BIENS IMMEUBLES ANNONCES. LA MAISON DE MODES AFFAIRES D'ORIENT. Ït©'tf?3â3tïïl£s A APRES. Cet Etablissement avantageusement connu, jouit d'une très grande vogue. pour les conditions la dite Maison. COMMUNE DE WARNÊTON, la limier e se fait. Gaod possède un collège sous la direction des Jésuites et un athénée. Le premier compte 71 élèves en sixième l'autre ,8, la plupart boursiers ou élèves prix réduit. Nous apprenons avec plaisir, dit la Patrie de Bruges, qu'une commission composée de M. le gouverneur, d'un membre de la députation per manente, des délégués de la ville, de deux ecclé siastiques désignés par Mgr. l'Évèqne, et de deux membres de la commission des hospices, se réunira cette semaine a l'hôtel du gouvernement provin cial, l'effet d'arrêter les dispositions propres b assurera la ville de Bruges un hôpital convenable, réunissant toutes les conditions d'hygièoe possibles. On lit dans le Courrier de f Escaut: Le nommé Verdière, de Maubray, condamné aux tra vaux forcés perpétuité, pour un vol d'argent, commis l'an dernier au faubourg de Maire, a été ramené avant-hier la prison de notre ville, où il aurait déclaré être coupable de l'assassinat qui a été commis l'an dernier en la commune de Flo- becq. On écrit d'Audenaerde, le 21 février L'instruction de l'assassinat de la femme Pede-Delacroix, de Leupeghem, se poursuit avec une rare activité et intelligence de la part de l'au torité judiciaire. Déjb le domestique chargé des écuries (Boever) est arrêté. On vient de découvrir dans le grenier aux foins un mouchoir, contenant une somme d'euvirou 5uo frla moitié de la som me volée. Ce mouchoir a été reconnu être celui du domestique qui est sous la inaiu de la justice. Celte circoostaoce a dû faire croire une complicité. La justice agit en conséquence. Ou rapporte des environs de Fleurus un fait de la plus haute gravité qui annoncerait chez ceux qui l'ont accompli, des iustiucts de démoralisation et de cruauté dont nous ne supposions capables que les sauvages des pays les moins civilisés. Il y a une huitaine de jours, une pauvre jeune Elle étrangère notie coulrée, allant de village en village, pour trouver de l'occupatiou ou pour chercher dans la meudicité des moyens d'existence, passait devant la fosse de la Baume Lambusart. Il paraît qu'elle s'y arrêta pour réclamer quelques secours des ouvriers de cette houillière. Quelques-uns de ces derniers qui étaieut sur le point de descendre dans la bure, engagèrent la pauvre fille les accompagner, lui promettant bonne rénumération pour sou travail et lui offrant de partager avec elle leurs provisions de bouche. La malheureuse ne soupçonnant dans cette proposition aucun mauvais dessein de la part de ceux qui la lui faisaient, accepta sans inquiétude. Quand elle fut arrivée dans la finie, les houtllenrs, hommes et femmes, l'entraînèrent au fond d'une galerie, la saisirent brutalement et après avoir en levé ses vêtements, enduisireut son corps d'une couche de matière grasse et y mireui le feu! Ou conçoit sans peine a quel horrible supplice cette iufortuuée lut livrée et quelles durent être ses souffrances. Lorsque la patiente fut assez torturée au gré de ses bourreaux, ils lui remirent ses vête- meuts et la congédièrent. Elle sortit de la houil lière horriblement brûlée et se présenta en cet état affreux, dans quelques maisous des eu virons de Lambusart où ou lui prodigua les soins que sa si tuation réclamait. La justice informe pour atteindre les coupables de cet horrible attentat. La police de Bruxelles vieut de faire une importante capture dans la personue d'un individu de cette ville, auteur de tous les vols dits la ré paration. oici eu quelles circonstances Hier avant-midi, le même individu se présenta de nouveau, place de Namur, u® 6, chargé, disait— •I, par le propriétaire de réparer la gouttière. Le M. chez lequel notre chevalier d'industrie comptait commettre un nouveau vol, le fit entrer en même temps il envoya sa servante chercher la police de la 1" section, qui vint s'emparer de l'adroit filou. Interpellé au bureau de la police, il déclara être l'auteur de tous les vols qui se sont commis depuis quelque temps, et qu'on a qualifiés de vols la réparation. Ou écrit de Bastogne, le 21 février: Le mauvais temps qu'il a fait samedi, 18, a empêché l'approvisionnement de notre marché de ce jour. Aucune denrée n'y paraissait, et les quelques rares personnes qui y étaient venues ont couru de graves dangers en retournant chez elles. I.a neige, chassée par un vent violent, est tombée, pendant trois jours, en si grande abondance, que l'atmosphère en était littéralement rempli on ne voyait pas b vingt pas devant soi. Aussiles voitures publiques n'arrivent plus et le service des dépêches ne se fait que très-difficilement b cheval, avec un retard de 36 heures. Ou me rapporte b l'instant qu'une femme de nos enviions a été trouvée morte dans la cam pagne; son fils, qui l'accompagnait, a dû l'aban donner en campagne au milieu des champs pour chetcher du secours et se soustraire an même sort. Ou s'atteud b bien d'autres malheuis de ce genre. Ou vient d'ariêter b Venloo et de transporter b Ruremonde le nommé Jexerçant la profes sion de lithographe et soupçonné d'avoir mis en circulation du faux papier-monnaie de Prusse. Ou écrit de Berlin qu'un esclave appartenant b un Brésilien et voulant recouvrer sa liberté, vient d'iuleuter b son maître un procès devant le tribunal de la ville. Le tribunal s'est déclaié com pétent. L'esclave se fond sur ce que l'esclavage n'existe pas en Prusse. Le maître invoque les an ciennes lois qui garantissent ses droits de propriété tout eu défendant de uialtraitrer les esclaves. FRANCE. Paris, 22 février. Ou écrit de Paiis b la Gazette de Cologne, eu date du 21 Les généraux pour le corps expéditiounaiie sont définitivement nommés. Le commandement en chef est confié au prince Napoléon qui aura sous lui les généraux Pélissier, Mac-Mahon, Canrobert et Bosquet. Une autre correspondance de Paris de la Ga zette de Cologne, annonce qu'un emprunt consi dérable va être conclu avec la maison Rotschild. On s'occupait aussi de la possibilité du retour en France des géuéraux Bedeau, Chaugarnier, Larno- ricièie et Leflo. On lit dans le Moniteur Plusieurs journaux ont annoncé que M le général de Castelbajac était reveuu de Si-Péteisbourg b Paris. Ce fait est iuexact. De nombreuses arrestations, dues b des mo tifs politiques, out eu lieu b Paris. ALLEMAGNE. I.a chambre criminelle du tribunal de Wiesbade a prononcé le 18 son arrêt dans le procès de l'é- vêque de Limbourg; tons les prévenus ont été acquittés du chef priucipal d'accusation; mais, d'après l'art. 4o 1 du code pénal, l'évêque, le vicaire-général Klein et le chapelain Muller ont été renvoyés devaot les tribunaux. Des avis télégraphiques reçus b Vienne portent que la Russie a rejeté les propositions d'Autriche pour une médiation ultérieure, propositions dont le comte Orloff était porteur. On dit l'Empereur Nicolas sérieusement indis posé. Des avis de Bucbarest mandent que les Russes ont détruit sept navires turcs. Voici le décret par lequel l'Empereur de Russie ordonne une nouvelle levée: Nicolas, etc. Vu la nécessité dans les cir constances actuel les, de mettre notre armée et notre flotte sur un pied de guerre, et d'avoir les réserves nécessaires pour notre armée active, ordonnons de lever neuj recrues sur mille dmes, dans 2 t gou vernements. Ce recrutement doit commencer le 1" mars et être terminé pour le i5 avril i854. Les gouvernements de Cherson, de Tanride et la province de Bessarabie se trouvant aujour d'hui eu état de siège, et soumis par conséquent b des levées permaueutes,sont exempts de cette me sure. m Divers journaux et correspondances signalent les complications qui surgissent pour la Turquie de l'insurrection des habitants d'Epire. Les districts greco-albauais, qui appartiennent b la Porte, sont eu plein mouvement, et déjà plusieurs rencontres ont eu lieu entre les troupes turques et les in surgés. L'avantage est resté b ces derniers. Cette insurrection a un caractère d'autant plus grave que le gouvernement grec ne paraît pas assez fort pour pouvoir arrêter le mouvement. VEJMMTIEN imftoii »k.% Notaris CHRISTIAEN te Passchendaele. i® Op den ie° MAERT i854, ten 1 uere naermiddag op Passcbendaele van goed Meersch- hooy en drooge Sluyten. 2® DONDERDAG 9" MAERT t854, ten i 1 ueren voormiddag, op Zonnebeke en Becelaete, van 80 koopen Boomen, bestaende in veele zwaere Eykbn, Bkuken, Abeelen en eenigte Plant- soenen. Op gewoone konditien. (Q POUR et de DE DONCKER SOEURS, rue au beurre n° 21 s'adresneh près de la potterie. PATRIMONIAUX, V31T2?.3 ?72L:Ç7S1£31TCP A H E8§Û IN) I§, avec gain de mise-a-prix d'un demi p. o/o. Par le ministère de M° ROMMENS, Notaire fVarnélon, de l'intervention de M' le Juge de paix du canton de Messineset en vertu d'un jugement rendu par le Tribunal de pre-

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Le Propagateur (1818-1871) | 1854 | | pagina 3