de Brabant et le comte de Flandre portent les uniformes de leur grade. Le Roi et la famille royale étant entrés dans le salon de réception, M. le bourgmestre a prononcé un discours. Le Roi a remercié M. le bourgmestre des fèljçi- fefions .^^iales.,^ lui Lui j£^ses cners Eu fa Dis. Mgr. l'évêque a ensuite dans lequel il a félicité le Ro^ef l^îamil}p;rD|ale 1 Je ne parlerai pas plos longuement, a dit en ter minant lë'jùréra't, tlés sentiments qui nous animent en ce moment, parce que V. M. et vos'Altesses Royales pouront les lire sur toutes les figures. Le Roi a vivement remercié Mgr. l'évêque de Bruges. S. M. et LL. AA. RR. ont quitté alors la station au milieu des vivats de la foule et se sont dirigées vers l'hôtel du gouvernement. Arrivé k la Grand'Place, le cortège royal n'a pu avancer cause de la foule énorme qui battait des mains et poussait des vivats prolongés. Le Roi et ses biens-aimés Enfants saluaient de tous côtés. Après leur entrée au gouvernement provincial, le Roi, le duc et la duchesse de Brabaot, le comte de Flandre et la princesse Charlotte se sont montrés au balcon, où il leur a été fait une ovation des plus chaleureuses. Malheureusement l'entrée dn Roi a été en grande partie troublée par la pluie qui a commencé h tomber h midi et demi. L'adoption de la loi oppressive des cultes en Hollande arrache au Tijd d'Amsterdam un cri de douleur bien légitime. Nous félicitons les catholi ques d'outre-Moerdyk de posséder un sentiment si vrai do droit et de la liberté, et de ressentir si vive ment les atteintes qu'on cherche y porter. Après avoir dit qu'il croyait que c'en était fait des per sécutions religieuses en Hollande, et que la Con stitution, la première et la plus sainte des lois pour l'État, avait nne fois pour toutes mis fin la per sécution qui avait régné dans ce pays depuis trois siècles, le Tijd continue ainsi Sans que nous ayons donné le moindre pré texte k la violence, on se rue brutalement sur nous, on veut dous mettre hors du droit commun et nous priver de notre droit le plus cher! Qu'avons-nous donc fait pour mériter nn pareil traitement? a Nous étions-nous rendus indignes du droit commun a Notre fidélité envers le Roi et la loi était-elle douteuse Est-ce parmi nous que l'on a trouvé les per turbateurs de l'ordre public, et étions-nous devenus un danger pour le repos du pays? a Non, mille fois non I Catholiques, vous pou vez avec fierté vous rendre ce témoignage la Néerlande n'eut jamais de meilleurs citoyens, ni le Roi de plus fidèles sujets que vous Nous n'avons demandé, nous n'avons réclamé que les droits qui nous sont garantis par la Consti tution. Si quelqu'un peut attester le contraire, qu'il se lève et qu'il nous accuse en face!... Nous ne voulions que'le maintient, que la jouissance du droit commun. Point de privilèges pour nous, mais aussi point de privilèges pour d'autres, et point d'injustice pour personne. C'était la notre but nous ne nous en sommes poiot écartés; nous De nous en écarterons point. Et donne-t-on les motifs de la persécution décrétée contre nousde l'injustice qui nous est faite dans ce que nous avons de plus cher Et cependant ootre droit est lésé! on lâche les rênes k la persécution et on veut enchaîner la liberté du culte! Nous ne comprenons pas qu'on puisse être témoins d'actes aussi odieux sans frémir d'indig nation. Une injustice insignefroide et ne s'ap- puyant sur aucun motif, nous ne connaissons rien de plus hideux! Quoi qu'il, en soit, catholiques, ne désespé- droitsrèsfç lé droite et» le règne.-'' de l'injustice est court. T VSJ A V t? l'vjqsjicef-alwt jttwt-, e«cetfe cWsommée, Dieu ri/erci? Et^elte ne.sejfaj^as^ejîe ne peut pas être consommée Sans doute la liberté religieuse a reçu une grave atteinte; cependant elle n'est pas détruite. Un mot suffît, un mot de la Première Chambre, un mot du Roi, et aus sitôt le danger a disparu, et les chaînes si pénible ment rivées sont brisées, et la liberté recouvre son empire en Néerlande, et les blessures sont fermées, et la concorde est rétablie, et enfin la paix et le bonheur régnent de nouveau parmi nous! La Première Chambre ne peut manquer de prononcer avec satisfaction ce mot qui doit produire de si grands biens! Et serait il plus agréable au Roi de régoer sur uue maison opprimée et misérable, que sur un peuple heureux et qui bénisse son nom Nous ne pouvons le croire; nous ne voulons pas le croire. Ayons donc tous recours k la Première Cham bre, afin qu'elle prononce cette parole de vraie paix, cette parole de réparation-! Elle ne peut être indifférente k nos prières unanimes elle ue veut point l'injustice, elle ue veut point la ruine du pays! a BaS'îgi si On lit dans un journal de Courtrai Les bords de la Lys ool été k Courtrai, dans la soirée de mercredi le théâtre d'un phénomène extraordi naire. Des nuages compactes d'éphémères sont venus s'y battre en telle quantité que le sol en était couvert comme une couche de neige. Les personnes qui se sont trouvées enveloppées par ses insectes, avaient peine k continuer leur marche, tant leur visage en était fouetté. Les habitants riveraios ont eu leurs demeures tellement envahies, qu'ils ont dû fermer portes et fenêtres; la lumière qui attirait ces insectes rendait les appartements inhabitables et l'accumulation des éphémères ré pandait une odeur nauséaboode et insupportable. Dans la nuit de dimanche dernier, Joseph Cannaert, cultivateur k Wevelghem, en quittant le village de Gulleghem pour se rendre chez lui, a été attaqué par deux individus, qui lui ont volé tout l'argent qu'il avait sur lui. De crainte d'être reconnus, ces malfaiteurs lui ont porté plusieurs coups de pieds sur la tête et la poitrine, et ne l'oDt quitté que lorsqu'ils croyaient Cannaert mort sur place. Peu de temps après, un passant l'a relevé et porté jusqu'à sa ferme, où il se trouve encore alité. Une descente a été faite sur les lieux du crime, par l'autorité judiciaire de Courtrai. Depuis le fâcheux accident arrivé aux troupes veuant du camp de Beverloo, les ordres les plus stricts ont été donnés pour qu'aucun corps militaire ne voyage plus sans être accompagné d'un méde cin. Divers journaux ayant annoncé que la dot de S. A. R. et I. M™' la Duchesse de Brabant était, d'après la loi de famille de Ferdinand II, de 200,000 florins, la Presse dit que cette donnée est peu autheotique. Le testament de cet Empereur, fait en 1621, où les circonstances sociales étaient tout autres que maintenant, fixe une dot de 45,000 florins pour les archiduchesses. Dans les temps modernes, il n'a pas été possible de s'en tenir k cette dispositionet c'est S M. l'Empereur comme chef de la maison impériale, qui fixe chaque fois le chiffre de la dot. Les fêtes a l'occasion du mariage de S. A. R. le Duc de Brabant sont k peine terminées, que déjk on placarde sur les murs de Bruxelles d'im menses affiches annonçant les fêtes qui auront lieu pour la célébration du 25m" anniversaire des fêtes de Septembre. On a recueilli, près de la station du Nord k Bruxelles, une pauvre femme, jpère de faipiUe, qui gisait inanimée sur le pavé. Transportée immédia- IpmeiuEhôpital Saint-Jeancette malheureuse àamsm ée k la vie, malgré tous les secours qut fui ont été prodigués. Elle avait suc combé k une conjection célébrale, résultat de l'inanition en un mot, elIrétaitmiurn^dv^mg^ Quinze bouchers dé Duiikerque,' qùï s'étaient entendus en conciliabules pour maintenir le prix de la viande k 65 centimes au miuimuni, avaient été condamnés en première instance k diverses amendes légères. Le jour même de leur condam nation, ils augmentèrent encore leurs prix, vou lant, disaient-ils naïvement, puuir les consomma teurs comme le tribunal les avait punis eux-mêmes. Le procureur-général averti du fait, a interjeté appel, et la cour de Douai faisant droit, a accru la proportion des amendes. Ces jours derniers, trois prisonniers se sont évadés de la maison centrale de Loos. On avait présumé que l'un d'eux s'était uoyé, et on vient, en effet, de retirer de la Deûle le cadavre du nommé Ch.-L. Pisson, Belge, âgé de 32 ans et condamné k 3 ans de prison pour vol. Uu autie, le nommé Carouge, a été repris Hallennes; il ne reste plus qu'un seul fugitif, le nommé Eerdiuaud Mayeux. Un vol sacilége, entouré de circonstances déplorables, vieul d'avoir lieu k Aubenchenl, vil lage situé entre Cambrai, Douai et Bouchait). Des malfaiteurs se sont introduits de nuit dans l'église de commune en fracturant uo vitrail et y oui en levé tout ce qui était trausportable. Uo M. Haromerich, de Flensboorg, vient d'ioventer un matelas destiné k empêcher de se noyer. A l'aide de ce matelas, un homme peut, en se l'attachaDt autour du corps, rester des heures dans l'eau la plus profonde, et faire librement usage de ses mains. Des essais faits sur l'Alster, fleuve très-profond, ont été fort satisfaisants. On écrit de Marseille, le 20 août Un horrible accident est arrivé hier au soir k la station de Segonneaux. L'employé attaché au bureau du chemin de fer, ayant voulu monter sur le marche pied d'un des waggons avant que le train fût tout k fait arrêté, est tombé sur la voie publique d'une manière si malheureuse que son corps a été broyée sous les derniers waggons du convoi. Un terrain situé dans la partie nord-ouest de Finch-Lane, k Londres, appartenant k l'hôpital S'-Thomas, contient environ 4oo yards carrés. Ce terrain est loué pour quatre-vingt ans, au prix énorme de i3,ono liv. st. par an, par une compa gnie d'après le prix des consolidés, cette location représente la somme fabuleuse de 520,000 liv. st. par acre. On discute beaucoup en Angleterre sur l'utilité des moustaches. Les vieux officiers ue peu- veut tolérer qu'on veuille donner aux soldats anglais la même physionomie qu'h ceux du conti nent. Ils protestent contre les moustaches qui cependant commencent k paraître dans les rangs de l'armée. Les médecins sont intervenus et on discute chaudement sur cette matière intéressante. Le Journal de l'Illinois (Étals-Unis) an nonce qu'une nouvelle manière de loger les ou vriers qui travaillent aux chemins de fer a été mise eu œuvre sur le chemin de Chicago et du Mississipi. Les ouvriers au nombre de cent, qui travaillent sur ce chemin de fervivent dans des waggons appropriés k leur habitation et qui les suivent k

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Le Propagateur (1818-1871) | 1853 | | pagina 2