francs net. Du reste, l'autorité commit- nale conserve encore en magasin quatre cents fournitures complètes, pour faire face aux exigences du casernement. A propos de ces renseignements que nous trouvons consignés dans le Progrès, nous ferons remarquer que ce même jour nal affectait dans un de ses derniers n"de réduire le prêt de nos literies militaires des proportions fort exigues. Ce qui précède démontre toutefois que l'on s'est désaisi cet effet des deux tiers des fournitures en magasin. Un aperçu présenté par M. le président du Conseil, porte les dépenses des travaux la station, comme suit: Achats de ter rains et de maisons, fr. 14,551-19; l'entre prise faite par le sieur Vandenbroele. fr. 8,500; construction des aubelles de l'oc troi, la porte de la Station, entreprise par le sieur Angillis, fr. 8,975 60; fourniture et pose d'une grille le long du batardeau, adjugées au sieur Vandenbroele, pour la somme de fr. 4,750; le total des dépenses prévues et imprévues est évalué 50,000 francs. De celte somme reste déduire 12,000 francs, produit de la vente des ter rains et constructions aux abords de la Station, sans compter celui des terrains non encore expropriés. A la date du 1" Mars, les clefs des portes de la ville ont été remises la disposition de l'autorité communale. La commission qui s'est occupée de la révision du tarif de l'octroi, examinera s'il y a lieu de changer les heures de l'ouverture et de la ferme- ineture des portes. Le Conseil entre ensuite en délibération sur unedeinande du sieur Valcke, tendante obtenir une prorogation de l'octroi qui l'autorise établir un gazomètre. En con séquence de l'opposition que celte requête a rencontré de la part d'un grand nombre d'habitants, l'assemblée se réserve de por ter de nouveau cette affaire l'ordre du jour, afin qu'entre temps tous ses membres puissent prendre connaissance des faits et des arguments produits de part et d'autre. La France et la Belgique viennent de replacer définitivement leurs relations de commerce sous le re'gime d'une convention internationale. Toutes les clauses de cet arrangement douanier ue nous sont pas encore connues, mais comme elles embrassent fidèles. Le roi de France, s'élant rendu maître de Courtrai, les Yprois envoyèrent vers lui deux Do minicains, pour le supplier de les épargner eux et leur ville, eu égard b leur fidélité et leur bonne volonté envers le comte, parce qu'ils se rendaient sans résistance, (i) Nous trouvons d'un autre côté qu'un graud nombre de Français s'étant approchés de la ville, furent attaqués par les habitants mais que ces derniers durent plier devant la supériorité des Français et que trois cents des leurs y trouvè rent la mort. 2Maintenant Van Artevelde, qui prévoyait probablement que les Yprois s'abandon neraient h la clémence du roi, avait envoyé quel ques uns de ses partisans a Ypres, pour exciter les citoyens tenir son parti, mais ils y furent défaits. Les deux Dominicains étaient retournés, quand l'abbé de Voormezeele et douze plénipotentiaires se rendirent auprès de Charles VI, lui offrant comme gage de soumission, les clefs de la ville, le conjurant de se rendre a Ypres et le priaDt de vou loir accepter pour lui ainsi que pour son armée des rafraîchissements. Cette invitation fut regardée (i) Meycr, lib. i3. (u) Do Feu, Manuscrit. la plupart des concessionsconsenties en 1802, nous croyons pouvoir en donner dès aujourd hui une courte analyse. Les faveurs garanties b la Belgique par la I" rance portent particulièrement sur les produits liniers. Le traitement de i845 est maintenu pour les fils de lin et de chanvre importés de Belgique en France par les bureaux situés d'Armentières b la Mal- maison. On sait que le droit de faveur se limite a une importation de 2 millions de kilogr., qu au delà de celte quantité jusqu'à 5 raillions, les droits sont augmentés de la moitié de la différence entre le tarif spécial et le tarif général qu'au delà de 5 millions, les mêmes droits sont augmentés des trois quarts de celle même différence. Quant aux tissus, la France n'admet plus an tarif spécial qu'une quantité de 2 millions au lieu de 3 millions. Par contre la taxe douanière est diminuée de i5 p. c. La réduction accordée au bétail importe en France par le Luxembourg, en vertu de la con vention du 22 août i852, sera étendue toute la frontière. Pour les glaces et les grands miroirs, les droits actuels, équivalents la prohibition, seraient rem placés par la législation douanière antérieure l'arrêté du 6 juin i848, sous réserve toutefois d'une augmentation de fr. 5o par mètre carré. La France nous accorde la garantie du maintien du droit actuel l'importation de nos houilles et de nos fontes. L'Empereur toutefois se réserve d'é lever son taiif sur ces produits, si un grand intérêt national ou des circonstances de force majeure lui eu imposaient l'obligation. Telles sont eu somme les pi iucipales stipnlatiousfavorables la Belgique. Les concessions que nous accordons la France sont celles que les traités antérieurs lui avaient déjà garanties. Il faut y ajouter cependant la suppres sion de la contrefaçon littéraire, certaines faveurs de pavillon et certains avantages accordés aux so ciétés auonyiues françaises. Jde Bruxelles.) La Chambre n'a tenu lundi qu'une comte séance. File a adopté sans débat le projet portant proro gation pour un an de la loi actuelle sur les jurys d'examen. Hn réponse b une interpellation de M. Bodeubach qui s'était plaint de ce provisoire per pétuel, M. le Ministre de l'intérieur a annoncé qu'il saisirait la Chambre d'un projet de loi défi nitif au commencement de la session prochaine. C'est sur cette assurance que M. Ad. Roussel s'est d'un œil favorable par le roi, qui confia la ville aux b' ns soins du connétable de Clisson et s'y séjourna quelques jours, se procurant pendant ce temps tout ce que son armée avait besoin. Il obligea néan moins les Yprois lui payer cinquante mille hs d'or: (ij Nos concitoyens se rendirent dignes de la iniséiicorde du roi par les marques de fidélité, qu'ils ont témoignée dans la suite leurs princes. Tandis que ces événements se succédaient, les villes environnantes, nommément Cassel, Bergues- Saiut-WiuocButburg, Gravelines, Dunketke, Furnes, Popertnghe, Thourout, Roulers, Messiues et Bailleul, où la terreur était générale, imitèrent l'exemple de soumission qui leur fut donné par ceux d'Y près, qui était la ville capitale de la Flan dre Occidentale les capitaines qu'ils avaient reçus de Van Artevelde, furent arrêtés et remis au roi avec prière de prendre aussi ces villes sous sa pro tection. Cependant, comme ce prince et ses nobles, par manque de connaissance de l'état du pays et de ses habitants, ue pouvaient distinguer les inno cents des coupables, et ne savaient pas non plus de quelle manière ces villes avaient reçu les chefs (i) Manuscrit (l'Obvier de Ouuiutle. fondé pour ne pas user b cet égard de son initiai;,, parlementaire. La section centrale chargée d'examiner les siers des créances et des indemnités a accorder p,, le gouvernement aux intéressés qui ont épromj des pertes la suite du séjour de l'armée français» en 1831 et i832 en Belgique, s'est réunie lundi sous la présidence de M. Delfosse. Etaient pré sents MM. Julliot, de Perceval, Allard, Mercier et H. de Baillet. Elle a rejeté b l'unanimité le projet de loi q„j allouait de ce chef tin crédit supplémentaire de 35,4 i t fr. 6t c. au déparlement de la guerre, pj, le motif que la somme de 8 millions accordés par la loi du i" mai t842 a dû faire face b des récla ma tions de cette nature. M. H. de Baillet a été nommé rapporteur. Daus sa séance de lundi, le Sénat a ouvert et clos la discussion de la loi qui autorise le gouvernement b céder des terrains et des bâtiments militaires aux villes d'Ypres, de Menin, d'Ath, de Philippeville, de Marienbourg et de Bouillon. Le débat a roulé uniquement sur la portée du projetau double point de vue des engagements de l'Étatet des avantages réels de l'indemnité consentie. GRAVE MALHEUR ARRIVÉ SUR LE CHEMIN DE FER. Nous apprenons qu'un grave malheur est arrivé, dimanche, sur la ligne du chemin de fer de Ver- viers a Bruxelles. Le couvoi de grande vitesseparti b 11 heurt; de Verviers, était arrivé a la halle de Rosoux, entre Landen et Tirlemont, lorsque les bandages d'une des roues de la locomotive se sont détachés; ctl accideut a déterminé le déraillement du convoi,il le machiniste nommé Duneau et le chauffeur ot: été tués. Le chef du convoiTahon a plusieurs côtes enfoncées. On désespère de le sauver. Un garde a été légèrement blessé. Des voyageurs, dit-on, ont été plus nu moin; grièvement blessés. Ce sont les seuls renseignements qui nous sot! parvenus. Aucun journal jusqu'ici ne parle de malheur. Nous attendrais d'antres détails. Oii écrit d'Ostende Depuis quelque temps, des armateurs de Dm kei que a ri i vent a Ostende pour engager nos marin et nos pêcheurs. Grâce b l'intervention de M. desiebelles, les prisonniers obtinrent seulement i' vie sauve et l'assurance que leurs villes ne seraient point réduites eu cendies; cependant leuis biens, leurs bestiaux et leurs provisions furent aban donnés la rapacité des hommes du roi. Il suivit une dévastation qui fil gémir toute la Flan- die Occidentale, tandis que les chefs des rebella étaient décapités b Ypres. (i) Le butin que la Français avaient fait, fut vendu a un prix si iniriima b ceux de l'Artois et du Hainaut qui avaient sui'' I aimée, qu'où pouvait se procurer pour un fl"l|C une pièce de dtap, fabriqué b Wervick, Messines ou b Poperinghe. Le reste fut transporté en France Telles sont les suites naturelles des guerres e; des bouleversements civils. La fortune et les bit'11 que le pillage enlève aux uns, sont exposés ff proie b la violence de ces autres, qui, sous le v01'' de I amiiié, aident le peuple sans négliger le propies iritéiêts. Dans I attente des troupes auxiliaires q,ie Artevelde avait demandées an roi d'Angleterre se fortifiait autant qu'il lui était possible. Pour être contintté-) Mauusciil tTOliviet de L)i\uiude.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1854 | | pagina 2