judiciaire a fait encore une desceuie dans la com mune de Dickebusch, a l'effet de procéder a l'au topsie du cadavre d'un nouveau-né, que sa mère- dénaturée avait enfoui dans un tas de foin, après l'avoir meurtri mortellement de coups a la tête. Si nos renseignements sont exacts,b l'arrivée du garde champêtre de la commune, dans la demeure de la coupable, l'eofant, malgré les contusions qu'il avait reçues présentait encore quelque signe de vie, et ce serait sur ses derniers cris qu'il serait parvenu b le découvrir. On ajoute, que par une présence d'esprit des plus louables, le garde cham pêtre sus dit, aurait administré le baptême b l'en fant, avant qu'il n'expirât. La mère âgée de 35 ans, est en aveu de son crime, et a été conduite dans la prison de cette ville, dans l'après midi du 4. Noos apprenons que M. Maloti-Dassonville vient de donner sa démission de ses fonctious d'é- chevin de la commune de Vlamerlinghe. Tout récemment encore l'£c/io du Luxem bourg, principal organe du parti libéraliste dans cette province, s'est vu condamné par le tribunal d'Arlon, dn chef de calomnie envers la personne de l'honorable M. Orban, représentant de Neuf- chateau. Aujourd'hui, une autre feuille du même parti la Rèjorme de Verviets, a laquelle M. Mul- lendorf avait intenté un procès en calomnie, se voit condamnée par le tribunal de cette dernière ville, a 200 fr. de dommages-intérêts et b l'insertion de l'arrêt dans les journaux de la localité, b tous frais et dépens. Dimanche, b 6 heures du inatin, la fermière Catherine Bousseeuw, âgée de 70 ans, demeurant b Reninghelst, en voulant traverser le railway de Poperinghe a Ypres, au moment de l'approche d'un convoi, en a été littéralement broyée. Trans portée chez elle, elle y a rendu le dernier soupir. C'est demain, que Mademoiselle Benita An- guinet donnera sa troisième et dernière repré sentation de prestidigitation. Nous engageons les personnes qui n'ont pu assister b ces intéressantes représentations, d'y assister demain. Un journal de Tournai raconte qu'un gé néral russe, venant de Lille et se rendant b Brux elles, est passé, il y a trois jours, dans la nuit, vers mne heure du inatin a Tournai. L'officier qui commandait le poste de la grand'garde donna des ordres spéciaux pour l'ouverture de la porte de Lille, et accompagna lui-même le géuéral jusqu'à la porte de Marvis. Dickebusch (x) et de Zillebeke (y) dans les fossés de la ville. lis essayèrent de faire la même chose b la porte de Dixmude, mais les assiégés iîient une sortie et ayant chassé les ouvriers des enuemis, rétablirent le tout daus son état primitif. Les Anglais qui étaient campés au côté ouest du Zaelhofessayèrent aussi de dessécher les fossés qui se trouvaient le loug du couvent des Frères-Prêcheurs (z) pour s'emparer de la ville, et parvinrent, nonobstant la résistance des Yprois b établir huit ponts, qui forent anéantis par les assiégés. Mais les ennemis convaincus qu'au moyen de ces ponts ils rédui raient la ville, ne se découragèrent pas de l'anéan- tissement de leurs travaux mais les renouvelèrent aussitôt et firent attaquer le 20 juin, la porte de Dixmude. Ils s'avancèrent jusqu'à la terre qui se trouvait eutre les deux fossés et s'apprêtèrent b percer les bourgeois de leurs lances. Mais, heureu sement les canons de la place culbutèrent les assail- (x) Le vivier de Dickebuscb date de lîat, époijue laquelle Robert deBétbune permit de le creuser. (y) Le vivier de Zillebeke fut creusé eu «095. (z) Le couvent des Domiaicaius a été bâti eu 126S, sur les dépendances du Château du Comte. La Comlesse Margue rite et Gui sou ûls dotèrent les Dominicains des terraius sur lesquels était bâti leur couvent. Ou prétend que la Comtesse Marguerite a fondé ce couveut. (Archives.) Vendredi matin, on marchaud de liqueurs et son épouse, demeurant dans la rue de Philip- stock, a Bruges, étaient occupés distiller de I es- prit de vin. La vapeur qui se dégageait de I appareil piit feu,et communiqua la flamme au liquide con tenu daus la cornue. Uoe terrible explosion en fut la suite, et l'alcool enflammé brûla les deux époux. Les voisins et la police se sont rendus immédiate ment sur les lieux pour porter les premiers secours. Dans l'après-dlner du j8 du mois dernier, le nommé François De Vos, âgé de 67 ans, char pentier, demeurant b Ingoygbem, est tombé du toit de l'église de celle comtnuue, qu'il était occupé a démolir. Eu tombant, un morceau de bois qu il venait d'arracher du toit, est tombé sur sa poitrine, et la lui a écrasée. On écrit de Gènes, le 28 mars, b la Voce délia Liberia, qu'on a découvert un complot ourdi par quelques galériens et qui avait pour but d'incendier les magasins rie matières combustibles de l'arsenal, afin de s'évader b la faveur du trouble et du désordre. Des complices ont dénoncé cette trame, daus l'espoir d'obtenir la remise du restaut de leur peine. Ou écrit de Vienne (Autriche), le 22 mars: Vers la fin de l'année dernière, le bruit se répan dait b Vienne qu'une jeune fille, âgée de vingt- deux ans, avait tenté de se suicider en avalaut un grand Dotubre d'épingles. Celte nouvelle, dont gé néralement on révoqua en doute l'exactitude, était pourtant vraie de tout point. Le rapport annuel des médecins de l'hôpital géuéral de notre capi tale, où celte femme a été traitée, eu donne les détails suivants a Dans le commencement de septembre der nier, cette jeune fille avala une a une soixante-dix épingles fixées chacune dans un pain b cacheter, et qu'elle plaça daus sa bouche de manière que ces épingles devaient descendre par le gosier la tête la première. Comme ces épingles ue déterminèrent pas la mort, et que tout au contraire plusieurs d'entre elles s'évacuèreut par les déjections al- viues, la jeune fille continua b en avaler tous les jours, et toujours de plus grandes; les dernières qu'elle avala avaient deux pouces un quart de longueur. Tombée gravement malade, elle fut conduite b i'hôpilal général de Vienne, et là, grâce aux soins intelligents qu'elle reçut, elle rendit successive ment quatre cent cinquante-deux épingles qui touies avaient pris une couleur noire. Celle femme laulset les forcèrent b la retraite. Les ennemis pour se venger des Yprois leur lancèrent des traits sans désemparer. Louis de Mâle craignant que les Anglais ne s'emparassent de la ville avant l'arrivée de l'armée Française, chargea Arnoud de Homes, (aa) êque de Liège, qui élait en grande estime chez les Gaulois parcequ'il tenait le parti d'Urbain, d'en trer eu pourparler avec le général Anglais. Arnoud essaya d'engager l'évêque de Norwich b lever le siège d'une ville dont les habitants, disait-il, obéis- s lient au pape Ut bain, et le conseilla de porter ses armes contre les Clémenlistes. Il lui dit que le Comte lui procurerait cioq ceDls cavaliers qui réunis aux Anglais les aideraient b combattre leurs euuemis. Mais les Gantois, qui ne voulaient pas se soumettie b Louis de Mâle, firent accroire b Henri Spencer, qu ils ue devaient avoir aucune confiance dans leur Comte. L'évêque de Norwich excité par les Gantois ue voulut eoteodre parler d'aucuDe pro- posiiiou et renvoya de Hornes. Celui-ci en donna avis b Louis et retourna daDS son diocèse. Le Comte en fut tout-b-fait désappointé, mais croyant que les secours de la France était le seul (ia) Arnoud de Honirs fils de Guillaume, «rigueur de Hor nes et d'Alleu. et d'Élise de Cleves, et petit-fils de Gérard, seigueur des mêmes endroits et de Jeanne de Louvaiu, dite de Gaesbeek, moui ut le 8 mars 13Sg. est en ce moment parfaitement rétablie. OiTTîT connu que c'est par suite d'une aliénaiion niein, qu'elle avait essayé de mettre nu terme b sa je la manière que nous venons d'indiquer, et quj nous ue nous trorapous, est encore sans pré« deut. La Chambre a émis samedi un vote d'ensetn1 sur les diverses conventiorisconcluesavecla France 65 voii contre i5 ont ratifié l'acte diplomatie,r soumis a la sanction parlementaire. A vaut ce vote plusieurs discours avaient été pro Doncés. M. le Ministre de la justice s'est attaché a justifier la disposition qui concerne les sociéié. anonymes. Selon lui, la réciprocité serait pins avan tageuse la Belgique qu'à la France. M. de Haerne aurait pu se dispenser de prendre la parole, après le rapport si complet et si cou- cluant qu'il avait été chargé de rédiger au nom de la section centrale. Le député de Courrrai a tenn néanmoins b répondre aux observations critique; qui s'étaient produites dans les séances précé dentes. Ou a tort, d'après M. l'abbé De Haerne, de oe considérer dans le traité que les avantages stipulé] au profit de l'industrie liuière. Fut-elle seule fa vorisée d'ailleurs, ce qui u'est pas, ou ne devrait pas regretter la sollicitude du gouvernement et des Chambres pour une fabrication d'une si grande im portauce. L'industrie linière, par ses conditions éco nomiques, spéciales, par la maio d'œuvre qu'elle crée, par le chiffre de ses exportations, par les bienfaits qu'elle répand au sein des populations flamandes, se place au premier rang parmi nos productions. M. Du Mortier s'est d'abord placé au même point de vue que M. l'abbé De Haerne. 11 a sou tenu contre M. Rogier que le marché français se rait toujours le principal débouché pour nos fils et nos toiles, et que cette considération devait guider le gouvernement dans ses négociations avec h France. Quaut a la convention littéraire, le député de Roulers, ne peut l'approuver. S'il souscrit en prin cipe a l'abolition de la contrefaçon, il repousseI» rétroactivité inscrite daus le traité. Ou n'avait encore rien dit des pétitions adres sées b la Législature. M. l'abbé De Haerne a de mandé quelles étaient les intentions cet égard. .M, le Ministre des affaires étrangères s'est engagé i moyeu propre a sauver la ville, il éctivit au Duc de Bourgogne pour bâter la marche des Français. Le Duc touché de la triste situation des Flamands conjura le roi de leur porter secours. C'est pour quoi le roi ordonna a tous les princes du sang aux grands de sa cour d'accompagner son armée. lout espoir d'accord étant disparu, les assié geants poussèreut le siège avec une plus grande opiniâtreté. Dans la nuit du 20 juin, ils lancèrent sur la ville beaucoup de bombes dans l'espoir de la consumer par les flammes. Mais ce fut en vaio, les toits des maisons n'étant plus recouverts de paille, le feu ne pouvait y prendre. Il est vrai, il avait encore beaucoup d'habitations dont les façades étaient en bois, mais les assiégeants cependant ne purent atteindre leur but. Les Anglais ainsi déchus dans leur espoir s'a»'* sèrent de construire trois chars d'attaque en bois a quatre roues et les remplirent de combattants. I" en conduisirent deux près de la porte de Lille- Le troisième fut conduit piès de la porte de Dixin«de. Les assiégés qui se trouvaient sous le coranu-Re nient de Pierre van der Zype, attaquèrent cetjc dernière machine, massacrèrent les troupes qui s.' trouvaient, anéantirent la machine et parvinrent 2 s'emparer de quelques objets et d'une grande partie du bétail des assiégeants. Pour être continué)

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1854 | | pagina 2