Griione, chevalier d'honneur de la Duchesse, et
de M. le lieutenant L'Olivier du régiment des
guides, officier d'ordonnance. La salle élaii comble.
LI.. AA. RR. ont été reçues par M. le directeur
et leur apparition dans la loge royale, de nom
breux applaudissements ont accueilli leur présence.
Un poste d'honneur du régiment des grenadiers
se trouvait l'entrée de la porte.
Les princes ne se sont retirés qu'à la fin du
spectacle.
On nous assure que les mutations suivantes
auront lieu dans l'armée
Les lieutenants-généraux Greindl, au com
mandement de la t" division d'infanterie Gand,
les 4', 7*, 12e et 2e régiments;
Fleury Duray, commandant la 2" division d'in
fanterie Mons, 8*, it", 2e et 6e régiments;
Van der Linden, commandant la 2e division
territoriale Mons.
Les géuéraux-majors Raikem, commandant la
2e brigade, 2' et 6" résidence Mons;
Lefebvre, commandant la i" brigade de la 4e
division en résidence Anvers, 2' et 3" régimeuts
de chasseurs pied.
Van Casteel, commandant la ibrigade de la
i'« division, résidence Bruges, 4r el 7' régimeuts
de ligne
Dammau, la 2" brigade de la 4e division, Bru
xelles, les régiments de carabiniers et de grena
diers.
Les lieutenants colonels Gaillain, du 11% pro
mu le 20 décembre 1847, passe en cette qualité
au 12r régiment
Le baron Goethals, promu le 17 février 1862,
au commandement du régiment de grenadiers
Bruxelles;
Jambers, promu le 12 janvier j855, au com
mandement du 5' de ligne, Mons.
Fouiy, du 1 2% promu le 24 juin i853, au com
mandement du régiment de carabiniers, Bruxel
les.
Thiebaut, du 5', promu le 2-4juin i853, an com
mandement du 1 ic régiment, 'a Tournai.
Courrier de l'Escaut.)
Le Z?orfe,de Nieuport, annonce que les pê
cheurs de celte ville s'engagent au service des ar
mateurs de Daukerque.
Nous apprenons que l'on se propose de
compléter in cessant meut le personnel de ia ruai-
son du Duc de Brabaut. Parmi les personnes sur
Les Anglais, toujours renforcés par les rebelles,
ayant en vent de ce qui se préparait se dirigèrent
sur Mardyk et de là se rendirent Dunkerke. Mais
arrivés dans cette dernière ville, les Flamands ne
voulurent pas y rester. Ils se révoltèrent, et se ran
gèrent en ordre de bataille sur une hauteur qui
dominait le camp. Les Anglais, en voyant ces
mouvements, ne savaient qu'en penser, ils ne sa
vaient pass'ilsdevaient attaquer les Flamands qui
paraissaient leur en vouloir. Le seigneur de Cau
relée qui pensait toujonrs que les Flamands étaient
pour Urbain trouva l'expédition in fructueuse et
même injuste. C'est pourquoi les Anglais envoyè
rent un héraut d'armes au camp des Flamands,
pour leur demander dans quelle intention ils s'é
taient mis eD ordre de bataille. Mais les Flamands,
loin d'écouler ce messager, s'emparèrent de sa per
sonne et le livrèrent au supplice.
En apprenant cette violation du droit des gens,
le général anglais ne put réprimer sa juste colère,
et ordonna sur le champ de commencer l'attaque.
R. Van de Voorde, un des chefs de la révolte, fut
le premier charger les ennemis, qu'il culbuta du
premier choc. Mais il reçut de si nombreuses bles
sures qu'il ne put poursuivre ses succès, et il laissa
échapper la vicloite qu'il tenait dans ses mains.
lesquelles le choix se porterait, on cite partictiliè-
ment le plus jeune des chanoines titulaires de
notre cathédrale, qui seraient conférées les
fonctions d'aumônier du palais du prince.
Feuille de Tournai.)
On lit dans VEconomie de Tournai On
nous communique des renseignements qui nous
permettent de croire que le voyage du Roi est
maintenant chose décidée. Le collège s'est informé
des intention s de S. M. auprès du ministre de la
maison du Roi, il a été répondu que la famille
royale se rendrait aux vœux des populations du
Hainaut; elle visitera, ainsi que nous l'avons déjà
dit, Mons et le Borinage, Saint-Ghislain, Basècles,
Ath, Lenze, Pérnwelz, et elle arrivera Tournai
en visitant la riche et industrielle vallée d'Anloing,
Calonne et Cheicq. L'entrée en ville se fera par
la porte de Valenctennes.
L'Hôtel de Belle-Vue offre Bruxelles cette
particularité assez piquante, que le nouveau repré
sentant de la Turquie s'y trouve logé en même
temps que M. de Kisseleff, la priucesse de Lieven
el d'autres sommités de la Russie.
On a parlé du prochain voyage du jeune
Roi de Portugal. Cette nouvelle se confirme, et
S. M. Très-Fidèle, sons le nom de Duc de Bra-
gance, visitera bientôt la Belgique, et descendra
l'hôtel de la légation portugaise.
L'Émancipation annonçaitdans son nu
méro d'hier, que l'instruction charge du notaire
Schoeters était sur le point d'être terminée; nous
apprenons que l'inculpe', bien qu'arrêté depuis
quinze jours, reste soumis l'interdiction de com
muniquer avec sa famille et avec ses conseils. Pour
hâter le terme de celte mesure il vient d'être
adressé une reqnêle la chambre du conseil pour
qu'elle fasse cesser une interdiction qui d'après
l'art. 29 de la loi du 18 février 1802 sur la dé
tention préventive, ne peut ordinairement durer
que dix jours.
L'Onjjartydige, journal flamand de Ter-
monde, publie les ligues suivantes
m Un bourgmestre de nos environs avait reen,
comme tous ses collègues, la circulaiie contre le
péiitiounement flamand, copiée par M. De Jaegher
sur celle de M. Piercol. Celle circulaire fut lue
par lui au conseil communal assemblé. Celui-ci
déclara ne pas coin prendre la pièce éciiteen fran
çais et décida l'unanimité des vuix qu'elle serait
renvoyée M. le gouverneur, avec prière ce
Plus de neuf mille Flamands restèrent sur le champ
de bataille.
Les Anglais, encouragés par cette victoire, se
mondèrent plus arrogants que jamais et parlèrent
déjà de soumettre toute la Flaudie. Poursuivant le
cours de leurs succès ils s'emparèrent de Dunkerke,
de Bergues Saint-Wiuoc, et de Bonrbourg, dont
les habitants vaincus par la terreur qu'inspirait les
armes de la Grande-Bretagne, se rendirent sans
résistance. (1) Les Anglais iiiaitres de bouibourg,
se dirigèrent sur Calais, qu'ils livrèrent au pil
lage. (2) Ils y laissèrent une assez forte garnison et
avancèrent jusqu'à l'endroit appelé Nieuwendyk
d'où ils comptaient emporter Aire. Mais ils furent
trompés dans leur attente pareeque Robert de Be-
thune, vicomte de Meaux, qui commandait cette
place el comptait parmi ses hommes, des guerriers
distingués, s'était fortifié auprès de cette ville, avec
ses troupes pour empêcher les Anglais de s'en ren
dre maitres. D'ailleurs la prise de cette ville était
plus difficile qu'ils se l'imaginaient. (3] Les troupes
qui étaient campées sous les murs de la ville, s'é-
tant montrées aux Anglais, ceux-ci firent sonner
(1) Froissart, liv. 2 ehap. i36.
(a) Sauvage, liv. lia.
(3) Fruissart, liv. a ebap. i36.
fonctionnaire de bien vouloir apprendre en lano0f
flamande l'administration communale ce q„>j|
pouvait avoir lui dire.
Il y a en ce moment plus de vingt DavireSe|)
charge Anvers pour New-York; dont plusieo..
s'apprêtent partir dans le courant de la semaine
transportant un grand nombre d'émigrants. Chaque
jour de nouveaux convois d'émigrauts arrivent, on
en compte en ce moment Anvers environ 2,000
Une dépêche de Londres d'avant-hier an
nonce que les blés étrangers étaient offerts, saiiS
acheteurs, 3 scheIlings de baisse par quartier.
Les dépêches de Hambourg du 16, et deStettin
du i4, annoncent une forte tendance la baisse.
Les campagnes de l'Alsace sont désolées par
un fle'au qui n'a son équivalent que dans les sept
plaies d'Egypte des nuées de souris ont envahi i;s
champs de cette province et les désolent. M. le
préfet du Bas-Rhin a pris un arrêté pour assurer
la destruction de ces infatigables rongeurs; il re
commande un genre de souricière très-bas prix
et d'un effet sûr. A l'aide de ces pièges sur uue sur
face de 20 hectares on a pris dans l'espace de 36
jours seulement 15,3 r 5 souris.
On mande d'Amsterdam, le 17 mars: «Au
marché d'aujourd'hui, les affaires en seigle ont été
plus animées, et les sortes russes payées plus cher.
Le froment sans variation. L'orge et le sarrazin
plus animés. Par suite de plaintes arrivées de Gro-
ningue, la graine de navets sur avril a augmenté
de 172 I., sur l'automne, de 1 I.; l'huile de colza
a augmenté aussi d'un florin.
Un vol considérable a été commis dans le
lazaret de Syra. Le paquebot du Lloyd autrichien
VJtalia, parti de Sroyrne mercredi dernier pour la
ligne de Trieste, arriva Syra le lendemain, et,
comme d'usage, il débarqua ses groups au lazaret
pour purger leur quarantaine de 24 heures. Ces
groups, au nombre de i5, dont 5 appartenant au
commerce de Smyrne et les autres celui de Coir-
slantinople et de la mer Noire, et d'une valeur
totale de 1 5o mille piastres environ, élaieul en
fermés dans une cassette. Peu d'heures après avoir
été déposée au lazaret, la cassette disparut Les
officiers de cet établissement avaient été arrêtés,
mais an dépait du bateau on n'avait pas encore
découveil les auteurs de ce vol.
ACTRS OFFiriRI.M.
Par arrêté royal du 17 mars, nu subside de trois
mille francs est accordé l'école normale de Thon
la retraite et marchèrent sur Saint-Venant. Guil- I
lannie de Nielle,chevalier Picard, y était capitaine. I
Les Anglais se rendirent maitres de sa personne
après une vigoureuse résistance. Les assiégés du
rent ouvrir leurs portes aux Anglais qui y entrè
rent en vainqueurs et livrèrent la ville au pillaee.
Delà, ils se rendirent Bailleul, soumirent Furnes,
Nieuport, Blaukeuberghe, s'emparèrent des côtes
mat itiines, 1 j et se jetèrent sur Poperinghe l»u-
jouis conduits par Ackerman et ses partisans. Après
avoir saccagé Poperinghe et Messines ils résolurent
de faire le siège d'Ypres, et envoyèren tout le buti"
qu'ils avaieut fait Bergues Saint Winoc.
Selon Froissart, (2) Ackernran qui n'avait p»s
quitté les Anglais depuis leur déharquenief't
voyant qu'ils se disposaient assiéger la *i|lf
d'Ypres, se relira Gand. Cette assertion, coœn*
nous le verrons plus loin, est dénuée de fondente'1''
Pendant ce temps, le duc Philippe mil les villes
de Saint-Omer, d'Aire, de Bergues-Saint-\Vinoc
et d'autres en état de défense. (3)
Pour être continué
(1) D'Oudegherst, chap. 170.
(2) Liv. 2 chap. 136.
(3) Histoire des Ducs de Bourg.tom. 2, png it>3.