MM. C. Van de Wattyne, médecin-vétérinaire A Beerst. I. Carpentier, avocat A Yprès. F. Drpratere, conseiller communal Avelgliem. R. Lagae, médecin A Conrtrai. F. Claeyssena, chirurgien A Bruges. JURÉS SUPPLÉMENTAIRES. MM. F. Vandeubroucke, négociant en matériaux A Bruges. J. Lambrecht, médecin A Bruges. F. De Zutter, boutiquier A Bruges. Goupy-De Bcauvolers, propriétaire Bruges. NOUVELLES DIVERSES. Après le camp, le 1", le 5* bataillon el l'état— major do a* de ligne auront pour garnison Ypres; le a* bataillon Àudenarde. Le i", a* bataillon et l'état-major du 9* régi ment iront k Ostende; le 3* bataillon k Bruges. Le 7* régiment en entier tiendra garnison, après le camp, k Liège. Le a* régiment de chasseurs a pied aura, dit-on, Mons pour garnison. Le 3* régiment de la même arme, Namur. En vertu d'an arrêté de M. le gouverneur de la provioce,la circulation au Pont-Rouge établi sur la rivière la Lys et snr la route d'Ypresk la frontière de France, sera interrompue pendant un mois, du 1" au 5i août prochainpour cause de grosses réparations a exécuter ce pont par les autorités françaises. Le froment a baissé mardi d'an marché deRou- lers de 3 fr. 5o c. 3 fr. par hectolitre et demi; le seigle a éprouvé une baisse semblable; le marché était bien fourni. ADixmude, le froment a baissé de 2 fr. 35 c. par hectolitre. Le prix du seigle n'a point varié. A Grammont, il y a en baisse sur les deux arti cles; elle a été de x fr. 3o c. sur le froment. Une particularité se fait remarquer a l'hôpi tal civil de Conrtrai. Depuis le 9 juin jusqu'au 9 juillet courant, aucun décès n'a été constater, bien que le nombre des malades n'ait jamais été plus grand qu'à cette époque de l'année. Par arrêté dn ministère, en date du 11 juillet, la chasse aux ortolans au moyen de filets, est permise cette année dans la province d'Anvers k dater de ce jour. Les personnes qui voudront se livrer k cette chasse sont tennes d'en faire préalablement la déclaration an bourgmestre de leur commune, qui s'assurera que les filets employés k cet usage oe sont pas propres k prendre le gibier meotiooDé k l'art. 5 delà loi du 36 février 1816. On écrit d'Anvers, le 10 juillet: La mer veilleuse invention du télégraphe électrique, qui nous rend tant et de si utiles services, vient en aide aussi aux fiancés dans l'embarras. Le sieur N., du Havre, était venu k Anvers ponr se marier aujour d'hui. Hier, seulement, il s'était aperçu qu'il avait oublié un certificat nécessaire k l'église. Un avis transmis aussitôt au Havre l'a tiré d'embarras. Grâce au fil électrique, la pièce dûment en règle, sous la forme d'une dépêche, était en possession du fatur époux ce matin même, et le mariage a pu avoir lieu. Tous les navires qui se trouvaient en rade de Flessingue, ont mis en mer. a Le trois-mâts américain Murillo, cap. Robin- son, partira dans trois on quatre jours pour New- Pori, y prendra un chargement de foin pour Madras et relèvera de Ik pour Akyab, en retour sur l'Europe. Monseigneur l'Évêque de Bruges partira demain en tournée de confirmation dans le doyenné de Furnes. L'absence de Sa Grandeur sera d'une douzaine de jours. Il y a eu encore baisse sur le prix des grains k Thonrout, Furnes et Lokeren. Les journaux anglais annoncent que la Reine Victoria partira de l'Ile Wight, le 18 août, ponr Boulogne et Paris, oû S. M. ira rendre visite k S. M. l'Empereur des Français. On lit dans un journal d'Anvers Rien ne prouve davantage le manque d'espace dont on.se plaint dans notre ville et qui rend indispensable son développement k l'extérieur, que les prix exorbitants que l'on paie pour les terrains k bâtir qui se présentent de loin en loin, et l'empressement avec lequel ils sont enlevés. Il y a quinze jours k peine que les terrains provenant de l'élargissement du Meirsteeg ont été mis en vente de gré k gré et il en reste k peine un ou deux lots. On les a payés sur le pied de 8 k 900,000 fr. l'hectare. Dans la nouvelle rue Saint-Paul, la fabrique de l'église vient de vendre de gré k gré des terrains k bâtir k raison de 110 fr. le mètre carré, soit enviroD 1,100,000 fr. l'bectare. Voici les renseignements que nous trouvons dans le Journal d'Anvers sur la procession qui doit sortir, k Anvers, pendant les fêtes communales de cette ville Non-seulement le Cardinal, mais le Nonce du Pape lui-même et tous les évêques belges avec leur suite viendraient par leur présence rehausser la pompe et la grandiose de cette cérémonie dont Anvers peut se flatter de posséder seule le secret et qui lui a valu une réputation européenne! De grands préparatifs se font de toute part ponr donner k la fêle tout l'éclat qu'elle mérite et pour renouveler digDement notre quatre mars qui n'était qu'an faible prélude k la journée du 19 août. La cathédrale sera ornée avec un goût et une richesse inouïes, grâce k l'obligeante borné de dos dames anversoises qui ont bien voulu prêter k cet effet le concours bienveillant de leurs talents et le sacrifice de leurs heures de loisir. Les rues de la ville et principalement celles que le cortège reli gieux parcourra ne seroDt pas décorées avec moins de tnagDificeoce; plusieurs d'entr'elles ont déjk mis la main a l'œuvre et nous avons vu des plaDS de décorations qui sont réellement admirables. M. le général Jornini, âgé de 77 ans, qui a surveillé l'éducation militaire de l'Empereur Nicolas, et, après l'avoir terminée, était resté son aide de camp, a obtenu de l'Empereur Alexandre, dit la Gazette autrichienne, l'autorisation de se retirer k Bruxelles, où il arrivera dans les premiers jours d'octobre. NOMINATION ECCLÉSIASTIQUB. M. Erkelbout, vicaire k Zarren, est nommé curé k Markeghem. DÉPÈCHES TÉLÉGRAPHIQUES. Londres, jeudi, ta juillet. Les journaux publient une dépêche du général Simpson, datée d'hier, 11 juillet, k 5 heures après- midi. Il y est dit Notre feu contre le Redan a produit un bon effet. Le choléra est en voie de décroissance. La santé de l'armée est satisfaisante. Paris, vendredi, i3 juillet. Une dépêche de Perpignan, en date d'hier, dit que le rétablissement de l'ordre k Barcelone est assuré. Plusieurs fabriques ont repris leurs travaux. Les meneurs les plus coupables sont arrêtés et seront punis. La mission de l'aide-de-camp du maréchal Espartero a complètement réussi. AFFAIRES D'ORIENT. On lit dans la correspondance de Séhastopol, du Times, du 29 juin Pendant l'armistice concln après la journée du 19, pour ensevelir les morts, tont s'est passé avec plus de dignité qtœ dans les occasions précé dentes. J'ai entendu la conversation suivante: Un officier russe demandait k l'un des nôtres Oû en êtes vous pour la nourriture? Nous avons tout ce qu'il noos faut, grâce k la flotte.Oui; mais il y a quelque chose que la flotte ne peut vous procurer, c'est le sommeil. Ma foi, nous dor mons autant que vous. Croyez-vous toujours que vous prendrez Séhastopol Nous devons le prendre. L'Angleterre el la France le veulent. Ah! très-bien. Mais la Russie est bien résolue a ne pas le laisser prendre, et nous verrons qui voudra le plus longtemps et pourra perdre le plus d'hom mes. Cette conversation était accompagnée d'of fres de cigares et de feu et de toutes les politesses possibles. La nouvelle de la mort de lord Raglan est parvenue au camp ce malio, par un ordre du jour du général Simpson, qui annonçait en même temps qu'il prenait le commandement comme le pins aucien général, en l'absence de sir G. Brown et jusqu'à l'arrivée d'ordres ultérieurs. Le plus profond regret a été ressenti partout k la triste Douvelle de la mort dn géoéral en chef. Il a succombé k une diarrhée qui a dégénéré en choléra. Il était malade depuis quelque temps, et la mort du géoéral Estcourt, auquel il était fort attaché, a bâté sa fin. Le corps dn noble lord sera transporté en Angleterre par le Caradocet sera accompagné par tout l'état-major du noble lord, dont les fonctions ont cessé. On écrit du camp, devaut Séhastopol, au Times L'ennemi, depuis le 19,8 travaillé activement k mettre le Redan eu état de défense. On dit que le fond du fossé est hérissé de baïonnettes qui ont été fortement fixées eu terre, et que tous les dégâts faits k l'abattis par l'artillerie anglaise ont été réparés. Lorsque l'on a enlevé les morts, après l'ar mistice, des factionnaires russes s'étaient tellement avancés en tête de l'abattis, que le général Eyre a cm devoir faire des observations k l'aide-de-camp du général Osten-Sackenqui a fait rentrer ses hommes tout près de l'abattis. Les factionnaires que l'on avait posés étaient des hommes très-forts et d'uD air très-martial. Ils avaient des nniformes neufs et il est évident que l'on avait rois en parade des hommes d'élite pour dous imposer. Les officiers étaient mis avec plus de recherche que de coutume; ils avaieot des gants blancs, des bottes fines et da linge blanc. FRANCE. Paris, 11 juillet. Les élèves du petit séminaire de Paris viennent de créer, par souscription, une petite bibliothèque de 5oo volumes pour les hôpitaux militaires de Crimée et de Constantinople. Le Moniteur universel publie une note de laquelle il résulte que le nombre officiel, authenti que, des militaires de l'armée d'Orient, morts sur les champs de bataille, dans les hôpitaux ou les ambulances, par n'importe quelle cause de guerre ou de maladie, est de i4,3o5 pour les treize mois qui se sont écoulés depuis le départ de France jusqu'au 1" juin. A ce Dombre il faut ajouter celui des militaires morts par suite des derniers combats en juin, évalué au plus haut k 2,3oo, ce qui fait un total de i6,5oo. Depuis quelques jours, dit la Vérité, les recruteurs anglais engagent k Lille et aux environs, des hommes pour leur légion étrangère. Les Fran çais qui veulent s'enrôler dans ladite légioD ne sont pas admis, c'est une marque de convenance qui fait honneur k nos alliés ils n'acceptent que les jeuDes gens belges et antres, qui habitent en grand Dombre notre pays. Hier, un détachement de ces recrues a été dirigé sur Calais. M. l'abbé Domergue, lazariste, a reçu la mission de se rendre en Crimée, pour y prendre la direction spirituelle des Sœurs de la Charité de l'ordre de Saint-Vincent-de-Paul, desservant les hôpitaux et ambulances de l'armée. Une correspondance de Trébisonde insérée au Moniteur françaisannonce la mort de Schamyl. M. Arnauldt, directeur de l'Hippodrome, a été admis hier k conduire aux Tuileries deux Aztecs qu'il vient d'engager. S. M. a examiné avec un véritable intérêt ces deux petits êtres, qui appartiennent k une race humaine inconnue jusqu'à ce jour. Ces deux Aztecs, dont les formes corpo relles sont charmantes et qui ont une physionomie d'oiseau avec des cheveux soyeux et fins comme de la plume, ont été l'objet d'une vive curiosité et d'un grand étonnement. Ils ont fait l'admiration de M. Serres, le savant professeur d'anatomie au Muséum d'histoire naturelle, qui était présent.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1855 | | pagina 2