REVUE POLITIQUE. r NOUVELLES DIVERSES. auxquels ils peuvent être appelés du chef de leurs fonctions. js? Les officiers généraux afio d'éviter l'emploi trop fréquemment reproduit de» honneurs qui soot at tribués i cette haute position. Lenrs aides de-camp lorsqu'ils seront de service auprès d'eux. Les officiers du service de sanié. Toutes les autorités militaires veilleront, en ce qui les concerne, a la stricte exéculioo du présent ordre. Nous sommes heureux de constater que pendant ces derniers jours, l'espoir d'un arrangement paci fique a fait de nouveaux prog'ès. La difficulté hautement reconnue par les hommes compétents de s'emparer de Sébastopol, l'altitude de la Prusse, l'intérêt évident de l'Autriche de ne pas se jeter dans une guerre incertaine pour recueillir des avantages qu'elle peut obtenir par la voix des négociations, enfin le revirement qui se manifeste en France et en Angleterre toutes ces circon stances réunies contribuent accréditer l'opiuion qu'une solution pacifique interviendra. Le Moniteur universel vient de publier un long travail sur les phases diplomatiques et mili taires de la guerre d'Orieut. Cet article, qui n'occupe pas moins de six colonnes, dit le Journal de Bruxelles, tend b établir que. l'armée anglo- française a fait de grandes choses, et que, quoi qu'il arrive, elle mérite la reconnaissance des deux nations, a D'après la même feuille, le travail du Moniteur universel pourrait bien avoir pour but de préparer l'opinion aux éventualités de la paix et de la retraite des alliés du sol de la Tau- ride. Les grands journaux de Paris et de Londres ont si bien assuré qu'oa allait prendre, raser Sébastopol nettoyer la Crimée; s'emparer peut- être des proviuces méridionales de la Russie; faire sauter eu l'air au bout de quelques jours Cronstadt, Sweaborg, Revel,jeter terre le colosse aux pieds d'argileremanier la carte de l'Europe, opérer enfiu des merveilles telles qu'on n'eD avait pas vues daos les siècles passés, qu'en effet il est devenu quelque peu nécessaire d'habituer le public contempler les choses dans leur modeste réalité. l'y a an temps d'arrêt dans les travaux de la conférence de Vienne. Les plénipotentiaires russes n'out pas encore reçu les instructions qu'ils avaient réclamées ao sujet du troisième point. Le Morrung-Post dit que les instructions ne seront reçues de S'- Pélersbourg que le 17 ou le 18 avril. Rien de nouveau de la Crimée. Les deroières nouvelles vont jusqu'au 5 avril; elles parlent lieu d'engagements partiels qui ont lieu presque chaque jour entre les assiégeants et des détachements de la garnison mais elles ne mentionnent rien qui fasse prévoir la reprise immédiate des hostilités. Oo se rappelle que la date du 3 avril avait été indiquée par plusieurs journaux. Nous voici donc en présen ce d un nouvel ajournement, et cependant la saison actuelle est la plus favorable. Do reste l'état sanitaire des armées alliées est satisfaisant. D'après une lettre de Coastanlinople, le général du génie Burgogne fait un tableau effrayant des moyens formidables de défense que les Russes ont accumulés autour de Sébastopol, et qui, selon lui, doivent rendrecetle forteresse presque imprenable. Il croit que les chances augmenteraient pour les alliés, s'ils abandonnaient le siège de la place pour poursuivre les Russes et s'emparer de la Crimée. Eosuite, on mettrait le siège devant la ville. La Gazette militaire de Vieoneanoonce d'après une lettre d'Odessa, qu'il oe se trouve b Sébastopol que les troupes chargées de la défense et les hom mes capables de porter les armes. Le reste de la population s'est retirée dans l'intérieur de la Cri mée. C'est ce que confirme aussi la Gazette autri chienne. rÇ'est Va une preuve certaine, ajoute celle feuille, qtie5lès Russes préparent une catastrophe pour la jrHle dans le cas'où A. seraient forcés d'évacuer la première ligne de défëftse. L'armée turque a Eupatoria est foriè maintenant de 4o,ooo bomtngs avec 15o pièces de canon. LVtlifùde 'de la Perse e*sl toujours équivoque. Elle est placée entre deux influences qui s'efforcent de l'entraîner eo sens contrairela Russie d'un côté, l'Angleterre de Pautre. Elle*a réuni 5o,ooo hommes, disent les correspondants, et elle pourrait les employer au profit de la puissaoce qui lui garantirait quelque avaotage territorial. D'après les correspondances de Turin, il est probable, pour ne pas dire certain, que le Sénat sarde rejettera la loi sur Les corporations religieuses. «s y, i J La Presse de Vienne relève assez vertement ce qui a été dit, que M. Drouyn de Lfanjs ■•apporté b Vieone le dernier mot. Ce dernier"mot, dit-elle, l'Autriche, et l'Autriche seule, est appelée b le prononcer, et le poids que l'on attache ici b l'ex pression de la peosée «Tune autre puissance est noo-seulement un manque de patriotisme, c'est un manque de bon sens. Uf,(î La Russie ira dans ses concessions juste aussi loia que l'Autriche portera ses conditions avant d en venir aux mesures extremes, et les puissances occidentales abaisseront leurs prétentions tout juste autant qu'il'sera nécessaire p it ne pas mettre en jeu le secours indispensable de l'Autriche. îtnUiif* i Téinirti On lit dans une correspondance adressée a\\ Chroniqueur? Nos Vandales cdnïrrtiient lent s exploits, d'après "de que m'apprennent des nouvelles indirectes, car la terreur ne permet pas d'écrire directement. Le 23, pendant la nuit, on a transféré dans le couvent des capucins expulsés une vingtaine de détenus de Locarno. Les braves qui les escortaient leur di saient qu'on allait les fusiller et chautaient0|f De Profundis et leDies, irce. $ix s'évauouireut de frayeur sur Iç.cbetoiio et ont dû être traînés au couveut. .fKtoi Avant-hier, uo incendie a éclaté en la com mune de Corteraarcq, au préjudice de Henri Heeraeryck, cultivateur en cette commune. La ferme,'les grains et les meiibles, tout'est devenu la proie des flammes. Cet incendie attribué a la malveillance a causé un dommage de 4,800 fr Rien n'était assuré. On écrit de Bonn (Prusse rhénane), lé *4 eitoti f>u h» ffKMisnguqsT ton fii» (ry ui ht de notre avril a<Jd} un v v. 'ci u u uy a ai iiiyu nauuaiovj us» ciyt Klein qui b la bataille dvAusterlitz (2 décembre i8o5) fut frappé d'une balle russe qui s'incrusta dans sa leinp* gauche au-dessus de la conque de et -y resla; jusqu'à sa mort c'est-à-dire pendant un demi siècle, sans lui.avoir jamais Causé aucuue maladie ni aocuoe altération dads lés facultés intellectuelles. >'l> 1il' r.I 'mi-rj Après là mort de Mi Kleiosa famille, b laquelle il avait légué cette ballè pour être con servée comme uo souvenir de ses campagnes, la fit extraire par M. le docteur Backe, chirurgien du cercle de Bonn, qui êxécula cette opération b l'aide du trépan et de manière que la balle est demeurée entourée d'uo anneau formé par les os du crâne. Cette balle, du côté où elle louchait le cerveau, est tapissée d'une ipean très-dure, et de Ifautre côté elle est couverte d'une peau semblable la peau extérieure -dttifeate. 4® 1» lêle. Le cerveau n'avait subi mutine lésion, et l'on n'a découvert aucun éclat des. os du ciâng, oi dans le vtYsiuage de la balle ni aillntis. - Les gtys de l'art assurent qu'il est sans exem ple qu'uu corps étranger placé d»Us: le crâne d'une persoooe, connue l'était la bulle doijt il S^tgit, n'ait produit aucune perturbation ni dans ses fonctions anima dans ses fonctions mffnàres? Gazette de Cologne.) Depnis cinquante ans aucune inondation n'a causé, I Datittick, autant de ravages que le débor dement actuel de la Vistule. Des villages tout entiers ont été emportés par les eaux avec tout ce 'quTÎS'"possédaient. Lé nombre des dignes rompues, officiellement annoncé, est de 31. On a déjà retiré des eaux cent cadavres, dans la seule localité de Tiergersboff. -r f ff Avants hier au matin est arrivé sur la rade d Anvers le trois mats américain Henry Read, capitaine Déaborg, de New- Yùrki Le vent soufflait de là partit O.-N.-O., véritable tempête la hauteur de la Grue, on laissa tomber Yancre voyant que celle-ci ne tenait pas assez vile, une seconde ancre fut présentée mais telle était la violence du vent, que malgré ses deux ancres, le navire continuais, aller la dérive et qu'il vint se heurter avec son arrière contre le steamer belge. Télégraphe,, amarré h Cembarcadère près de la Gjue. Ce dernier a reçu d'assez fortes avaries .le côté de bâbord, a été enfoncé par la force du çoup; la dunette qui -se trouve sur le pont a été enlevée et - la violence du choc a été telle que les pierres du mur contre lequel se trouve l'embarcadère ont plus ou moins cédé. Le Henry Read a également quelques avaries son arrière. Yvtlov Jeudi dernier, il y avait dans tes docts de Svuthamplon de l'or et de F argent pour une vàléùr de 600,000 tiv. sterl. arrivés sur le ba teau vapeur des Indes occidentales Tyne, et le bateau vapeur d'Alexandrie Euxine. Il a fallu près de no waggons pour transporter ce trésor Londres. La principale partie des es pèces était en argent. Une valeur de 8,000 liv. s(erl- d'argent pèse un tonneau. nr.Y Le fameux diamant /'Etoile du Sud, qui occupe les amateurs depuis plusieurs semaine vient de subir avec un succès au-dessus d* toute attente F opération du tailla ge dans les ateliers de M. Coster, (FAmsterdam. Ce dia mant est de la plus belle eau, pèse 125 carats et brillera très-probablement l'Exposition universelle dè Paris. Les journaux de la Louisiane constatent avec inquiétude la rigueur et la persistance du froid dans ce pays favorisé du soleil. L'hiver a commencé en novembre et durait encore le 5 mars. Pendant tout ce temps les pluies n'ont pas pu pénétrer le. sol endurci par la gelée. Le labourage qui se faiten janvier est de deux tiers en retard. Partout la baisse des eaux a inter rompu la navigation.oitr>î Dans la uuit du 9 au 10, uo.violent incendié a éclaté daiis, la commune de Haudiaeme. Vers onze heures du soir; le feu a pris au mduliu b grain et b huile' de là veuve Bràem, et' n'a desié que vers Sept heures du matin. Le moulin construit en briques, tons ses accessoires et' environ 166 sacs de grain, sont devenos la proie des flammés. Cet incendie est attribué b la malveillance; rien n'était assuré et les pertes s'élèvent b plus dp 21,000 fr. R, P, Louis Taparelli d'Azeglio, un.des rédacteurs de la Civillà Catlolica et auteur d'au cour» de Droit public très-estimé, vient d'in venter un nouvel instrument de musique, qu'il a appelé Violicembalo, dans lequel les cordes du piano-forlé, grâce b un, mécanisme qui comprime «a prolongeles,sons h volonté, domient des effets

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Le Propagateur (1818-1871) | 1855 | | pagina 2