ÂllilflS. GELD TEJtEKOMEN. ANGLETERRE. Londres, 12 novembre. FRANCE. Paris, 13 novembre. On lit dans le ConsùLulionnel N Lui a z o 2 S S M .2 a.— c=0 o- - M "S es P s Ry den Notaris LAMBIN, te Ypren, is er GELD in leening te bekonien mils goed bezet. (91) réside Forge près de Chimay (Hainaut), une co lonie de trappistes. Cette communauté doit son existence la munificence de M. de Chimay qui lui abandonna 48 hectares de terrain situés au milieu de ses forêts. Aujourd'hui, 5o religieux transforment en terres arables ces mêmes terrains sauvages, et, chaque année déjà on y récolte de très-beaux produits. A un kilomètre du monastère, se trouve une ferme modèle, dirigée par les trappistes, l'usage des jeunes garçons abandonnés et privés de toute ressource. Là sont formés au travail environ 4o enfants, dont la plupart furent recueillis au milieu des rues, les uns abandonnés par leurs parents, les autres devenus orphelins. F,a majeure partie des pensionnaires actuels ont été envoyés par M. de Brouckere, bourgmestre de Bruxelles. Aujourd'hui les bâtiments vont être disposés pour recevoir un plus grand nombre de ces pauvres iufortunés. Outre le français, le flamand, l'arithmétique, la géographie et la musique, ces enfants apprennent différents métiers appropriés leurs goûts et leurs forces. On écrit de Eisenach, 9 novembre Le t3* anniversaire de la naissance du duc de Chartres a été célébré aujourd'hui en famille. Le soir, la ville a fait illuminer la statue de Saint-George et la fontaine, et a organisé une procession aux flam beaux, musique en tête. Mm" la duchesse d'Oiléans vit, comme aupara vant, fort retirée et vouant tous ses soins l'édu cation de ses fils. Le comte de Paris est rétabli de son rhumatisme, mais parait encore quelque peu souffrant. A la suite des événements de France en i848, M. Pde Paris, avait quitté cette ville pour quelques jouis et était veuu en Belgique, porteur d'uue forte somme qu'il voulait mettre en sûreté. Il se rendit au bois de la Cambre et enfouit dans un lieu écarté 5o,ooo fr. eu or l'effigie de Louis- Philippe, et 4,000 fr. en autres pièces. Il s'écoula 5 années avant que M. Prevînt en Belgique. Ces jours deiuieis, il se rendit au bois de la Cam bre pour rechercher la somme qu'il y avait cachée. Il fut aperçu par un des agents de la force publique qui lui demanda ce qu'il faisait là. Après quelques paroles échaugées, il a été conduit chez le directeur de l'eurégistrement et des domaines qui, sur les renseigueiuents donnés par M. Plui a donné l'autorisation de continuer ses recherches, accora- pagué de deux employés. Après quelques instants de recherches, il décou vrit l'endroit, et trouva intacte toute la somme qu'il y avait eofouie. Cette somme a été déposée provisoirement entre les mains de M. le directeur qui attend de nou veaux renseignements. L'Exprerss de Londres, trace le portrait suivant du prince Mentschikoff Le prince Mentschikoff a toujours refusé de poser pour sou portrait. Il est âgé de 70 ans, de taille moyenne, a des cheveux d'un blanc de lait, très-courts, un front élevé, des traits arrêtés, un œil étincelant. Son port est fier, mais il boîte un peu, des suites d'une blessure reçue au siège de Varna en 1829. Un soir qu'il parcourait le camp, il s'arrêta, les jambes écartées pour prendre une prise de ta bac. Tout coup on entendit un coup de canon, et le prince tomba de tout son long par terre. On le releva, et l'on vit qu'un boulet lui avait passé entre les jambes et grièvement blessé la cuisse. Le prince Mentschikoff est un des plus grands propriétaires fonciers de l'empire et compte ses serfs par milliers. Tous les jours il ajoute sa richesse. Son économie est sans pareille et descend parfois jusqu'à la parcimonie, mais dans toutes les occasions solennelles il étale un train de maison, des équipages et une suite splendides. Il possède Saint-Pétersbourg un palais superbe; sa maison est moulée avec un luxe inouï et il s'entoure de nombreux aides-de-camp tout ruisselants de perles et d'or". Un trait particulier de cet homme remarqua ble, c'est son aversion pour les étrangers. Aucun étranger, pas même un ambassadeur, n'a jamais franchi le seuil de son palais. Ils est la fois rude et léger, et quand on l'offense, il devient réellement brutal. C'est un homme d'un très-grand talent et d'une indomp table énergie. Mentschikoff a épousé une princesse Dolgorouki dont il a un fils et une fille. nomination ecclésiastique. M. Hanwen, curé Keumiel, passe en la même qualité Reninghelst. vraii.Locii;. M. Talboom, secrétaire du conseil communal de Lokeren depuis i83o, y est décédé ces joui s-ci, l'âge de 78 ans. Le clergé français vient de faire une perte bien sensible dans la personne de M. l'abbé Jam- mes, ancien grand vicaire général et chanoine de Notre-Dame, Paris. Eu 1846, l'abbé Jammes succéda M. de Forbin Janson, évêque de Nancy, dans l'OEuvre de la Saiute-Eufauce, et suivait l'exemple admirable de sou illustre prédécesseur. M. l'abbé Jamtnes sera pleuré par ses amis qui le chérissaient, par les pauvres dont il était le bien faiteur et par tout ce que la haute société de Paris compte de persouttes éminemment distinguées. M. Taughe, curé Zarreu depuis i835, y est décédé subitemeut le i4 de ce mois, l'âge de 55 ans. Chronique Judiciaire. Dans son audience du 1 2 de ce mois, la cour d'assises de la Flandre occidentale s'est occupée de l'affaire du nommé Joseph-Bernard Hecht, âgé de 29 aus, tailleur, Dé et domicilié Ypres, accusé d'avoir volé l'aide de fausses clefs, au préjudice de Pierre-JeaD DeSaegher, boulanger Ypres, une somme d'environ deux mille francs. Déclaré cou pable par le jury, il a été condamné huit années de travaux forcés, l'exposition et rester après avoir subi sa peine peudant huit ans sous la sur veillance de la police. A l'audience du même jour, le nommé Fran çois-Jean Sergheraert, âgé de 67 ans, cordonnier, né Oxelaere (France) et domicilié en dernier lieu a Arques (France), déclaré coupable d'avoir d'avoir volé l'aide de circonstances aggravantes, un âne au préjudice de Charles Beuu, Ypres, a été condamné par contumace dix années de réclusion et l'exposition. A l'audieucé du 14, les nommés Charles Dieryckx, âgé de 29 ans, ué et domicilié Bi nges, et Louis Roggeman, âgé de 22 ans, blanchisseur, né et domicilié Bruges, déclarés coupables de sé vices graves sur Julien Rau, cabaretier Bruges, ont été condamnés chacun 3 années d'emprison- nement et par corps aux frais du procès. On lit dans Y Express, du 12 novembre: On assure, d'après une bonne autorité, que le gouvernement français a décidé en conseil que 25,ooo hommes seraient envoyés en Turquie si l'Empereur persiste dans la voie d'agression ou dans sa demande d'une indemnité pécuniaire comme la condition de son désistement. Aucun ordre n'a été donné ce sujet par le Ministre de la guerre. La question de savoir si l'envoi aura lieu ou n'aura pas lieu dépendra en partie de l'état des affaires au Danube, et en partie de la nature des dépêches qui seront reçues du général Baraguay-d'Hilliers. Ce ne sera que lorsque les ntesuies pacifiques rie pourront plus être d'aucune utilité que la France fera des manifestations plus ouvertes encore que ne l'est l'euvoi de la flotte de l'autre côté des Dardanelles. On parle beaucoup ce soir d'une nouvelle reçue Paris et Londres, d'après laquelle un avantage signalé aurait été remporté par les Turcs. Un corps russe, que l'on croit être celui du général Daoenberg, aurait été battu sur la ligne de Wid- din Bucharest. Cet avantage important obtenu par les Turcs, s'il se confirme, ferait comprendre Yultimatum que la dépêche télégraphique adressée au Times, et que uous publions plus haut, dit avoir été signifié par Omer-Pacha au général en chef russe. On lit dans la Patrie Une correspondance particulière des bords du Danube du 25 octobre, uous apprend que Rifaad-Pacha, commandant en chef de l'armée de réserve, venait d'arriver Sophia, où il avait établi son quartier général. Cette armée, qui se complète tons les jours, et qui se compose d'excellentes troupes, atteindra le chiffie de 120,000 hommes. Jamais la Turquie u'a déployé tant d'efforts et d'énergie. a o z -a ce a a a 3 Ed I Q S a as O 25 a tO v> o cfl ùH H 25 -J su tz> Cx3 H CU u en Cx3 a H n 5 «4 h es cu «o 03 es «3 O V— V E S E fc s.2~ o c. n «c c/2 o r O» O ,2 CA o 1/3 .- n a. 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HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1853 | | pagina 3