3 plusen plus compromise; les transactions s opèrent difficilement des prix en hausse. Nous apprenons, d'une maniéré positive, qu0 |g clergé met comme condition sine cjuci non de son concours a l'enseignement religieux dans l'athénée de Bruxelles, qu'entre autres professeurs attachés a cet établissement qui le gênent, M. Alttnejer, spécialement soit écarté. Afin de lever cet obstacle qui paraît devoir empêcher, même en dehors de toute question de principesun certain nombre de membres du conseil communal de voter la convention d'Anvers, on a offert a M. Allmeyer une position brillante en cas qu'il consente donner sa démission de professeur a l'athénée. On lui a promis de créer pour lui, au Musée, une chaire de professeur d'histoire commerciale, eu attendant que l'on puisse lui procurer une chaire a l'Université de Gand. Observateur Un malheur a eu lieu Gilly, h la fosse dite la Remise Nord du ïrieu Kaisin. Un ouvrier houil- leur, nommé J.-b. Escolas, âgé de 32 ans, né Péruwelz, remontant de la bute, avait pris place dans un euffat par négligence il se dispensa d'ag- grafer sa ceinture la chaîne de sûreté; un mou vement qu'il fit, le précipita au fond du puits. A ce moment le euffat ne s'était encore élevé qu'à une hauteur de 22 mètres environ. Lorsqu'au fond, on ramassa le malheureux Escolas, il était horri blement mutilé, pourtant il vécut encore deux heures et mourut au milieu d'horribles souffrances. Samedi dernier, vers onze heures de relevée, le nommé Honry Lucien, ouvrier charbonnier, de meurant Dour, a été eoseveli sous un tas de charbon, dans les travaux du charbonnage du Grand-Buisson h llornu. La nuit dernière, une bien malheureuse af faire a eu lieu la Tèle-de-Flandre. Il y a quel ques jours une querelle avait eu lieu entre deux ouvriers de ce hameau, les nommés J. Bleydenberg et Pierre Vei kouteren la suite de cette querelle, il y avait eu tixeentre eux. Cettenuil, uleydenberg, pris de boisson, paraît-il, s'est mis, en passant de vant la maison de Verkouteren, casser ses vitres. La femme de ce dentier s'est levée et a pour suivi le délinquant le mari s'étant levé et mis a le poursuivre!) son tour, parvint a le rejoindre; une rixe s'engagea entre eux, danslaquelle Bleydenberg porta 4 coups de couteau h Verkouteren; l'un des coups, porté dans le bas ventre, a donné issue aux intestins. Le blessé, père d'un enfant, a été transporté, après un premier pansement, a l'hôpital d'Anvers. Le coupable marié et père de trois enfants, a été arrêté par la gendarmerie de Beveren et sera trans féré Termonde. On lit dans l'Espérance de Nancy du oo juin: Le choléra vient de faire son apparition presque simultanément aux deux extrémités de la France, en Champagne et en Vendée. Nous savons que Mgr. l'Evêque de Luçon, apprenant que la terreur s'était répandue dans les paroisses de Chantonnay et de Puybelliard, de son diocèse, s'y est rendu aussitôt, y a célébré les saints offices, puisa visité les chaumières, consolant les uns, ras surant les autres, et n'a quitté ces deux paroisses que pour aller dans les villages voisins exercer, comme h Chantonnay et Puybelliard, les fonc tions du bon pasteur. Ainsi avait fait, en i84g, Mgr. l'Évêque de Chàlons: informé que le curé de Sèzaone, l'une des petites villes de son diocèse, venait de mourir parmi les premières victimes du choléra, au lieu de faire appel au dévouement de quelque généreux prêtre, il se dévoua lui-même, fut s'installer a la cure et fut enré de Sèzanne tant que dura l'épi démie qui ne fit nulle part autant de ravages. Ce prélat-curé qui édifie encore aujourd'hui son dio cèse, était alors presque octogénaire. Ce trait de dévouement nous rappelle qu'en cette même année i84g, une Sœur hospitalière nous fit connaître son chagrin de n'avoir pas été choisie pour aller soigner les malades dans une commune où le fléau faisait ravage, et où deux de ses compagnes veuaient de succomber. C'est, nous disait-elle, une belle occasion perdue de gagner la couronne du martyre. L'Évangile, ce récit inspiré de la vie de N.-S. Jésus-Christ, ne loue nulle part l'Homme-Dieu il redit ses paroles, et raconte ses actions, voila tout. Il faut parler de même de ces fidèles imitateurs de Jésus-Christ, raconter ce qu'ils font, et s'en re mettre 'a leurs œuvres du soin de les louer. Ce que le dévouement religieux a fait en 1832, en 184g, il le ferait en 1854, si les cir constances l'exigeaient. Nous en avons une pre mière preuve dans le départ do R. P. Hiss, de l'ordre des Frères Prêcheurs, qui, dimanche der nier, quitta les rangs de la processiou de la cathé drale pour porter ses secours dans la commune de Royaumeix. Pour décider le R. P., il lui avait suffi de ces quelques mots de son prieur Une dé pêche, qu'on me communique h l'instant, demande un prêtre auxiliaire pour Royaumeix où la maladie fait des victimes. Je vous ai choisi; allez. Et le religieux est parti. Quelques minutes avant, an coin d'une rue, en voyant les Dominicains passer dans les rangs de la procession, un quidam, esprit fort d'estaminet, s'était fort amusé du costume des bons pères et avait demandé h son voisin quoi servaient ces moines. La réponse ne s'est pas fait attendre. Le 23 juin, le Pape a tenu Rome le con sistoire secret qui devait d'abord avoir lieu le i g, et que la mort du cardinal Foroari avait fait remettre. Il n'y a pas eu de création de cardinaux. S. S. a pourvu a dix-huit archevêchés et évèchés en Italie, en Amérique, en Portugal et en Espagne. smtiu.or.iii. M. l'abbé Van Hove, ancien économe du petit séminaire de Ronlers, directeur des Sœurs de Charité, est décédé samedi en la dite ville, h la suite d'une longue maladie, l'âge de 56 ans. Cet estimable ecclésiastique laisse dans le diocèse de Bruges, ainsi que dans celui de Gand, auquel il appartenait par la naissance, de bien vifs regrets. Un ancien membre du parlement anglais, M. Benyon de Bauvoir, vient de mourir dans le Berkshire, laissant l'énorme fortune de y r/2 millions st., 182 172 millions de francs. ESPAGNE. Madrid, 30 juin. Une force assez considérable, composée de ca valerie appartenant la garnison de la capitale, s'est insurgée le 27, aux cris de vive la Reine! mort aux ministres Les généraux Dulce, O'Donnell et Merino, se sont misé la tête du mouvement avec le brigadier Schagne, qui a snivi les insurgés. Ceux-ci ont quitté Madrid et ont pris la route de Sarragosse. La population n'a pris aucune part a l'insurrec tion. Le lendemainS» M. la Reine Isabelle et les ministres sont rentrés Madrid et ont été acclamés leur passage. La Gazette de Madrid a publié un décret royal qui dégrade le général Dulce de ses titres et dignités, et un second décret qui proclame l'état de siège et nomme une commission militaire. Uoe colonne de troupes sort de la capitale pour déloger les rebelles qui ont pris position près d'Alcala. Les troupes, restées fidèles, montrent un vif enthousiasme. Les nouvelles des provinces sont bonnes et le succès du gouvernement est assuré. AFFAIRES D'ORIENT. On écrit de Posen,le 2g juin, h la Gazelle des Postes de Francfort Nous recevons du royaume de Pologne les nouvelles suivantes, qui sont de la plus haute im portance L'Empereur Nicolas n'a pas accepté la som mation austro-prussienne au contraire, il a donné l'ordre que la plus grande partie de l'armée du Nord fût aussitôt dirigée marches forcées sur le théâtre de la guerre dans le Sud. Les journaux polonais eux-mêmes, qui, on le sait, écrivent sous l'inspiration du gouvernement, disent aujourd'hui que le mouvement des forces russes du nord au sud, par suite des derniers ordres impériaux, montre clairement les intentions de la Russie. Elle ne craint plus un débarquement de l'armée anglo-française dans les provinces de Ta Baltique pour cette année, parce qu'il est mainte nant prouvé que l'armée française ne sera pas réunie a Saint-Omer avant le mois d'août, et que conséquemment un débarquement sur l'île de Golhland ou sur l'une des côtes de la Baltique ne pourrait avoir lieu qu'au mois d'octobre, ce qui serait trop tard pour ouvrir une campagne dans le nord, d'autant plus que la mer est prise dès le mois de novembre et que les ports de la Baltique ne sont plus accessibles. La Russie peut donc retirer ses troupes des provinces de la Baltique et de la Lithuaoie pour les jeter vers le sud, et les concentrer en Podolie et près du Zbrucz contre la Turquie et l'Autriche. Il ressort clairement de la que l'Empereur ne songe nullement abandonner ses plans cootre la Tur quie, qu'il fait au contraire tous ses efforts pour transporter toute la guerre contre les alliés de la Porte sur le théâtre méridional, infiniment plus fa vorable la Russie sous le rapport militaire comme sous le rapport stratégique. Nous donnons ici le résumé des nouvelles rela tives aux flottes de la Baltique, apportées par le fVanderer im Norden, sous les dates de Stock holm et de Wisby, le 21 juin Le petit steamer aoglais le Bulldog, arrivé le 21 sur la rade de Wisby, aurait apporté la nou velle que la flotte alliée forte de 28 vaisseaux de ligne, 55 frégates, vapeurs et autres embarcations, après s'être concentrée sous l'île de Ilogland, s'a vançait directement sur Cronstadt. Une acclama tion de joie aurait répondu bord de la flotte française l'annonce de cette décision. Malgré l'ancienneté de grade de l'amiral français, il aurait été décidé dans un conseil de guerre que sir Charles Napier conservera le commandement de la flotte combinée, et on s'attendait recevoir prochaine ment la nouvelle d'opérations importantes. On considérerait comme un grand bonheur pour les forces anglo-françaises que sir Charles Napier ait réussi s'emparer du meilleur pilote finnois Anaoias Michaelson qu'on a pris en pleine mer, mais que ses compatriotes suspecteol de s'être livré volontairement, en juger par l'empresse ment qu'il a misé prêter ses services, s'engageant, en outre, h procurer autant de pilotes qu'on le voudra. FRANCE. Paris, 1" juillet. M. de Lamartine a reçu un paquet renfermant h son profit une inscription sur le grand-livre et lui assurant un revenu de 25,000 fr. Le donateur est resté inconnu.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1854 | | pagina 3