AUX AGRICULTEURS.
NOBILIAIRE GOEDEREN,
ATE DU M ON,
D'ENGRAIS ANIMAL
VENDITIE
BEESTIALEIU,
(h
50, RUE DE LILLE,
A l'honneur d'informer le public qu'il vient
efarriver de Paris avec un très-bel assorti-
ment d'articles nouveaux, tels que Cols-
Cravates, Cols Ressorts, Cols, Boutons,
Cols Êmiles et Américaines, etc., etc., etc.
Il espère par la bonne qualité de ses Mar
chandises, et la modicité de ses prix, mériter
de plus en plus la confiance du public.
Et fait tout ce qui a rapport son état.
a
TIRLEMONT et a JAMBES-LEZ-NAMUR.
L'ENGRAIS MAEPHERSON, ga-
ranti bonne qualité par l'analyse, se vend,
pris aux établissements, 75 francs les 1,000
k", non compris les sacs. Cette quantité
suffit pour la fumure d'un hectare de la
plus mauvaise terre, les établissements
créés depuis un an seulement peuvent
peine suffire aux demandes qui leur sont
adressées tant du pays que de l'étranger
et notamment de l'Angleterre.
C'est là une des meilleures garanties que
puissent exiger les personnes qui n'ont
pas encore employé l'Engrais Maepherson.
S'adresser pour renseignements au di
recteur Emile Delvadx, Tirlemont.
Affranchir. (s)
AKKERGEREEDSCHAPPEN,
INGEOUGSTE VRUCHTEN, ETC.
mars i855, entre le Ministre de l'agriculture, du
commerce et des travaux publics, et le prince
Joseph Poniatowski, ladite convention ayant pour
objet la concession d'un chemin de fer destiné k
relier la gare d'eau de S'-Ouen au chemin de fer
de ceinture de Paris.
Les employés du Palais de l'Industrie, nom
més par le gouvernementont pris possession de
leurs fonctions depuis hier.
La commune de Longepierre (Saône-et-
Loire) est ravagée par les incendies. Le 22 du mois
dern., onze maisons et bâtiments oot encore brûlé.
Sur i4o habitations que compte le village, 64 ont
été détruites par le feu en diverses fois. Tous ces
sinistres sont attribués k la malveillance. Trois
arrestations ont été opérées.
On écrit de Lunéville, 21 mars, k l'Espérance
de Nancy
Lundi dernier, en assistant au convoi funèbre
d'une bonne et pieuse sœur de Saint-Charles,
morte k l'hospice civil et militaire de Lunéville,
nous avons été témoin d'un hommage trop solen
nel reodu la religion et k la charité de Jésus-
Christ pour qu'il ne soit pas favorablement
accueilli par vos lecteurs. Cette vertueuse servante
du Christ vivait ignorée du monde et ne pouvait
être appréciée que de ses chers malades et de
quelques personnes qui la voyaient de près.
Aussi nous ne fumes pas peu surpris de la
voir, après sa mortaccompagnée d'un détache
ment de dragons, de lanciers et d'artilleurs, chargés
de lui rendre les honneurs militaires, suivis du
général Jacquemiu, avec un brillant et nombreux
état-major, et d'une foule considérable composée
des plus notables habitants de la ville. Nous fûmes
bien plus délicieusement surpris encore, quand au
milieu de la foule sileocieuse et attendrie, nous
vîmes le général, en grand uniforme, s'avancer
jusqu'aux pieds de l'humble sœur Claire, et lui
adresser, au ooin de la division active de la cava
lerie de Luuéville, de touchants et reconnaissants
adieux.
Voici le discours prononcé par le général
Jacquemin
Ce n'est point k un grand de la terre que
nous rendons ici un suprême hommage, c'est a
une modeste et pieuse femme, k une de nos
Sœurs de charité que nous venons dire un frater
nel adieu.
Qui mieux que nous, soldats, peut apprécier
la Sœur de Charité? N'a-t-elle pas des vertus
qui nous sont communes, l'abnégation, le mépris
du danger, le sacrifice de la vie pour l'accomplis
sement des devoirs?
Saintes, nobles, courageuses filles que l'on
retrouve partout où il y a une douleur k soulager,
une épidémie meurtrière k combattre. Elles sont
avec nous, non-seulement daos les hôpitaux de
l'intérieur, mais en Algérie, dans nos colonies les
plus lointaines, et jusque sous le canon russe de
Sébastopol.
Sur nos lits de douleur, leurs mains étanchent
le sang de nos blessures, tandis que leurs douces
paroles nous encouragent k la résignation. Quand
l'agonie nous étreint, elles remplacent la famille
absente en nous aidant k mourir et en nous fer
mant pieusement les yeux.
Trop souvent, hélas! la mort frappe les
pauvres Sœurs de charité pendant l'accomplisse
ment de leur angélique mission; l'épidémie, leur
milieu habituel, les décime plus encore qu'il
n'éclaircit nos rangs.
Femmes héroïques, l'hôpital est bien votre
champ d'honneur La Sœur Claire, sur laquelle la
tombe va se fermer, pratiquait toutes les vertus de
Saint-Vincent de Paul, ce populaire instituteur
des confréries de charité. Comme tant de ses
consœurs, jeune encore, elle a trouvé la mort au
chevet d'un malade pour le sauver, elle lui a
donné sa vie en le bénissant.
Adieu Sœur Claire; comme toute votre com
munauté, vous étiez de notre grande famille mili
taire. La charité, cette sublime émanation du
christianisme, vous avait fait notre Sœur bien-
aimée. Alors que vous nous entouriez de soins
affectueux, Dieu vous a appelée k lui. Aujourd'hui,
ange du ciel, vous intercédez sans doute pour vos
frères les soldats. Adieux adieux reconnaissants
pour eux tous
Voici d'après un relevé officiel, la place qui
a été demandée par chaque nation k l'Exposition
universelle des beaux-arts l'Angleterre, 860 mè
tres de surface, la Belgique, 800; la Prusse, 7Ô2;
les Pays-Bas, 310; la Suisse, 3oo; l'Autriche,
210; Hambourg, 133la Suède, i3o; Hesse-
Dannstadt, 52; le Wurtemberg, 23; et le Ha
novre, 45 centimètres. Le Hanovre n'envoie donc
qu'un tableau, et encore un tableau très-petit.
Voici un nouvel exemple de la rapidité pro
digieuse avec laquelle des corps entiers de troupes
sout transportés d'une extrémité de la France k
l'autre extrémité. Le 20 bataillon du 1" régiment
de grenadiers de la garde impériale, fort de 1,096
hommes avec l'élat-major et suivi de 4o chevaux,
parti de Paris le 28 au soir, est arrivé k Marseille
le 3o au matin.
On lit dans le Salulpublic de Lyon Une
compatriote, la demoiselle Madeleine Lavenière,
vient de décéder, âgée de 87 ans, dans les environs
de Saint-Amour (Jura), où elle vivait retirée depuis
1816. Cette fille avait été autrefois au service d'un
personnage qui a marqué pendant la révolution et
sous l'Empire, de Joseph-Dominique Garai, con
ventionnel et académicien.
La demoiselle Lavenière ne goûtait nullement
les idées de son temps et les théories de son maître,
k en juger du moins par le trait suivant, que, de son
vivant, çlle aimait a raconter, et qui fait honneur
k sou jugement et a son cœur.
On sait qu'en 1792 Garat devint Ministre de
la justice, et qu'en cette qualité il fut chargé de la
triste mission de lire au Roi Louis XVI sa sen
tence. A cette occasion, Garat réunit k sa table
plusieurs de ses collègues de la Convention et leur
communiqua le document. Cette lecture, k laquelle
elle se trouvait présente, indigna tellement Made
leine Lavenière qu'elle ne put maîtriser un géné
reux mouvement elle arracha le papier des mains
de son maître et le foula aux pieds.
Cet acte, comme on pense bien, scaudalisa
grandement les convives de Garat; niais celui-ci
leur représenta que sa servante était un cordon-
bleu de premier ordrequ'elle avait notamment
une manière d'accommoder les moules qui faisait
d'elle un sujet précieux pour la république. Cette
considération fut, k ce qu'il parait, décisive pour
les hôtes du Ministre, car ils consentirent k ne pas
dénoncer Madeleine, et continuèrent k faire leurs
délices des moules réactionnaires de Garat, sans
plus s'inquiéter des mains qui les préparaient.
On lit dans le Moniteur français
M. le maréchal de Santa-Cruz, envoyé extraor
dinaire et Ministre plénipotentiaire de Guatemala,
sur le point de se rendre en Amérique, a eu l'hon
neur d'être reçu par l'Empereur.
CCZFZT2TJR,
M" DE PARFUMERIE,
FA.BB.XQTJ2S
*i»8CCg-—
¥AW
TU iyYPI©P©TTI.
WOENSDAG 25'° APRIL i855, ten negea
uren s' morgens precies 1er hofstede alwaer Sieur
Karel FierenotAangs overleden is te Zuydscbote
weiuig noord van de Plaetse, zal er gebouden
worden Venditie van generaelyk aile de Goederen
len huise en op den hove zig bevindende be-
staende naementlyk in Tafels, Stoelen, Horlogie
met kas, Kleerkasse, verscheide KofTers, Koper,
Tin, Galleisch, Steen, Yzer en Aerdewerk, Kuip
en Keirnallaem, Pluimenbedde, wollen Sargien en
aodere Beddingen, dertig hectoliters Terwe, eene
quautiteil Boonen, Rogge en Haever, 135 boiten
gezwingeld Vlas, en eene hoeveelheid ongezwiu-
geld Vlas, vyf en zeventig kilos varken VIeesch,
deriig hectoliters Aerdappels 2000 terwen
Schooveo, eene groote qnaniiteit Stroy, 5oo bon-
dels Hoy, eene vumme Boonen, de Hitraepen in
eenen hoop. Eenen Waegen, twee Karren,
Ploeg, Kegge, Rolle, Eegden en Oezelaers, Korte-
waegen, Happe, Hauweel, Kliefhamer, Spaen,
Hauwen, Raekels, Vorken en Greepen, Wind-
molen, Aelpoinpe, Aelkarteel, Kuipen en Schotels,
Olievat, een deel Brandhouten menigvuldige ao
dere objecten.
Vooris Werkpeerd met Arnassure, 4 aller—
schoonsteMelkkoeyen, twee Veirsen,4 Jaerliogen,
Ezel en Zeugezwyn.
Deze Venditie zal gebeuren met tyd van be-
taelinge voordekoopen boven de tien francs tuits
door de koopers te stellen goede en welbekende
borgen ten aenveerden van de Notarisseo T1TECA
te Boesinghe eu PIETERS te Reninghe; de koo-
pen benedeu de tien francs zullen comptant moelen
betaeld worden.
(t) Dat men het vooris zeggc.