Troisième section. MM. Baron de Man d'Attenrode. 377 De Lacoste370 Landeloos311 De Wouters303 Luesemans216 Christiaens195 Quatrième section. MM. Baron de Man d'Attenrode. 399 De Lacoste396 Landeloos366 De Wouters363 Luesemans92 Christiaens85 Cinquième section. MM. Baron de Man d'Attenrode. 271 De Lacoste263 Landeloos207 De Wouters224 Luesemans229 Christiaens200 Sixième section. MM. Baron de Man d'Attenrode. 403 De Lacoste390 Landeloos335 De Wouters336 Luesemans116 Christiaens108 Septième section. MM. Baron de Man d'Attenrode. 289 De Lacoste250 Landeloos234 De Wouters221 Luesemans175 Christiaens196 MM. Baron de Man d'Attenrode. 2409 De Lacoste2354 Landeloos1976 De Wouters1947 Luesemans1367 Christiaens1276 En conséquence MM. de Man d'Atten rode, de Lacoste, Landeloos et de Wouters, ayant obtenu la majorité absolue, ont été proclamés membres de la Chambre des Représentants. Mardi 13, dans la soirée, la musique des Sapeurs-Pompiers a donné une brillante séré nade, M. Alphonse Vandenpeereboom, l'occasion de sa nomination de membre de la Chambre des Représentants. ISous avons vu avec plaisir qu'après avoir fêlé notre échevin, la musique s'est rendue la campagne de Monsieur le sénateur Malou, pour y donner également une sérénade M. Jules Malou. Après avoir constaté dans le résultat des élec tions des preuves irrécusables de l'esprit de conciliation qui anime le corps électoral, le public applaudissait d'avance cette démarche courtoise de la part de notre musique com munale. On se rappelle que le département de la guerre, consentant établir chez nons ses frais l'école d'enfants de troupes, demandait la suppression de la ruelle dite du Zaelhof ou Quartier-Dexais. Cette pro position tendait réunir directement les deux locaux de la grande caserne et de l'arsenal. Le compte rendu des séances du conseil communal nous apprend que cette de mande n'a pas été accueillie au sein de cette assemblée. Ce refus est fondé sur les réclamations du propriétaire que quelques maisonnettes sises en ladite ruelle, et sur ce que celle-ci forme la voie de communi cation la plus directe entre le quartier Saint-Pierre et la station. On remarque aux publications de ma riage Dickebusch, le nom d'Edouard De Baene, âgé de 21 ans, et celui de la veuve Priem, âgée de 74 ans. Elle est veuve de puis 29 ans. C'est le cas de dire que la folie n'épargne personne. Le Secrétaire, BAGUET. total UNIVERSITÉ CATHOLIQUE DE LOUVAlN. Vu l'avis de la Faculté de Théologie, sont admis aux exameus pour les grades académiques eu théologie ou en droit canon Pour le Baccalauréat en Théologie. M. Delogne (Jean-Nicolas), d'Oisy, prêtre du diocèse de Namur; M. Dusausoit (ValeDtiu), d'Ellezelles, prêtre du diocèse de Tournai M. Lambin (Jacques), du Sart (Jéhonville), prêtre du diocèse de Namur; M. Maton (Frédéric), de Soiguies, prêtre du diocèse de Matines. Pour le Baccalauréat en Droit Canon. M. Appklmans (Michel), de Bodeghetn-Sainl- Martin, prêtre du diocèse de Malines; M. Batkin (Jean-François), d'Anvers, prêtre du diocèse de Malines; M. Gabriel (Pierre-Jean), d'Yzendyke, prêtre du diocèse de Bréda. Pour la Licence en Théologie. M. Haine (Antoine-Joseph-Jacques-François), d'Auvers, prêtie du diocèse de Mallues, Bachelier en Théologie. L'examen par écrit se fera le lundi 19 juin, la Dissertation pour la Licence, le mardi 20 juin. L'examen oral aura lieu dans l'ordre suivant mercredi 21 juin, M. Appelmans 9 heures), M. Batkin 10 heures 1/2), M. Haine 3 heures). Jeudi 22 juin, M. Delogne 9 h.), M. Du sausoit 10 1/2 h.), M. Gabriel 5 h.). Vendredi 23 juin, M. Lambin (a 9 h.), M. Maton 10 1/2 u7), M. Nuyts 3 h.) La défense publique des Thèses sera annoncée ultérieurement. Fait a Louvainle 9 juin i854. de la part du recteur, On écrit d'Osteode: L'empressement avec le quel Mgr. l'évêque de Bruges vient de prendre part aux fêtes du collège de N.-D. en cette ville, témoigne l'intérêt tout spécial qu'il porte h cet éta blissement. En le fondaut et en le rafermissant, S. G. a fait voir, en plus d'une occasion, qu'elle a une connaissance profoude des véritables besoins de notre industrieuse cité: ceux de féconder par les saints principes catholiques, les progrès des sciences et de la civilisation. Jeudi passé a eu lieu la première communion pour les élèves du collège de Nolre-Dame-de- Bon-Secours, en cette ville. A sept heures du malin, un cortège d'un nombreux clergé et des protecteurs de l'établissement et rehaussé par la présence de Mgr. l'évêque de Bruges a conduit processionnellement les jeunes élèves l'église paroissiale. Après la sainte communion, S. G. a conféré le sacrement de la confirmation aux nou veaux communiants. Elle a visité ensuite, dans la matinée, les établissements charitables de la ville. A midi, elle a été reçue par la Reine Amélie, qui se trouvait de passage eu celte ville, se rendant en Angleterre. Le soir, un salut solennel a clos les cérémonies du jour. Mgr. l'évêque a fait une der nière exhortation, simple, touchante et substan tielle, qui a excité dans ces jeunes auditeurs des sentiments profonds de piété unis a une tendre et respectueuse affection pour l'illustre prélat. Le concours empressé et unanime de la com mission d'inspection en cette solennité, montre que l'évêque de Bruges a rempli scrupuleusement les obligations qu'il s'était imposées a l'égard de notre ville. Ce nouvel acte d'approbation et de sympathie sera aussi dorénavant un argument pé- reraptoire contre ceux qui saus doute par défaut de connaissance suffisante de causecroi raient pouvoir blâmer l'organisation de notre éta blissement d'instruction moyenne. Ajoutons que le collège de N.-D. compte ac tuellement plus de 170 élèves et qu'aux dernières vacances de Pâques, on a été forcé de remettre plusieurs admissions. L'affaire Orban contre YÊcho du Luxem bourg a été appelée Liège l'audience d'avant- hier matin; sur l'observation faite par l'avoué de YÊcho que son adversaire ne loi avait ni signifié ni communiqué le jugement dans cet appel, la cause a dû être remise k trois semaines. L'avocat de M. Orban a reconnu qu'il n'y avait plus la même urgence dès que l'affaire ne pouvait être plaidée avant l'élection du i5 juin. Il n'est bruit, Péronne (France), que du malheur qui vient d'arriver au célèbre prestidigi tateur Philippe. Il y a environ vingt jours, dans un café de Péronne, où cet artiste fut grossière ment insulté, il repoussa violemment son adver saire, qui, de son côté, s'élança furieux contre lui, armé d'un couteau pour le frapper. Le physicien, se voyant en danger, prit, pour se défendre, un pied de table, et, par une fatalité bieo regrettable, il en atteignit violemment l'individu, qui fut dan gereusement blessé. Ce dernier vient de mourir, après vingt jours de souffrances. M. Philippe, ayant appris ce malheur, s'est constitué prisonnier dans la maison d'arrêt d'Arras. On lit dans les journaux anglais Il y a en ce moment parmi les enfants de l'école d'Has- tings, Darves, comté d'Ay, une jeune fille de 8 9 ans, qui a commencé apprendre l'arithmétique depuis moins d'un an. Sa mémoire est si puissante qu'elle peut en quelques minutes faire de tête des calculs tels que ceux-ci Combien y a-t-il de secondes en 60, 80 ou 100 ans? Combien y a-t-il d'onces dans 20, 60 ou 100 livres? Elle multiplie des nombres comme 894 liv. 19 s. 11 d. par 02, 56 ou 96 aussi vile et aussi correctement qu'un arithméticien ordinaire pourrait le faire la plume k la main. Quelque longue que soit une division, si le diviseur n'a pas plus de deux chiffres, elle en pose le quotient en moins de huit a dix secondes. M. Tarbet, son maître, découvrit ses rares facultés, pour la première fois, un jour qu'elle lui posa instantanément le produit des sommes dont les multiplicateurs étaient de deux, trois et même de quatre chiffres. Il crut au premier moment qu'elle avait auparavant fait ses calculs sur son ardoise. Aussitôt, pour l'éprouver, il lui dit de faire la multiplication d'une certaine somme de livres, shellings et pence par 72. Elle en posa le produit en moins de temps qu'un autre enfant ne met a trouver le produit de ce même nombre par 7. Cependant cette jeune fille n'a pas appris la table de multiplication plus haut que 12 fois 12. Quant aux additions de quinze k vingt rangées de chiffres, elle en trouve les totaux en addition nant deux colonnes k la fois. Pendant qu'elle est ainsi k l'oeuvre, les traits et les muscles de son visage, toute sa personne enfin, gardent la plu! complète immobilité. Ces jours derniers, son maître, ouvrant la porte du jardin, lui dit. Allez-vous promener un instant, et quand vous aurez trouvé combien il y a de secondes en neut cents ans, vous me le direz. L'enfant avait k peine fait dix pas que, se re tournant vers son maître, elle lui donna exacte-

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1854 | | pagina 2