(les collèges ecclésiastiques les 7*, 12°, lâ'et i6«
places par des collèges de l'État.
Ceciéiabli, passons au résultat des examens sur
es branches facultatives
5. Histoire de la Belgique. 10 candidats se
présentent les 3 premières places sout obtenues
par les collèges ecclésiastiques; les athénées rem
portent la 4*, la 7' et la dernière place.
6. Histoire universelle. Les 8 premières places
reviennent aux collèges ecclésiastiques. C'est h
peine que sur les 30 premières places, uu athénée
a obtenu la 9'.
7. Géographie ancienne. 23 concurrents se
présentent. La première place est d'abord parta
gée entre un élève d'un collège ecclésiastique, et
un étudiant d'un établissement de l'Etal. Une tri
cherie ayant été constaté charge de l'élève de
l'athénée, celui-ci s'est vu renvoyer honteusement
par le jury. De sorte que les s premières places
ont été acquises par l'enseignement ecclésiastique.
8. Géographie moderne. Sur >5 concurrents,
les collèges ecclésiastiques obtiennent les 10 pre
mières places.
9. Géométrie. 35 concurrents. Les 16 premières
places l'exception de la 8e sont dévolues aux
élèves de l'enseignement libre.
10. Trigonométrie. Trois concurrents se sont
présentés. Tous appartieuuent des établissements
ecclésiastiques.
Ces résultats si beaux, si flatteurs pour l'en
seignement ecclésiastique n'ont pas besoin de
commentaires. Ils prouvent suffisamment ce que
valent daus la bouche des organes libéralistes, les
reproches d'incapacité et d'ignorance l'adresse
de l'eoseignement privé et religieux. Nous enga
geons les feuilles libérales, qui se plaisent tant
dénigrer les maisons d'éducation patronées par le
clergé, a étaler les chiffres ci-dessus, dans leurs
colonnes. Le public y verrait si MM. Rogier, bière
et consorts qui (1) puisèrent si largement daus la
bourse des contribuables pour organiser un en
seignement conforme aux vœux des loges maçon
niques, n'ont pas rougir de leur œuvre conteuse
et anti-nationale! Les pères de famille surtout,
pénétrés de l'excellence des principes, et de la
solidité de l'enseignement dans les collèges ecclé
siastiques n'hésiteraieul plus a se demander s'il
vaut bien la peine que pour soutenir les établisse
ments libéraux de Bruges et d'Ypres, on dépense
annuellement une soixantaine de mille francs des
écus des contribuables.
Nos lecteurs se rappellent qu'à la suite d'nn in
cendie funeste, qui éclata Polinckoveil y a
quelques mois, la belle église de celte commune
fut réduite eu cendres. Dépourvus des ressources
nécessaires pour la reconstruction de cet édifice,
l'administration communale de concert avec le con
seil de fabrique rivalisèrent de zèle et de peines
l'effet de parvenir rebâtir leur temple divin.
Jusqu'ici ni les subsides accordés par l'Etat, par la
province et par la commune, ni les dons privés, ue
sauraient permettre de couvrir les frais de celte
entreprise si justement réclamée. Dans l'insuffisance
de moyens dans laquelle se trouve la commune de
Polinckove, on est venu nous prier de vouloir
prêter nos colounes, l'effet de faire un appel
la générosité yproise, toujours si sensible la voix
du malheur et de l'infortune. Nous déférons avec
plaisir celle demandeet nous recevrons avec
(1) La dotation des écoles moyennes est de fr. 200,000.
Idem des Athénées3oo,ooo.
Les subsides aux établissements communaux
on provinciaux d'instrucliou moyenne de 107,000.
Fiais de concours géuéral10,000.
Indemnités des professeurs démissionnes. 5,<>00.
Charges extraordinairesi5,ooo.
Toi al. fr. O37,ooo
reconnaissance dans nos bureaux, les dons que l'on
voudra bien nous remettre, cette iuteutiou.
La démolition de nos remparts et la privation
de toute garnison d'infanterie que nous continuons
endurer, excite d'unanimes regrets dans toutes
les classes de la bourgeoisie. Impossible de se faire
une idée du chagrin avec lequel la ville d'Ypres
assiste au spectacle du démantèlement de ses for
teresses qui firent si longtemps sa gloire. Bien que
l'exécution de ces travaux, par la présence des
ouvriers étrangers qu'ils attirent, apporte des bé
néfices momentanés aux divers détaillants de la
cité, personne ne se complail les voir poursuivre,
et chacun s'exprime en plainte de ce que notre
ville avec ses 17,000 habitants, autrefois si favo
risée, se trouve présentement réduite envier les
ressources dont dispose Poperiughe et mainte loca
lité de même rang.
Hier a en lieu, dans l'église des Religieuses
Collettiiies, la clôture de la neuvaine en l'houueur
de Notre Dame de la Salelte. Une foule considé
rable de fidèles a continué jusqu'au dernier jour,
remplir toute heure le sanctuaire si élégam
ment orné de la Vierge. Après les serinons de M.
l'abbé Doignou qui attirèient,à l'ouverture de la
ueuvaine, une fouie avide d'entendre la parole de
Dieu, les instructions solides et pratiques du R. P.
Hubert, de l'ordre des Récollets, ont été suivies
avec uue ferveur marquée. Piédicateur pénétrant
autant que familier avec les deux langues, le R. P.
Hubert captive sous le charme de sa parole, l'at-
leuiiou de tous ceux qui l'écouleut.
La démolition de nos remparts se poursuit avec
célérité sur plusieurs points de la ville la fois.
Du..,. a. louihoroni sons la nelle des
niveleurs les fières murai-Iles qui enceiguaient la
cité comme d'un diadème; et la vieille fortetesse
que l'ennemi était accoutumé rencontrer sur sou
passage, chaque fois qu'il convoitait les dépoui'les
de nos provinces, réduite maintenant au rar«j
d'obscure bourgade, dépouillée de son antique
spleudeur et de sou impoilance séculaire sera dé
sormais la proie facile du premier venu et la con
quête dérisoire du plus infime essaim de marau
deurs.
Toutefois, en déplorant le sort affligeant qui
nous est fait, sachons faire de bon gré au bien
général du pays le pénible sacrifice que les circons
tances requièrent; car il ne faut pas oublier qu'il
a fallu, saus aucun doute, des motifs bien puissants
pour engager le gouvernement eu des travaux aussi
dispeudteux.
S'il faut ajouter foi aux renseignements que
nous avons reçus, notre administration communale
touchée des souffrances de ses administrés serait d'in
tention de demander une nouvelle audience auprès
de Sa Majesté, l'effet d'obtenir sans plus de délai,
soit l'école régimenlaire de Lierre, soit une garni
son d'infanterie. Il est espérer qu'à la suite de
cette démarche, la sympathie que notre bien-aimé
monarque a daigné témoigner envers notre ville
éclatera daus toute son étendue.
Le Denderbode, journal qui se publie Alost,
appelle sérieusement l'attention du gouvernement
sur les achats considérables de froment qui se font
pour compte du gouvernement de la France. De
puis plus d'un mois d'énormes vaisseaux chargés
de grains sillonnent la Lys et l'Escaut. Seize vais
seaux de cette sorte, en destination pour la France,
auraient été observés daus l'espace d'une semaine.
En présence de ce mouvement d'exportation de
nos céréales, ou se demande si dans l'intérêt du
pays, notre gouvernement n'a pas prendre des
mesures de prudence conformes celles que la
France et d'autres gouvernements ont prises eu
défendant leur blé la sortie?
Les journaux d'Alost rapportent qu'on est en
plein cucillage du houblon en ces contrées. Ou y
évalue la récolte au tiers du rendement de l'année
passée. Celle différence de produit est attribuée
aux bourrasques dont les houblonnières ont eu
souffrir récemment. A la suite de cette manque
partielle, les marchés de houblon ont fermé en
hausse considérable. Au dernier marché d'Alost,
le prix a été coté de 44 5o fl. les 5o kil. Plusieurs
affaires ont été traitées pour l'Allemagne.
M. le prince de Chimay, ministre plénipoten
tiaire, envoyé en mission extraordinaire auprès de
l'Empereur des Français pour lui présenter les
compliments de S. M. le Roi des Belges l'occasion
de son voyage dans le déparlement du Nord, a été
reçu samedi matin en audience solennelle.
Après avoir assisté au banquet et au bal offerts
l'Empereur par la ville de Lille, M. le prince de
Chimay a été encore reçu dimanche matin par S. M.
qui lui a remis une lettre particulière pour S. M.
le Roi des Belges.
Revenu dimanche soir'a Bruxelles, M. le prince
de Chimay a été reçu hier deux heures par le Roi
pour rendre compte S. M. de la mission extraor
dinaire dont il avait été chargé. [Indépend.)
Ou lit dans le Nouvelliste de Marseille du 22:
Les arrivages en blé ne discontinuent pas, et quel
que soit le déficit de la dernière récolle, nous
devons déjà être complètement rassurés contre la
disette. Avant peu de temps, les bestiaux étranger»,
admis presqu'en franchise, afflueront de tous les
points sur nos marchés et nécessairement le prix
de la viande subira une forte baisse. Ainsi, cette
année qui s annonçait sous de tristes apparances
que l'imagination effrayée des alarmistes assom
brissait encore, s'écoulera, comme les autres, sans
imposer de privations.
CHEMIN DE FER. AVIS.
Le public est informé qu'à dater du 1" octobre
prochain, les modifications ci-après seront intro
duites dans le service des convois:
Section de Gand Ostende.
f Le convoi partant de Gand pour Ostende
10 h.yres 10 minutes du malin, sera supprimé.
Lesvoyageurs seront admis en voitures de toutes
classes .11 convoi de 9 heures 55 minutes, qui fera
ariet hutes les stations intermédiaires.
2° Le lépart d'Ostende 6 heures 45 minutes
du soir, se-a fixé 6 heures; des voilures de toutes
classes y sennt ajoutées jusqu'à Gand.
Entre Ostmde et Gand, le convoi fera arrêt
toutes les stathns intermédiaires (sauf Oostcamp).
3 Le convoi parlant d Ostende pour Gand 8
heures du soir, Kra supprimé.
Jeudi dernier on a retiré d'un fossé b Neuve-
Église le cadavre du nommé Nexedem, âgé de 9
ans. Ce malheureux y était tombé par accident.
Dans la nuit du 21 au 22 de ce mois, le
pommé P. Demont, de Wervicq, logeant chez
'aubergiste Bonté, b Wevelghem, y a volé plu-
ieurs objets d habillements et a pris la fuite par
me des fenêtres de la maison.
Ou écrit de Lille, en date du 23 septembre
Le convoi impérial était attendu b 4 heures,
est arrivé avec une demi-heure de retard, art-
>ncé par les salves de l'artillerie. L'Empereur
rtait l'uniforme d'officier général. L'Impératrice
sit une toilette de voyage très-élégante.