. S. M. a encore ajouté que le patriotisme des habitants de la ville d'Ypres lui était couuu et que son gouvernement saurait tenir compte de la posi tion dans laquelle se trouve placée cette ville. S. M. a ensuite adressé la parole anx divers membres de la députation et a donné l'espoir b M. le bourgmestre de venir a Ypres, b l'époque de l'inaguration du chemin de fer de Courtrai b Ypres. La députation s'est retirée très satisfaite du ré sultat de sa démarche auprès du chef de l'État. Inutile de dire que la bienveillance avec laquelle notre monarque vénéré a daigné accueillir la dé putation de notre ville, et le témoignage de haute sympathie que le chef de l'État a donné envers notre citéen se disant heureux d'annoncer qu'Ypres ne restera pas plus longtemps privée de garnison, seraient de nature b faire grandir, s'ils le pouvaient, les sentiments d'amour et de vénération qui unissent nos populations b leur Souverain. En effet, confiante dans la sagesse et daDS l'équité toute paternelle du Roi, la bourgeoisie Yproise fortement lésée dans ses intérêts par le retrait de nos troupes, au premier sentiment que devait naturellement inspirer celle perte, manifesta le dessin arrêté d'offrir ses justes doléances aux pieds du Troue. Au sein de la Chambre, nos trois représentants, MM. Van RenyngheVan den Peereboom et Maloudu Séaatnotre honorable concitoyen M. Denecker; dans les comités des sections, M. VanRenyDghe, se firent les échos officieux des vœux et des protestations de la cité. Une pétition b la quelle la ville entière s'empressait d'adhérer vint confirmer les réclames dont l'en ceinte législative avait retenti. Suffisamment éclairé snr la position et les besoins touls particuliers de notre ville, le Roi pouvait examiner dans tous ses détailscette question si importante pour nous. Aussi la députatiou de notre Régence communale, ne se présenta-t-elle auprès du Trône, que lorsque la haute sagesse et la bienveillance du Roi eût déjà arrêté les décisions favorables que nous avons le plaisir d'annoncer. Ces décisions en effet, en tout conformes b nos propres renseignements et aux bruits généralement répandus n'ont pas trompé nos prévisions. Quoiqu'il eu-soitnos renseignements sincères sont dûs a la Régence dont la démarche heureuse quoique tardive est venue rassurer com- plètement la confiance ébranlée delà bourgeoisie; ils sont dus en particulier aux honorables manda taires qui ont tant fait pour amener ce résultat favorable. Le ministre de la guerre a adressé au Roi le rapport suivant Sire, La marche des troupes qui se sont reudues au camp et qui en sout revenues, pendant les jour nées des 7, 8 et 9 de ce mois, a été extrêmement pénible, par suite de l'élévation de la température. Deux régiments, le 5° chasseurs et le S" de ligue, ont souffert plus que les autres, et ils ont b déplorer la perte, le premier de i4 hommes, le se cond de 5.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1853 | | pagina 1