r On lit dans le Morning-Herald Le télégraphe avait annoncé que le Duc et la Duchesse de Brahant arriveraient Ports- mouth lundi matin entreS et 9 heures. Un pilote fut envoyé leur rencontre, et le vice-amiral sir Th. Cochrane fit préparer des appartements pour recevoir LL. AA. RR. A 9 heures, le vapeur belge entra dans le port et fut salué par les batteries de la côte, et les vaisseaux-le Victory et le Nep tune. Le commandant en chef alla bord du canot d'honneur présenter ses homma ges aux augustes visiteurs, et les amena au rivage, où il furent reçus par le contre amiral Fanshawe. Un peloton du 79"'" Highlanders for mait piquet d'honneur. LL. AA. RR. ac ceptèrent déjeûner chez le commandant en chef, puis allèrent visiter le Victory, puis l'ancien vaisseau de Nelson et enfin bord du yacht Fairy, sortirent du port et traversèrent l'escadre de Spilhead salués par tous les canons de la flotte. La visite finit par l'inspection du navire géant, le Duc de Wellington. Le Duc de Brabant dé barqua Fort-Moncton, afin de visiter l'hôpital de Hoslar, tandis que la Duchesse retournait chez sir Th. Cochrane. LL. AA. RR. passeront la nuit Porls- moulh. Le consul de Belgique, M. Alexan dre Bealy, et le consul d'Autriche. M. Van den Burgh, ont reçu l'ordre de se rendre ce soir au palais afin d'y être présentés LL. AA. o servante d'un petit cultivateur, où il servait com me ouvrier. Le voleur, après avoir perpétré son crime, aurait passé quelques jours dans une maison très suspecte et y aurait dépensé la plqs grande partie de cet argent, quand heureusement la police est survenue sur les lieux, et est parvenue décou vrir une grande partie de cet argent, qui, après la condamnation du coupable, sera rendu h qui de droit. La lettre suivante, datée du 9, nous est adressée par un de nos abonnés. Quoique étranger notre ville, ce Monsieur, paraît bien informé de ce qui s'y passe. Il comprend enfin, dit-il, la justice des réclamations que nous avons faites si souvent en faveur des contribuables, et il croit que le moment est venu pour nous de ne plus nous contenter de nous plaindre, tuais d'agir, et de songer sérieuse ment au moyen de dooner notre ville une admi nistration qui en comprenne mieux les intérêts et les besoius. Comme nousl voudrions voir partager son opinion par tous ceux qui ne se laissent pas dominer par un esprit de parti, nous croyons devoir publier cette lettre. Monsieur C Éditeur, Je lis dans le Journal de Bruxelles, n° de ce jour, que la Régence de votre ville vient d'euvoyer sa démission au Roi, sous prétexte qu'Ypres n'a pas reçu d'indemnisation pour le retrait de sa gar nison. Voilà un glorieux coup de désespoir! voilà un aveu bien sincère du triste état financier, où se trouve l'administration communale. La mesure qu'elle vient de prendre m'étonne. Si, jusqu'an- jourd'buije n'avais lu que le Propagateur j'aurais été mieux préparé cette surprise. Car les différentes scènes que ce journal a eu soin de mettre sous les yeux de ses lecteurs auraient dû me faire prévoir un pareil dénouement. Mais je lis aussi le Progrès, et cette feuille officielle de la Régence m'avait fait croire que le Propagateur exagérait les difficultés financières, criait un peu trop au mauvais système d'administration, au gaspillage de l'argent des contribuables. Mais aujourd'hui, la démission du Conseil communal tout entier me fait changer d'opinion. J'y vois autre chose qu'une bouderie contre le gouvernement quoique le Pro grès puisse eu dire. Je croirai toujours que le parti que ces Messieurs viennent de prendre, leur a été dicté par la nécessité dans laquelle ils se trouvent ou d'adopter enfin les moyens d'économie que le Propagateur a si souvent proposés, ou de recourir une nouvelle augmentation de contributions. Ne voulant pas abandonner la voie large et ruineuse dans laquelle l'esprit de parti les a poussés bien loin et n'osant pas augmenter le mécontentement que les 10 centimes additionnels ont excité contre eux, ils ont saisi le premier rnomeut favorable pour se retirer. On dira peut-être Ypres que cette retraite n'est qu'une ruse, que le Conseil commu nal ne donne sa démission que dans l'espoir que cette conduite changera les esprits son égard, qu'une réélection le reconduira l'hôtel de ville et qu'alors il pourra sans crainte recourir aux cen times additionnels. Pour moi, je ne saurais le croire; ce n'est pas une ruse que cette démission, elle est sincère; et coup sur, aucun des honorables dé missionnaires ne voudrait la retirer, moins que la ville d'Ypres ne possédât pas de citoyens capables de mieux administrer et assez dévoués pour le vouloir; et qui le croira? Si je suis bien informé, vos chers concitoyens demaudent hautement une administration plus économe, plus impartiale et moins despotique, et au dire des Yprois sérieux indépendants et dignes de foi, que j'ai l'honneur de compter au nombre de mes amis, cette demande se trouve daus toutes les bouches; je me trompe, 2 je dirai mieux dans tous les cœurs, car bien des personnes sont assez lâches de concentrer dans le cœur des désirs qu'une crainte trop servile leur défend d'exprimer. Et n'y aurait-il pas Ypres quelques hommes assez généreux pour répondre tant de vœux, aujourd'hui surtout que la démission spontanée de la Régence doit éloigner toute crainte. Quelles raisons, vos chers concitoyens atiraient- ils encore de se plaindre, si maintenant que le Conseil communal demande en grâce de pouvoir se retirer, proclame en face du pays qu'il aban donne les affaires, eux-mêmes le forçaient de conserver un poste dont il serait heureux d'être délivré? Mais il n'en sera pas ainsi. Les Yprois ont trop de caractère pour vouloir plus longtemps gémir dans l'ombre. L'occasion est belle; ils en profileront; tous les hommes indépendants et dé voués au bien-être matériel et moral de leur ville se rallierout, car ils connaissent la devise: l'union fait la force ils s'entendront pour choisir parmi eux des conseillers capables, nou seulement de dépenser, mais même d'admiuistrer sagement, des hommes qui puissent combler le puits, que d'au tres ont eu le triste courage de creuser. Le moyen n'en est pas difficile, tout le monde l'indique le propose et en désire l'exécution. C'est la suppression de toutes les dépenses inutiles, et nommément la suppression du Collège communal, qui pèse si fort sur les contribuables. Agréez etc. Mardi, au moment où le cortège royal pas sait rue de la Loi pour se rendre au palais de la Nation, une pauvre femme en haillons et en sabots s'est approchée du Roi, pour lui remettre une pé tition. S. M. l'a reçue avec bonté et a remis le placet au comte de Flandre. On lit daus le Producteur de Leuze: Nous avons appris que le colonel Lefebvre du 3° de ligne, notre compatriote, vient d'envoyer l'administration communale de cette ville, une somme assez ronde, destinée la fondation de notre hospice. M. le colonel Lefebvre ne s'est donc pas borné la sousciiption qu'il nous avait annoncée du camp de Beverloo, dans le courant de l'été der nier; il a bien voulu se charger d'une liste qu'il vient qu'il vient de nous adresser revêtue de sa siguature et de celle de tous les officiers de son régiment. On ne fait pas l'éloge de pareilles actions, on se borne les signaler l'opinion publique, qui les apprécie toujours comme elles le méritent.») Lesjournaux de Saint-Pétersbourg annoncent, d'après une lettre de M. Bagitcheff, adjoint au direc teur du Musée impérial de Kertich, que le 18 août dernier, le mont Korabetefï, volcan situé dans la Crimée, et que depuis plus de 35 ans on croyait éteint, a fait une éruption qui a commencé 10 heures 55 minutes du malin et s'est prolongée sans interruption pendant près de 3 heures. Pendant celte éruption, l'atmosphère était tiède et l'air serein; mais dans la nuit précédente il y avait eu un fort vent du sud-ouest. Les habitants des environs disent que la veille ils avaient entendu dans la direction du mont Karabeteff un bruit qu'ils avaient pris pour le ton nerre, mais qu'en approchant de la montagne ils avaient été étonnés de ne pas voir le moindre nuange dans le ciel. Quoique l'éruption du Korabeteff eût commencé subitement et que les immenses quantités de lave qu'il a vomies se soient étendues fort loin, personne n'a été tué ni blessé, mais le dommage matériel causé par cet événement est assez considérable. On écrit de Galalz, le 29 octobre Oo craint vivement ici l'arrivée des Turcs, parce que nous n'avons pas de garnison russe. Il y 12,000 malades dans l'armée d'occupation russe. La Gazette allemande de Bucharest du 1" (i5) de ce mois, publiée sons les yeux de l'autorité militaire, n'en fait pas mislère. Les nouvelles d'Alexandrie, par voie télé graphique, sont du 3 novembre. Le pacha avait ordonné de nouvelles levées de troupes. Le fils du vice-Roi avait été nommé ministre de la guerre. Une lettre de Mexico, du 1" octobre, nous apprend que le décret, qui rappelle les jésuites a été publié le 21 septembre dans celte ville avec une solennité extraordiuaire et au son des cloches de toutes les églises. Le rappel des jésuites était I demandé par toutes les classes de la populatiou les évêques, les chapitres, les divers corps de ma gistrats, etc., avaient envoyé daus ce but des adresses au président de la république, qui s'est empressé de se rendre au vœu de la nation ainsi manifesté par ses organes naturels. Le gouvernement de Santa-Anna se montre plein de justice pour l'Église; le délégat aposto lique n'a qu'à se louer de lui, et on a tout lieu de croire qu'un concordat entre le Mexique et le St- Siége sera bientôt conclu. nomination ecclésiastique. M. Ide, vicaire de Notre-Dame Bruges, est nommé curé Damrne. Chronique Judiciaire. Le 7 de ce mois a été ouverte la session pour le 4e trimestre 1853 de la cour d'assises de la Flandre occidentale. La pre mière affaire était celle du nommé Florimond Van de Velde, âgé de 3o ans, maréchal-ferrant, né Furnes et domicilié Bulscamp, accusé d'avoir mis volontairement le feu une maison servant d'atelier, occupée par Louis Eloy, charron Bulscamp. Déclaré coupable par le jury, Van de Velde a été condamné la peine de mort, dont l'exéoution aura lieu sur uue des places publiques de la ville de Bruges. Audience du 8 novembre Les nommés i° Jean Seyuave, âgé de s3 ans, ouvrier, a0 Charles-Louis Masselis, âgé de 19 ans, ouvrier, 3° Joseph Masselis, âgé de 54 ans, ouvrier, et 4° Rosalie Van de Wegbe, épouse de Joseph Masselis, âgée de 4° ®ns> ouvrière, tous nés et domiciliés Ledeghem, déclarés coupables d'avoir commis Menin un vol avec circonstances aggravantes au préjudice des époux Thiberghein, ont été condamnés, le premier sept ans de travaux forcés, le deuxième cinq ans, le troisième et quatrième chacuu six années de travaux forcés, tous l'ex-

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Le Propagateur (1818-1871) | 1853 | | pagina 2