ANNONCES. LANDGOEDEREN OPENBAERE VERPAGTING Armgestigt van Wytschaete. lourdes charges. Mais il ne sera possible d'eu al- le'ger le poids, que successivement, avec le temps, et en usant de ces ménagements que réclament les intérêts, les positions créées par l'intervention de l'État. Cette dernière observation est fort juste. Mais, nous craignons beancoup que le gouvernement n'y cherche éternellement un prétexte pour continuer les errements suivis jusqu'ici. En attendant, on marchera de déficit en déficit, et l'on n'ouvrira les yeux que lorsque nos finances seront dans une dé- roote complète. Sans doute, un changement de système adminis tratif ne s'opère pas sans qu'on rencontre les plus grandes difficultés mais il faut Lieu que les choses difficiles se fassent aussi. NOUVELLES LOCALES. Mercredi dernier, a eu lieu au café du Saumon, la soirée musicale donnée, en faveur de nos pau vres, par MM. les membres de la société de l'Ours de Courtrai. Le local était littéralement comble. Les Yprois ont débuté par un chœur d'ouverture. Puis, est venu le tour des Courtraisiens. Parmi les morceaux que ceux-ci ont chantés, quelques uns ont excité l'admiration, d'autres l'hilarité. Tous ont été accueillis par des applaudissements. Un amateur qui a exécuté un solo de trompette piston, avec accompaguement de piano a em porté tons les suffrages. Celle agréable soirée a été clôturée par un chœur chanté par les membres du cercle philanthropique des enfants d'Ypres. La col lecte a été abondante. Un nommé Jean VVallaert est mort dans la nuit du 19 au 20 de froid et d'inanition. Le marché aux céréales d'aujourd'hui a été approvisionné de 5o5 hectolitres de froment, coté en moyenne fr. 28-4o; de 3 1 hect. desei^le, fr. i8-4o;de 58 hect. de fèves, fr. 18 80. An marché aux pommes de terre il y avait 1 1 hect. Ces tubercules ont été vendus au prix de fr. 667 l'hectolitre. COMPAGNIE DES INDES. Voici une courte notice qui donnera néanmoins une idée aux lecteurs de l'immense et riche do maine de la Compagnie des Indes. C'est sous le rapport du nombre des habitants, de l'étendue territoriale et de la richesse du sol, qu'il faut con sidérer les vastes contrées soumises la domination anglaise. A ce point de vue, les lignes suivantes extraites du Moniteur universel offrent un véri table intérêt Le domaine de la Compagnie des Indes, le plus immense assemblage de royaumes réunis sous une seule loi que le monde ait jamais vu, comprend, dans sa plus grande étendue, un territoire de 18,000 milles de lougueur sur i3,ooo milles de largeur, et une population de plus de i4o,ooo,ooo d'âmes, parlant i4 langages différents. Il se partage en quatre grandes divisions, savoir la présidence du Bengale, dont le territoire, de i65,443 milles carrés, renferme une population de 4o millions d'individus la sous-présidence des provinces nord- ouest, avec un territoire de 71,985 milles carrés et une population de 20,200,000 individus; la présidence de Madras, dout le territoire s'élève h ii5,ooo milles carrés, et la population h 22 mil lions; enfin, la présidence de Bombay. La race humaine répandue sur la surface de ce vaste continent ne le cède pas en variété h la nature qui, au spectacle de l'Himalaya avec ses neiges éternelles, au spectacle des déserts brûlants du Seind, fait succéder celui des riantes vallées du Gange et du plateau salubre des plaines de My- sore. La race martiale des Séiks et des Rajpools, le timide Beugale, l'intelligent Parsi, l'industrieux Arménien, et enfin les tribus h l'état sauvage des Khonds et des Todawars, offrent h l'œil de l'obser vateur les contrastes les plus frappants. Le sol fertile de l'Inde abonde en produits aussi riches que variés. L'indigo, le sucre, le riz, le coton, les graines oléagineuses poussent presque sans labeur sur ce sol privilégié. Enfin, pour cer tains produits travaillés, tels que les châles de Cachemire et les mousselines de Oacca, l'industrie indienne est nrrivée une perfection que l'indus trie européenne n'égale pas. Les domaines de la Compagnie renferment les villes d'ancienne origine de Dacca, Béuarès, Lucknorr, Agra, Dehli, qui prennent rang parmi les villes les plus peuplées du monde. Enfin, au bord de la mer, aux lieux qui servent de point de contact entre l'Inde et l'Euro pe, se sont élevées les trois capitales, Bombay, Madras et Calcutta, dont la fondation remonte a peine a un siècle, et qui, sous l'influence vivifiante d'un commerce annuel de 4o millions sterling, ont acquis une population, la 1" de 25o,ooo âmes, la 2* de 700,000 et la dernière de 800,000. La (axe foncière donne plus de la moitié du revenu de l'Inde et, en effet, même dans les divisions territoriales où il y a le plus de villes, dans la sous-présidence des provinces nord-ouest, par exemple, la population agricole est en grande majorité. Ainsi le recensement fait dans ce gou vernement, en 1848, donnait pour cette dernière le chiffre de i4,724,233 individus; tandis que celui de la population des villes s'élevait seulement 8,475,435. L'on peut ajouter que dans toute autre partie de l'empiie indien, la proportion serait encore plus favorable la communauté des champs. Sous les Rois indigènes, la taxe foncière était très élevée. I.'aucienue loi indoue fixait l'impôt territorial au sixième du revenu brut du sol, mais la terre avait de plus supporter la part de l'éta blissement religeux qui, au temps de la toute- puissance des bracbmes, devait être considérable, ainsi que diverses charges municipales. Quelque lourdes que fusseut d'ailleurs ces dispositions de la loi écrite, les exactions pratiquées par tous les agents de l'autorité, du haut eu bas de l'échelle gouvernementale, étaient bien plus lourdes encore, et l'on peut dire que, sous les gouvernements na tifs, l'impôt foncier ue connaissait d'autre limite que la production du sol. Aujourd'hui, dans le domaine indien de l'Angleterre, la taxe territoriale est limitée par la loi, et il n'y a plus de place pour l'antique arbitraire. Nous apprenons que M* A. Neut, éditeur-pro priétaire de la Patrie de Bruges, vieot de recevoir du Pape, une superbe médaille en argent, ornée du portrait de Sa Sainteté, en témoignage de l'in- lérêl qne prend le Saint-Père, pour les services rendus la religion et a la cause de l'ordre, par le courageux et savant publiciste. Le public et notamment les amis de Mr Neut, applaudiront vi vement l'insigne faveur dont il vient d'être re vêtu par le Pape. Depuis longues années, l'éditeur de la Patrie, autant par son zèle que par ses con naissances émisantes qui ledistingueut, a pris place au premier rang des journalistes catholiques. Au marché de Poperinghe d'hier, le houblon s'est vendu de 345 365 fr. les 5o kilog. Nous apprenons que le gouvernement déposera vers la fin du mois le projet de loi allouant des in demnités aux facteurs ruraux, aux douaniers, aux ouvriers du chemin de fer, aux commis des accises, et diverses autres catégories d'employés inférieurs des divers départements ministériels. Les secré taires généraux se sont concertés sur ce travail assez compliqué qui ne tardera pas b être achevé. [Patrie.) On lit dans la Patrie de Bruges, du 17 janvier: Mgr. I évêque de Bruges, accompagné de M. le vicaire général Seherpereel, de M. le chanoine Heene et de M. Ryelandt-Van Namen, est arrivé hier soir b 6 heures dans notre ville. M. le vicairè général Broutyn et une députation du chapitre, sont allés recevoir Sa Grandeur b la Station, et l'ont couduiie au palais épiscopal, où le prélat a reçu les félicitations d'un grand nombre de dignitaires ecclésiastique et de notables de la ville. Les cloches de toutes les églises de la ville ont annoncé l'arrivée de Mgr. l'évêque. Sa Grandeur a reçu aujourd'hui, après l'office, le chapitre et MM. les curés de la ville. Lundi matin, de très bonne jjjffe, un in cendie a consumé entièrement une chaumière b deux demeures, située dans la commune de Wyt schaete, et habitée par Marie-Thérèse De Waele, b qui la chaumière appartenait et Cathérine Del- croix. Cet incendie est résulté d'un dépôt de cen dres brûlantes que l'on avait conservé dans l'habi tation. ÉTAT-CIVIL DE LA VILLE D'YPRES Du 13 au 19 Janvier Inclus. NAISSANCES. Du sexe masculin, 6 - Du sexe féminin, 6 j Total, t a. MARIAGES. 1. HennaertÉdouard-Adolphe, âgé de 24 ans, peintre, et Ceriez, Constance-Joséphine, âgée de 26 ans, marchande de dentelles. 2. Vaodermetsch, Jean-Baptiste, âgé dé 65 ans, reutieret Bossaert, Anne-Marie, âgée de 5a ans, boutiquière. DÉCÈS. 1. Hollebeke, Jeanne-Claire, âgée de 65 ans, cabaretière, veuve de Pierre-Jean Mortier, Marché aux Poissons. 2. Lacroix, Hubert, âgé de 57 ansl journalier, veuf de Jeanne Ghys, époux de Joséphine- Amélie Bossaert, rue de Menin. 3. Vandermeersch Mathilde-Barbe, âgée de 20 ans, dentellière, célibataire, rue du Verger. 4. Vandecasteele, Reine-Colette, âgée de 74 ans, journalière, veuve de Jean Wildetueersch et d'Ange Loncke, rue de Menin. ENFANTS AU-DESSOUS DE 7 ANS. Masculin, 3 clotal, 4. remtinn, 1 t VAN BEHOORENDE AEN HET Door hel ministerie van den Nolaris NE VE J AN le Meessen resideerende zal'er op WOElNSDAG 3islcn JANUARY i855 ten 2 ueren naemiddag in hel Gemeente Huis le Wytschaetevoorlgevaeren worden lot île openbaere Verpagling der hier onder beschre- ven onroerende Goederen, behoorende aen hel Armgesligl van Wylscliçiete gelegen binnen de gemeente Voormezeele le welen 1"' Lot, 2 partien Zaeyland le zamen grool volgens cadasler sectie B N" t3i en 135, 3 heclaren, 66 aren, 60 cenliaren, gebruHl door de weduwe van S' Pieter Debein. 2d* Lot, eene JVeydegrool 3 heclaren,A ctren, bekend op hel cadaslraelplan sectie B N' 199,

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1855 | | pagina 2