terrains aux abords de la station, pour 5,83o fr.
Des matériaux de la caserne de l'An Dix pour
3,7 to fr. Des arbres plantés sur la digue de l'étang
de Zillebeke, pour 3,922 fr.
Monsieur Frysou- Pan Outryve pharmacien
en cette ville, distribue le jeudi de chaque semaine
i5o litres de soupe aux indigents.
Une correspondance de Bruxelles, arrivée a la
Patrie de Bruges parle de la retraite en masse
du cabinet comme d'une chose fort probable et fort
prochaine.
On non^ écrit de Poperinghe:
Les habitants de Poperinghe montrent le pins
grand empressement a secourir les pauvres. Une
commission de membres du clergé, du conseil
communal et des bureaux charitables s'est chargée
de recueillir a domicile des souscriptions qui ont
produites une somme de fr. g,i5o-oo, indépen
damment d'une somme au-delà de fr. 5oo-oo,
qui a déjà été recueillie les dimanches dans les
églises paroissiales. Total fr. g,63o 00.
Il est remarquer qu'il n'y a que les habitants
de l'agglomérée de la ville, dont le chiffre ne
s'élève guère qu'à 5,600, qui ont contribué ces
souscriptions, ceux de la banlieue faisant, pour
ainsi dire, journellement des distributions de pains
qui dépassent, parfois, leurs ressources.
Ces souscriptions u'einpêcheut pas les citoyens,
même tant soit peu aisés, de donner un libre cours
leur inépuisable charité.
En outre des représentations dramatiques et des
soirées musicales s'organisent dans un but philan
thropique.
Poperinghe le 6 Janvier t854.
Monsieur l'Éditeur du Propagateur,
J'ai l'honneur de vous informer qu'à Pope
ringhe une collecte a été faite par les soins de
l'administration locale le clergé et d'autres
personnes charitables pour venir en aide au
bureau de bienfaisance, qui, vu l'exiguité des
ressources dont il avait disposer était hors
d'état de traverser la crise actuellesans un
secours prompt et efficace de la part de la classe
aisée. Cette collecte grâces aux sentiments gé
néreux dont notre population est animée a
produite au delà de neuf mille francs.
J'ai l'honneur d'être Monsieur
Fotre tr'es-humble serviteur,
D.
On lit dans le Courrier de l'Escaut
Dans les temps difficiles que nous traversons,
c'est un devoir et un bonheur pour la presse de
payer un juste tribut d'éloges ceux dont la cha
rité vient en aide la misère et l'indigence. La
gratitude qu'inspire leur conduite tout homme
sympathique la cause des malheureux demande
s'épancher, dut-elle, en se manifestant publi
quement, contrarier les intentions des généreux
donateurs. A ce titre, nous ne pouvons passer sous
silence la distribution de secours que fait faire en
ce moment Mgr. l'Évêqne de Tournay.
Nos lecteurs savent qu'à l'occasion de sa fête,
notre vénéré Prélat consacre chaque année, dans
les premiers jours de ce mois, une somme élevée
au soulagement de la misère. Celte somme sera
cette année beaucoup plus forte que de coutume.
Quatre mille bons, donnant droit chacun cin
quante centimes de pain (les pauvres fixeront ainsi
eux-mêmes la qualité de pain qu'ils préfèrent ob
tenir), sont répatlis eu ce moment par la main
charitable de Sa Grandeur entre toutes les familles
nécessiteuses de Tournay et des faubourgs.
La classe pauvre de notre ville, qui a ainsi
une nouvelle preuve du ptofoud attachement que
lui porte uotre bien-aimé Pontife, et qui en retour
lui a voué depuis longtemps d'inaltéiables sympa
thies, sentira augmenter son amour pour lui, Si
c'est possible, eu présence d'uu acte aussi mar
quant de générosité, a
Ou éciit de Courtrai Si les renseignements,
qui nous parviennent de divers côtés, sont exacts,
les listes de souscription voloutaire, pour venir
eu aide aux nécessiteux en ces temps de calamité
et de cherté des vivres, présenteraient déjà uue
somme globale de vingt six mille francs,
Painti les signataires, l'honorable M. Colings,
négociant anglais, qui fait un graud commerce
dans les lins, figure pour une somme de 600 fr.
M. le chevalier liet h une, notre digne bourgmestre,
a souscrit pour une somme de 1,000 fr et ceux
qui connaissent la générosité de sou cœur et son
inépuisable charité, savent que ce n'est pas son
dernier mot. Il y a peu de jours, il a fait disitibuer
aux pauvres de la ville et du dehors 24<>o pains.
Au mots d'octobre, M. beihune, même d'appré
cier tout le bien que fait la société de S'- Vincent-
de-Paul, a mis sa disposition uue somme de
1,000 fr. Il vient encore dernièrement de laisser
au piofil de la ville deux années de sou Irailemeut
comme bourgmestre, nu petit don la caisse pu
blique d'uue somme de 5,000 fr. Ajoutons ces
sommes, s'élevaut déjà ensemble 7,800 fr., les
20,000 fr. que M. tiethuue a piétés la ville, sans
intérêts, pour six mois, un an et plus, s'il le faut,
et uous trouverons que, pour veuir eu aide aux
classes souffrantes, M. Bethuue a déjà disposé
d'une somme de 27,800 fr. Et voilà l'homme que
la colère voltairieune du club des treize voulait
éliminer comme bourgmestre de Courtrai!
Par suite de rumeurs répandus dans notre
ville, rumeurs qui n'ont probablement rien de
réel, l'autorité judiciaire a fait exhumer ntetcredi
le cadavie d'uue darue léceuimeut décédée et
enterrée S'-André. L'autopsie du cadavre a été
ordonnée. Patrie de Bruges.)
Un correspondant de la Gazette van Brugge
émet l'idée que lors de l'adjudication des barrières
sur les roules, le cahier des charges devrait porter,
pour l'adjudicataire, l'obligation de débariasser les
routes rie la neige qui les obstrue; une antre sti
pulation lut donnerait, en retour, la faculté de
percevoir nu double droit de barrière pendant tout
le temps que les routesseraietot couver tes de neiges.
Outre la distribution gratuite de soupes, on
a organisé Gnnd une distribution de soupes contre
payement. C'est en quelque sorte un commerce,
avec celte différence qu'au lieu de bénéfices, les
vendeurs ne retirent que des perles de leur in
dustrie. Tout le monde comprendra le but de celte
utile institution fondée en faveur des ouvriers, et
chacun voudra lui donner son appui.
On lit dans un journal de Mons Il y a
environ huit jours, une personne se présente dans
la matinée chez M. Lorimier, boulanger, la rue
Grande, y achète un petit pain, et se retire en lais
sant sou portefeuille sur le comptoir.
Après son départ, la demoiselle Lorimier
trouva ce portefeuille. Il contenait 10,000 francs
en billets de banque.
Quelques heures plus tard M11* Lorimier vit
passer uu homme dont l'agitation était extrême,
elle l'appela et l'ayant adroitement questionué,
elle apprit de lui qu'il avait perdu, le matin, un
portefeuille contenant d'assez grandes valeurs.
Remis aussitôt dans la possession de ses bil
lets, l'éionnement de notre homme fut si grand,
qu'il s'éloigna sans adresser un seul remerciement
celle qui, par un trait de probité fou honorable,
lui rendait une somme dont il regrettait la perle.
Depuis lors huit jours s'étaient écoulés, lors-
qu'avaut-hier M11' Lorimier a reçu uu magnifique
livre de prières.
On écrit de Morts Samedi i5 décembre,
les communications sur les chemins de fer des
environs de celle ville ont été interrompues par
suite de l'encombrement de neige. On envoya
environ 2Ôo hommes de la garnison, sons la con
duite d'officiers médecins, pour déblayer certaines
roules vers Arh, Charleroi et Qniévrain.
A 5 hem es du soir ces braves militaires ren
traient dans leuts quartiers.
Le jour de Noël, la duchesse d'Orléans a
nourri plus de 4oo pauvres d'Eiseuach, et fait des
cadeaux autant d'enfants. Du reste, la duchesse
est devenue la Providence de tous les malheureux
dans cette ville. Quant au comte de Paris et au
duc de Chartres, on les voit souvent s'exercer a
patiner, au milieu d'uue foule de jeunes gens de
toutes conditions.
Les communications sont successivement
rétablies et interrompues. La moindre rafale com
ble une tranchée et il faut plusieurs heures pour
la déblayer.
Six locomotives ont été employées dans la nuit
de lundi pour dégager le convoi, parti de Bruxel
les pour Liège et la Prusse, qui était engagé dans
les neiges entre Landen et Aus.
Toutes les stalious sont encombrées de waggons
chargés. 11 parait impossible au public de se pro
curer les moyens de transport pour les enlever. On
assure que JVI ie Ministre de la guerre a mis les
chevaux de l'artiller ie la disposition du commerce
d'Anvers pour eulever les produits qui eiiconrbreut
la station de cette ville.
Uu convoi de nuit est orgauisé pour les transports
vers Gand.
Uu pareil convoi pour les transports vers Anvers.
En résumé, les services n'ont plus de repos: les
nuits sont consacrées désencombrer les stations
et recomposer les couvoisdu lendemain.
Le personnel est exténué; plusieurs chefs de
station et aunes gens sont malades la suite des
fatigues d'un service non interrompu. lndep
Par arrêté du 3 janvier i854, M. le Ministre
des allaites étrangères a coutéié aux élèves de
l'école de navigation d'Osieude ci-aptès désignés,
les brevets de capacité pour grades dans la marioe
mai chaude, savoir
Au sieur Van de Steene (F.-P.), le brevet de
premier lieutenant au long cours, et aux sieurs
Deswael (L.-F.j et Depaepe (G.), respectivement,
le btevet de second lieutenant au long cours.
Ces élèves ont subi leur examen d'une manièie
satisfaisante.
Voici un lièvre qui est peut-être uu canard.
C'est nue feuille d'Anversqui uous lesert tout ctu
Les chasseurs ne devront plus dorénavant sor
tir de la ville et courir les champs pour tuer uue
pièce de gibier. Pour peu que le temps actuel con
tinue, le gibier viendra sonner nos portes et
demander qu'on le tue. Avant-hier, un lièvre dé-
mesuiémeut grand, est entié eu ville en plein jour
par la porte de fer et la barbe des émployés de
I octroi qui, il faut le croiie, auront dressé procès-
verbal contre ce délinquant, qui a osé se frauder
lui-même. Poutsuivie outrance par une foule de
gamius, la pauvre bête, exténuée de faim et de fa-
tigue, a été prise dans la 1 ue des Escrimineurs.
Le commissaire maritime d'Anvers vient de
publier I état numérique des émigrants embarqués
dans ce port, en i853. Il en résulte que du 1" jan-