aogmeolalion dans l'effectif de notre garnison s'est
évanoui.
La musique du corps des Sapeurs-Pompiers de
la ville de Poperinghe, est partie par le convoi de
6 heures, poor Bruges, où elle dounera une séré
nade pour fêter la célébration du mariage de Mr
Van Merris, officier au dit corps, qui a eu lieu
aujourd'hui.
Au moment de mettre sons presse, nous appre
nons de source certaine que l'École des Enfants
de troupes viendra tenir garnison dans notre ville.
Hier a eu lieu l'expertise des étalons} le pre
mier prix a été remporté par le sieur Lemabieu,
cultivateur b Langemarck.
Liste des Jurés qui auront a connaître des cau
ses comprises dans la série, i" session
pour 1864, de la cour d'assises de la Flandre
occidentale, dont Couverture est fixée au 6
mars prochain.
Jurés titulaires.
MM. D. Van der Meersch, avocat, Bruges.
Cb. Van Reybrouck, receveur communal,
Oostcarap.
V. Cruypeland, rentier, b Courlrai.
Deboodl-Balfour, négociant, Bi tiges.
C. Van Ackere, notaire, a Menin.
Ch. Gheyseus, bourgmestre, a Harlebeke.
J. Lauvvers, uotaire, a Ingbelmtinsler.
Ch. Van Parys, receveur coru1, h Ruysselede,
Jaussetis-Meyus, peintre, a Bruges.
F. Jaelden, échevin, a Houthem.
Léon Geysens, propriétaire, Harelbeke.
P. D'Ileunio, pensionné de l'État, Ostende.
P. Coleus, notaire, Bruges.
Ch. Van der Heyde, propriétaire, b Ostende.
J. Lecomte, notaire, b ulankenberghe.
F. Liagre, conseiller commun1, b Dottigoies.
F. Van Hatnine, propriétaire, b Bruges.
Vercruysse-Carpentier, receveur communal,
b Courlrai.
P. Nolf, marchand, b Ypres.
J. Lagae, notaire, b Heule.
E. Verschoore,courtier dechange, b Courlrai.
J. Hanssens, conservateur des hypolhèques,
b Ypres.
J. Wyffels, secrétaire corn', b Lichlervelde.
J. Vanneste, marchand, b Winckel-S'-Eloi.
Lagrange- Wielemaeker, avoué, b Bruges.
Cb. Tytgat, secrétaire comtuu1, b Meulebeke.
E. Van den Peerebooiu, propriétaire, b Cour
lrai.
F. Kestelool, notaire, b Wynghene.
L. De Conynck, conseiller coin1, b Harlebeke.
P. Seuave, bourgmestre, b Cortemarck.
Jurés supplémentaire*.
A. Sinave, représentaui, b B'tiges.
Y. Timrneruian, épicier, b Bruges.
J. De Ridder, pensionnaire de l'état,b Bruges.
P. Fyvé, boutiquier, b Brnges.
On lit dans la Patrie de Bruges: Un avis
du collège des bourgmestre et échevins de la ville
de Bruges informe les intéressés qu'en vertu de la
loi du 8 mai 1848, sur la garde civique, le con
seil de recensement siégera b l'Hôtel-de- Ville
i° Le mardi, 21 février, b 9 heures du matin,
pour décider sur les réclamations de ceux qui,
étant inscrits pour faire partie de celle garde par
suite de leur âge, doivent être rayés du contrôle;
2° Le même jour, b 2 heures et demie de re
levée, pour entendre les réclamations de ceux qui,
ayant acquis des droits depuis la dernière session,
ou qui, étant inscrits depuis cette même époque,
ont b faire valoir des droits b l'exemption.
Nous avons reçu ce malin b 10 heures et demie
de M. Pieneel, rédacteur en chef de l'Inipat liai et
chef de bureau du gouvernement provincial, une
lettre en réponse b notre article d'hier. Si M. Pre-
neel ne nous avait pas envoyé sa réclamation par
huissier, nous l'aurions publiée aujourd'hui même;
maintenant nous usons du droit que la loi nous ac
corde, et uous ne la publierons que lundi.
Dans la séance du 9 février, M. E. Vanderipee-
reboom a déposé, au nom de la section centrale, le
rapport concernant la cession de terrains et de bâ
timents militaires aux villes d'Ypres, de Menin,
d'Ath, de Philippe ville, de Mai ieubourg et de
Bouillon.
Toutes les sections ont adopté le principe du
projet de loi, tuais on a demandé qu'il lût donné
au gou reniement des pou voii s su disant s pour rendre
la compensation plus efficace pour les villes. Le
Ministre des fuiatices a soutenu qu'eu droit strict
les villes ne sont pas fondées b réclamer; cepen
dant, b cause des circonstances, b cause de l'état de
crise et de malaise qui en résulterait pour les villes,
il a reconnu qu'il était équitable qu'elles reçussent
un soulagement.
C'est pour obtenir ce résultat que la section
centrale a donné au gouvernement un pouvoir
moins limité. A la suite d'une conférence entre le
rapporteur de la section et le Ministre, un projet
de loi amendé a été rédigé qui concilie b la fois
le principe du premier piojet du gouvernement et
les modifications y introduites par les sections.
Voici les deui articles présentés b l'approbation
de la Chambre
Le gouvernement est autorisé, par dérogation b
la loi du t 1 juin i853,bcéder gratuitement et sans
frais aux villes d'Ypres, de Menin, d'Ath, de Phi-
lippeville, de Marienbourg et de Bouillon:
i° Les terrains militaires de ces places qui leur
sont nécessaires, notamment pour faciliter la per
ception des droits d'octroi ou pour maintenir et
améliorer les communications existantes;
2® Les écluses, les fossés el les réservoirs d'ali-
meiitation, dont l'intérêt public réclame la conser
vation.
La remise de ces terrains, écluses, fossés el réser
voirs sera faite directement aux villes intéressées
par le département de la guerre, aussitôt après la
démolition des ouvrages de fortifications qui y sont
établis, sous la réserve que, si ces propriétés étaient
de nouveau jugées nécessaires pour la défense du
pays, le gouvernement pourrait en reprendre pos
session saus indemnité.
3® Le gouvernement est également autorisé b
concéder auxdites villes la jouissance de ceux des
bâtiments militaires maintenant disponibles, ainsi
que des terrains dépendant desdits bâtiments, dont
elles justifieront pouvoir faire usage dans un but
d'intérêt public, b la condition de les entretenir
leurs frais eu bon étal de réparation, et d'en faire
remise b I Érat, s'il voulait en disposer, soit pour
le logement des troupes, soit pour tout autre ser
vice public, et b telles autres clauses et conditions
que le gouvernement jugera propres b concilier les
intérêts de l'État el ceux des communes.
Ces concessions seront accordées par des arrêtés
royauxsur la proposition des Ministres de la
guerre et des finances, après que les députations
permanentes des conseils provinciaux auront été
entendues.
Voici quelques nouveaux détails sur le triple
assassinat commis au Douck, hameau dépendant de
la commune de Desschel. Ce crime horrible a
commis entre 7 et 8 heures du soir. Le cultiva,e^
Jean-Ferdinand Vreys s'était rendu chez des,.,
sins pour passer un bout de la soirée. Sa feturuee
ses deux petites filles, l'une âgée de 4 ans, IV,
de 17 mois, ainsi qu'un domestique nonnné J. B,
âgé de 23 ans étaient restés. Vers 8 heures le fa.
mier revient chez lui, trouve la porte fermée,
s'inquiète peu, car sa femme a pour habituded;
prendre celle précaution. H frappe, en appelai,|a
femme; comme il ne reçoit pas de réponse, il
la porte de derrière, qu'il trouve enir'ouverle)C(
qui l'étonné, car elle restait toujours fermée.
En entrant dans la maison, il s'aperçoit ancl,
lumière est éteinte, et sa femme courbée en fa,
du foyer; mais qu'elle u'est pas son horreur qma
il veut la relever, ce n'est plus qu'un cadavre
éperdu, il sort de sa maison, court chez des voisins
qu'il appelle, revient avec quelques-uns d'entr»
eux, cherche partout ses malheureux enfants i,
sachant ce qu'ils étaient devenus, quand b bout de
recherches on les trouve noyés dans le puits,t;
face de la maison même. v
On trouva le coffre fracturé, une somme de3ot
fr. destinée b l'achat de moutons était disparut
Les premiers soupçons tombèrent sur le domesti
que qui fut mis sur-le-champ en état d'arrestaiioi;
les circonstances vinrent bientôt confirmer ce
soupçons. Un voisin, nommé Maes, avait etiieni:
crier les enfauts, se trouvant b sa porte, il m
passer le domestique de Vreys, qui il demain';
pourquoi les enfants de son maître criaient si fort,
C'est étonnant, répondit-il tout déconcerté.];
viens directement de chez nous, je n'ai rien en
tendu. Cette circonstance et d'autres encore ni
amené l'arrestation du domestique.
Aenkindgingsblad
OS-Uiii
M. de Mérode, camérier du Pape, s'est em
barqué Il 5 Marseille avec six fières belges de
Miséricorde qui se rendent Rome ainsi que uoe
l'avions déjà annoncé.
Ou écrit d'Alost, le 11 février: Non
avons eu ici, jeudi dernier, un orage comme c
été, avec accompagnement d'éclairs et de tonnent
Pendant cet orage, la foudre est tombée sur
moulin de la veuve Vanlotidersele, b Aygrt
Entrée par une ouverture du moulin, elle y si»
le nommé Callebaut, fermier en ladite comment
qui y avait cheiché uu refuge, el est sortie par
porte d'eutrée sans causer d'aunes dégâts (j»
l'anéantissement d'uu sac de farine, sur lequel J
malheureuse victime s'était assise.
Ou écrit de Malines, le 10: L'ambassade-
de Russie ptès la cour de S' James, M. le barc
bruuow, a passé ce maliu par cette ville où il
pris le traiu de 10 heures 3o, se dirigeaul »e
l'Allemagne.
Ou mande de Mons: Avant-hier dans
matinée, M. le procureur du Roi el M. le j"?
d instruction de Mons, se sont rendus b Bous.'-
pour se livrer b la procédure relative b des faits
malversation imputés b l'uu des membres du tlk
reau de bieufaisauce de celte localité.
Ce fonctionnaire a été mis en état d'arrestaU'1
et livré b la justice.
Samedi, dans la journée, un individu en®*
tume d'ouvrier, se présente b la maison d'édité»1'»1
des Sœurs Sainte-Marie, rue de Laekeo, b Bruie
et, s'adressant b la domestique, lui dit q1'
couvreur et qu'il vient, par ordre du proprié|,|!
de la maison, pour examiner l'étal de la loitur*
constater les réparations b y faire. La domestiq11*
tout en maugréant contre celte cause de m^P"